La trêve hivernale suspend légalement l’expulsion d’un locataire par son propriétaire du 1er novembre au 31 mars. Ensuite, les expulsions ont lieu et explosent d’année en année. Le point sur la situation du logement et les causes de la crise.
Actualités nationales...
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Un toit, c’est un droit !
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Marine Le Pen invitée par la dictature tchadienne...
Il y a plusieurs années que le RN tente de nouer des relations en Afrique, la visite de Marine Le Pen au Tchad du 14 au 16 mars en est le dernier avatar.
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Loi « narcotrafic », toujours plus de répression...
Narcotrafic, narcoprisons ! À défaut de résoudre quelque problème que ce soit, la proposition de loi « visant à sortir la France du piège du narcotrafic », portée par le binôme réactionnaire Darmanin-Retailleau, et examinée par l’Assemblée nationale depuis le 17 mars, enrichit le vocabulaire répressif.
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Une mobilisation antiraciste, antifasciste à faire grandir...
Le 22 mars, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté partout en France à l’appel d’un large front associatif, syndical et politique pour dire non au racisme systémique, au fascisme et à l’impunité policière.
Une mobilisation réussie dans son ampleur comme dans sa diversité, portée par les collectifs de sans-papiers, les jeunes, les organisations du mouvement social et une gauche plutôt combative.
Des cortèges dynamiques et ancrés localement
À Paris, ce sont entre 21 500 (selon la préfecture) et 100 000 manifestantEs (selon la Marche des solidarités) qui ont défilé. En tête : les collectifs de sans-papiers, le collectif des Jeunes du parc de Belleville récemment expulséEs de la Gaîté Lyrique, cible d’une répression raciste violente. Leur présence a incarné avec force le cœur de cette mobilisation. Leur cortège, jeune, vivant et politique, a été brutalement attaqué par la police : une tentative d’intimidation révélatrice du climat autoritaire que nous combattons.
En région, la mobilisation a été au rendez-vous. À Lille (5 000), Grenoble (5 000), Rennes (4 000), Rouen (2 000), Tours, Besançon, Orléans, Angers (plus de 1 000 dans chacune), des cortèges antiracistes d’une ampleur rarement atteinte se sont formés. À Grenoble, les interventions de jeunes mineurEs étrangerEs, de collectifs de parents d’élèves et d’associations antiracistes ont donné le ton : des paroles venues du terrain, organisées, engagées. À Rouen, les étudiantEs de la fac de droit mobiliséEs contre un professeur raciste, qui a poussé à la tentative de suicide l’un de ses élèves, ont tenu la tête du cortège avec les mineurEs isoléEs, dans une manifestation dynamique et unitaire.
Une dynamique à poursuivre
Même dans les villes moyennes où les préfectures sont moins habituées à ce type de mobilisation, la journée a été importante. À Blois (350), Narbonne (400), Périgueux (400), Perpignan (500), Saint-Nazaire, Vannes, Poitiers, Bayonne, des rassemblements animés ont permis de porter la parole antiraciste dans l’espace public, en lien avec la cause palestinienne. À Poitiers, l’impulsion donnée par un collectif de 20 livreurs sans papiers a changé l’ambiance de la manif : preuve qu’un antiracisme de terrain, ancré dans les luttes concrètes, transforme les manifestations en moment d’organisation collective.
Partout, des alliances locales se sont tissées : syndicats, associations antiracistes, collectifs de sans-papiers, mouvements féministes, écologistes, comités de soutien aux migrantEs, militantEs, etc.
Les jeunes au cœur de la riposte
Lors de cette journée, la jeunesse a été très présente. LycéenNEs, étudiantEs, exiléEs, jeunEs sans-papiers : à Besançon, Blois, Paris ou Rouen, leur implication a donné à la journée une énergie précieuse. L’expulsion violente des jeunes de la Gaîté Lyrique, à Paris, et partout en France a provoqué une onde de colère : leur présence en tête de cortège a rappelé que le racisme d’État s’abat d’abord sur celles et ceux qui vivent l’exclusion et les violences au quotidien. Leurs slogans, leur organisation autonome, leur détermination doivent être des points d’appui pour l’avenir.
Construire la suite, ensemble et dans la rue
La mobilisation du 22 mars montre qu’une riposte large et déterminée est possible. Face à la fascisation, à la banalisation des discours racistes, à la loi immigration Darmanin, à l’offensive autoritaire de Macron et à la menace de l’extrême droite, il est plus que jamais nécessaire de construire des mobilisations unitaires, de terrain, liées aux luttes concrètes, dans les quartiers, les écoles et les lieux de travail.
Des réunions sont déjà prévues dans plusieurs villes pour penser les suites. Il faut s’y investir pour que cette dynamique débouche sur des perspectives claires : des fronts antiracistes de masse et antifascistes.
Les commissions nationales antiracisme immigration et racisme d’État
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Un « parti large » ou une organisation plus large que ce que nous sommes ?
Le NPA a hérité de la LCR cette conception saine que nous ne sommes pas le parti unique de la révolution, le noyau dirigeant autour duquel viendront s’agglomérer les prochaines générations de révolutionnaires. Les camarades de l’ex-PFA débattent ici de leurs conceptions du parti.
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Le NPA-l’Anticapitaliste face aux défis politiques de la période...
Le 28-29-30 mars, les déléguéEs issuEs des AG préparatoires au congrès du NPA-l’Anticapitaliste se réunissent pour déterminer les orientations de leur organisation et élire une nouvelle direction. Dans le contexte particulièrement tendu où l’extrême droite vient de s’emparer du pouvoir aux États-Unis et menace de le faire en France, les rivalités impérialistes exacerbées et l’escalade militaire galopante, la discussion politique promet d’être riche.
Clémentine Berthe
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Violences contre les enfants : Bayrou complice !
Cent cinquante plaintes ont été déposées par des anciens élèves pour des violences physiques, des agressions sexuelles, notamment des viols, au pensionnat de Bétharram. Il est maintenant prouvé que Bayrou était au courant de ce qui se passait dans cet établissement catholique et qu’il a laissé faire, alors qu’il avait le pouvoir, en tant que maire de Pau, d’intervenir sans difficulté.
Le directeur du lycée Notre Dame d’Eespérance à St Nazaire vient d’être suspendu, après des manifestations devant l’établissement, en raison d’accusations similaires. Et 14 victimes ont été recensées parmi les élèves de l’établissement Sainte-Croix-des-Neiges à Abondance (Haute Savoie), entre 1960 et 1990.
Refusons les violences sur les enfants
Les témoignages qui sortent de ces lycées, on le sait, ne sont que la partie immergée de l’iceberg des violences contre les enfants. L’enquête Virage menée en 2015 par l’Institut national des études démographiques révèle que 8 femmes sur 1000 et 3 hommes sur 1000 déclarent avoir subi des violences commises par des professionnels pendant leur minorité, dont une partie dans le cadre de la scolarité (20% pour les femmes, 50% pour les hommes). Cela représente plusieurs centaines de milliers de personnes. En 2021, le rapport de la Commission Sauvé a estimé à 330 000 le nombre de victimes de violences sexuelles contre des mineurs au sein de l’Église. Les violences sexuelles contre des mineurs concernent 13 % des femmes et 5,5 % des hommes (rapport de l’Ined en 2023).
Des espaces de parole doivent être mis en place dans tous les établissements et une éducation non sexiste doit être mise en œuvre. Enfants et adultes doivent être formé·es au respect des corps et du consentement. Une éducation réellement émancipatrice est une nécessité pour protéger les enfants dès aujourd'hui et surtout pour construire une société débarrassée de tous les rapports de domination.
Tout cela ne peut se faire que si la parole se libère, comme pour le mouvement #Metoo, et si un grand mouvement populaire donne confiance aux victimes et fait peur aux agresseurs. De plus, les délais de prescription doivent être étendus pour permettre aux victimes de porter plainte longtemps après les faits.
Un pouvoir autoritaire et illégitime
Sur cette question comme sur toutes les autres, le Premier ministre de Macron est illégitime : comment peut-on accepter que le pays soit dirigé par quelqu’un qui a étouffé des affaires de violences contre les enfants ? Le même propose un budget qui casse les services publics, la Sécurité sociale, toutes les protections dont disposent encore les classes populaires. Et a accordé 1 million de francs de subventions à l’établissement de Bétharram à la fin des années 1990 !
De plus, ils organisent une campagne de diffamation contre la personne qui a fait sortir le dossier. Comme dans tout mouvement de révolte, le gouvernement utilise la répression contre ses opposant·es et contre les opprimé·es.
Après avoir fait expulser avec une violence inimaginable les jeunes mineur·es étranger.es réfugié·es dans la Gaîté lyrique, le gouvernement prépare une nouvelle loi islamophobe ! La méthode habituelle d’accuser celles et ceux d’en bas quand ceux d’en haut sont responsables !
Tout cela nous éclaire sur la nature de ce gouvernement, ses mensonges, son racisme, sa volonté permanente de protection des puissants.
En Serbie, en Turquie, en Grèce, de puissantes mobilisations démocratiques ont lieu actuellement, contre les mensonges éhontés et les pratiques antidémocratiques de ces gouvernements à la solde des classes dominantes. Ces luttes nous montrent la voie pour changer les rapports de force !
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Création d’un réseau des collectifs du Nouveau Front populaire...
Le samedi 22 mars se tenait à la Bourse du travail de Paris une réunion nationale des collectifs locaux du NFP. L’ambiance y était très bonne. « On sent une vraie énergie et une sincère envie de construire le mouvement contre l'extrême droite ensemble », explique une correspondante.
Cent-vingt représentantEs d’une soixante de collectifs locaux étaient réuniEs, en provenance notamment des Vosges, de l’Ille-et-Vilaine, du Finistère, de l’Ariège, de l’Hérault, de Tours et de nombreux comités de Paris et sa région. Ils sont venus avec la ferme intention de répondre aux questions posées par le tournant guerrier, de s’opposer à l’extrême droite et de préparer les élections municipales dans l’unité.
Car c’est bien la question de l’unité et de « l’intérêt commun » qui est au cœur des préoccupations des militantEs de ce nouveau réseau, nommé Réseau des collectifs du Nouveau Front populaire. Ce réseau a travaillé sur une déclaration, que nous publions ci-dessous, et prépare la prochaine rencontre le 21 juin pour tenir en septembre une convention nationale.
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Gaza saigne, Gaza vous implore à l’aide...
L’occupant massacre une population d’orphelinEs, d’hommes amputés, de femmes aux existences écorchées, de vieillardEs ayant perdu enfants et petits-enfants.
L’occupant bombarde une population qui, malgré tout, dans un formidable élan de vie, était en train de se relever, de reprendre pied, déterminée à faire sortir des décombres une Gaza aussi belle qu’avant.
Ala’ Abu Hilal a perdu jeudi son fils, né sous les bombes il y a un an, et sa femme Afnan, enceinte de sept mois. « Avec ma femme et mon fils, nous sommes venus dans la zone humanitaire, pour être en sécurité. Je commençais ma vie. Nous construisions une famille. Oh, mon fils chéri, va au Ciel, tu y trouveras tout ce dont tu as besoin. Mohammed, c’était mon premier enfant. C’était une part de mon âme. Toute ma vie. Mon monde. Dieu m’a béni en me donnant cet enfant. Il l’a rappelé à lui.1»
Peu importe la douleur de ce jeune père. L’occupant abreuve le monde de mensonges auxquels personne ne croit, mais nos médias les relaient, et nos dirigeants font semblant d’y croire. Ensemble, jour après jour, l’occupant, les médias et les gouvernements occidentaux falsifient le récit et ré-écrivent le droit international, parvenant à tailler sur mesure une exception israélienne à la loi.
C’est ainsi que l’occupant, champion du monde toute catégorie en matière de violation du droit international, passe pour celui qui se conforme à la loi, tout en commettant un génocide. C’est ce qui explique que toute information donnée sur ce qui se passe en Palestine soit ponctuée par le point de vue des génocidaires. Nos médias continuent de donner systématiquement le dernier mot aux collaborateurs d’un criminel de guerre poursuivi pour crimes contre l’humanité, comme s’il n’y avait rien de plus normal au monde.
Peu importe le témoignage du Dr. australien Mohammed Mustafa : « Nous avons travaillé toute la nuit. Les bombardements ont été incessants. Nous n’avons plus de kétamine. Nous n’avons plus de propofol. Nous n’avons plus d’antalgiques. Lorsque nous intubons des patients, ils se réveillent et s’étouffent car nous n’avons pas de sédatifs. Sept petites filles ont été amputées de la jambe sans aucune anesthésie. Les bombardements continuent. La pièce tremble encore. Je n’ai pas dormi. Il est 10 h maintenant, j’ai la tête qui tourne. Ce sont surtout des femmes, des enfants, brûlés de la tête aux pieds, membres manquants, tête manquante. Il y a là trois petites filles dans un lit, orphelines à présent. Leur père est mort après la pose d’un drain. Leur mère n’est pas arrivée vivante à l’hôpital, assassinée avec leur autre sœur. J’étais déjà ici en juin. Rien de cette intensité-là. Les cris sont partout. J’ai besoin de prendre 15 minutes. Je me sens horrible de les laisser, mais j’ai les jambes qui tremblent, la tête qui tourne2. »
Peu importent les centaines de blesséEs qui affluent dans des hôpitaux démunis de tout. Peu importent les centaines de PalestinienNEs tuéEs en quelques heures par des criminels lâches devant un écran, bien à l’abri dans leur bureau blindé à cent kilomètres de là.
Les mots magiques « Hamas », « islamistes », « terroristes » agissent comme des sésames qui permettent encore et encore de blâmer les victimes, de faire aux victimes le procès de leur propre génocide.
La résistance palestinienne est coupable de s’en être tenue aux termes de l’accord de cessez-le-feu ; d’avoir proposé de déposer les armes dans le cadre d’une trêve de longue durée, de rendre tous les captifs immédiatement en échange d’un retrait de l’occupant, de laisser sur le champ le pouvoir à tout gouvernement d’union nationale.
« Après avoir détruit le droit international, normalisé le ciblage des civils, bombardé les hôpitaux un à un, les écoles une à une, Israël détruit la diplomatie. Car quand vous signez un accord de cessez-le-feu pour le violer sans arrêt et en changer les termes, il n’y a plus de diplomatie », résume Husam Zomlot, ambassadeur de Palestine au Royaume-Uni3.
Peu importe qu’à présent l’occupant annonce une « dévastation totale », promettant que « ce n’était qu’un début ». Peu importe que les États signataires de la Convention sur le génocide soient dans l’obligation de tout mettre en œuvre pour prévenir et stopper le crime de génocide.
« Il n’y a pas d’autres cas où l’intention génocidaire ait été aussi évidente, aussi documentée, aussi prouvée, aussi clairement déclarée, encore et encore », pointe Francesca Albanese, juriste internationale4.
Peu importe : l’Occident fait le choix de ne croire qu’aux mensonges de l’occupant, de ne pas prêter attention à son intention si clairement répétée ces derniers jours et que nous aurions tout lieu de prendre au mot. L’Occident fait le choix du colonialisme dans sa version exterminatrice5.
C’est ainsi que le droit d’Israël de massacrer les PalestinienNEs continue de prévaloir sur le droit des PalestinienNes à ne pas se faire massacrer.
Peu importe Ismail, 3 ans – qui venait de quitter Qarara avec ses parents et son petit frère pour dresser la tente à al-Mawasi, « zone sûre ». Ismail, avant de mourir, a eu le temps de voir sa maman Rasha, enceinte, serrant Amir, son bébé d’un an contre elle, être dévorée par les flammes, et son papa Muhammad se vider de son sang6.
Les molles protestations de l’Occident sont comprises comme autant d’encouragements par l’État génocidaire. À raison, assurément. Comment l’occident peut-il justifier son inaction, alors que les moyens de pression sont si simples ? Comment peut-il continuer à vendre des armes à Israël, à l’accueillir dans ses salons ?
Le droit n’est pas une option, c’est une obligation. La justice triomphera. Comme l’assure Craig Mokhiber, « Israël est incapable de se défendre devant les cours internationales, car là la propagande soutenue par l’Occident n’agit plus »7.
C’est certain. Mais le temps de la justice n’est pas le temps de l’urgence des hommes, des femmes, des enfants livréEs aux bombes et au blocus génocidaire. Dans les tribunaux, Palestine vaincra. Mais ce sera trop tard pour des centaines de milliers de PalestinienNEs. Chacun à notre échelle, mettons-nous en travers du génocide, toujours et en tout lieu, et exigeons des sanctions.
« Gaza saigne, Gaza vous implore à l’aide. Ne nous laissez pas seuls face à ces massacres »8 : répondons à l’appel de la résistance, immédiatement.
Je voudrais terminer par une pensée pour Ella Abu Daqqa, née il y a trois semaines, retrouvée saine et sauve sous les décombres jeudi, plusieurs heures après le bombardement qui a décimé toute sa famille.
Marie Schwab
- 1. One year old among victims of Israel’s indiscriminate bombing of Gaza (vidéo), News Feed, Al Jazeera, 20 mars 2025. https://www.aljazeera.co…
- 2. https://x.com/caissesdeg…
- 3. On BBC News, Dr Zomlot says Israel destroyed diplomacy by breaching the Gaza ceasefire (vidéo), Palestine in the UK, 19 mars 2025. https://m.youtube.com/wa…
- 4. Israeli strikes on Gaza kill hundreds, Francesca Albanese reacts | podcast (vidéo), Channel 4, 18 mars 2025. https://www.channel4.com…
- 5. Le rapport de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies fait état du ‘‘crime d’extermination’’ dans son rapport remis le 12 mars. ‘‘More than a human can bear’’: Israel’s systematic use of sexual, reproductive and other forms of gender based violence since 7 October 2023, Human Rights Council, 13 mars 2025. https://www.ohchr.org/en…
- 6. child in Gaza watched his mother burn alive. Then he died too. Tareq S. Hajjaj, Mondoweiss, 19 mars 2025 https://mondoweiss.net/2…
- 7. Israel BREAKS Ceasefire With Human Rights Lawyer Craig Mokhiber & Palestinian Journalist Said Arikat (vidéo), Katie Halper, 19 mars 2025. https://m.youtube.com/wa…
- 8. Do not leave ‘bleeding’ Gaza to face ‘massacres’ alone: Hamas, Al Jazeera up dates, 20 mars 2025, 11.00 GMT. https://www.aljazeera.co…
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Quand des usines automobiles se reconvertissent pour l’armement...
En Europe, le temps de l’augmentation incessante de la production de voitures est terminé. C’est notamment le cas en France où le nombre de voitures fabriquées était de 1,34 million en 2024, un total inférieur à celui de 1960, année pendant laquelle 1,5 million de voitures avaient été produites.