Bien qu’on en parle moins, le rythme des suppressions d’emplois ne s’est ralenti dans aucun secteur. Avec les réformes des dernières années, le gouvernement a donné au patronat les moyens de licencier sans bruit : entre plan de départs volontaires, fin des contrats précaires et ruptures conventionnelles collectives, ce sont des plans de licenciements qui ne disent pas leur nom.
Individualiser les salarié.es pour atomiser les résistances permet aux employeurs de diluer la confrontation et de limiter les mobilisations. Pourtant, comme à Poissy ou Vencorex, des salarié.es essayent de résister et de construire la grève, avec leurs syndicats.
Le repreneur de Vencorex, une entreprise chinoise, récupèrera les brevets industriels mais va laisser les pouvoirs publics se débrouiller avec les 76 000 tonnes de déchets chimiques, dont 30 000 tonnes de dioxine, enfouis autour de l’usine.
Il ne gardera que 50 salarié.es sur 450 et par effet domino ce sont environ 6 000 emplois qui sont en danger dans le bassin d’emploi !
En France, 500 000 les emplois pourraient être détruits dans les mois qui viennent.
Si on les laisse faire, ils détruiront nos vies et la planète
Partout dans le monde, les populations subissent de plein fouet les conséquences des guerres, du pillage des ressources et du changement climatique. C’est ce qui pousse sur les routes de l’exil des millions de personnes.
Dans les pays impérialistes, licenciements, casse des services publics, destruction de la sécurité sociale… sont autant de moyens de récupérer sur notre dos de quoi enrichir encore plus les patrons et gaver les actionnaires.
Partout les capitalistes imposent leurs politiques mortifères par la répression et l’autoritarisme. Dans plusieurs pays, des droites fascisantes ont été portées au pouvoir pour atteindre cet objectif.
Face à la violence de classe, construisons la résistance populaire !
Si nous voulons vivre dignement sans saccager la planète, il va falloir s’affronter aux classes dominantes. Leur politique est illégitime : nous devons dire stop à la guerre, à la casse sociale et à la destruction de l’environnement.
Nous avons face à nous les forces qui défendent l’ordre établi pour perpétuer un système en fin de course : le capitalisme. Pour résister et imposer d’autres choix, nous devons être solidaires et organisé.es.
Des résistances existent, elles doivent converger, s’organiser, se renforcer !
À l’occasion du 1er mai, faisons entendre la voix des travailleuses et des travailleurs, de tou.tes les opprimé.es, de tou.tes celles et ceux qui subissent la violence du système capitaliste, guerrier, raciste, sexiste et autoritaire.
Par-delà les frontières, soyons des millions dans les rues, solidaires et déterminé.es face à l'extrême droite, pour en finir avec le capitalisme et pour changer le monde !