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  • Dégageons par la rue Bayrou, Macron et la 5e République !

    En choisissant de demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale dès le 8 septembre à propos de la dette publique, Bayrou accélère la crise de régime ouverte depuis la mobilisation contre la casse des retraites.

    Il montre ainsi à quel point ce pouvoir est isolé et minoritaire dans le pays, effrayé par les mobilisations qui se préparent. Car, c’est bien sous la pression du 10 septembre et du mouvement « Bloquons tout », rejoint par des franges significatives du mouvement syndical, que Bayrou a décidé de prendre le risque de la censure dès la rentrée. Cette décision montre que la peur change de camp et doit nous donner confiance pour la suite ! 

    Bayrou dégage le 8 ! Le 10, dégageons Macron et imposons une autre politique !

    Pour que la crise politique ne profite pas au RN ou à un gouvernement d’alliance avec celui-ci, le mouvement qui va démarrer le 10 septembre devra se poursuivre. Notre perspective est celle d’un grand mouvement d’ensemble, appuyé par les organisations sociales et politiques et notamment les organisations syndicales, qui ont un rôle majeur pour préparer et construire les grèves nécessaires et centrales afin de gagner. Au-delà, ce mouvement peut et doit devenir celui qui mettra un coup d’arrêt à la crise sociale, politique, démocratique et environnementale. Pour cela, reprenons la rue le 10 pour retrouver l’initiative et imposer notre gouvernement, un gouvernement au service de toutes et tous, avec un programme de rupture démocratique, écologique et sociale à même de répondre à nos besoins.

    La violence du programme austéritaire voulu par Macron est sans précédent. Elle va pousser à la misère des milliers de personnes sur tout le territoire, elle va finir de détruire ce qui reste de nos services publics essentiels, l’éducation, l’hôpital. La réponse de notre camp social doit être à la hauteur de la colère qui gronde dans les villes, les villages et les quartiers du pays. Par leur manœuvre politicienne, Bayrou et Macron cherchent à désamorcer la mobilisation sociale qui s’annonce. Partout dans le pays la mobilisation s’organise. Amplifions la préparation de la journée du 10 septembre et construisons les suivantes. La gauche sociale et politique doit se retrouver dans la rue le 10 septembre et prolonger la mobilisation. Partout dans le pays, des assemblées générales des secteurs en luttes et des réunions publiques doivent s’organiser pour étendre et inscrire la mobilisation dans la durée. Ces initiatives permettraient d’alimenter la mobilisation et de reprendre nos affaires en main. Il est temps d’en finir avec la 5e République moribonde et le présidentialisme. Il est temps de construire le chemin pour un gouvernement de rupture qui émane des mobilisations des classes populaires.

  • Le 10 septembre, prenons nos affaires en main, reprenons la rue !

    Le 15 juillet, François Bayrou annonçait un vaste plan d’austérité pour les services publics et ses agentEs et des attaques majeures contre les travailleurEs, l’assurance chômage et le droit du travail. Gel des pensions, des salaires des agentEs publics, des prestations sociales, déremboursement des médicaments, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois, nouvelles privatisations… Alors que les cadeaux aux entreprises, aux actionnaires et aux plus riches ruissellent par centaines de milliards, c’est encore le monde du travail qui doit payer selon Bayrou !

    La suppression de deux jours fériés sans compensation salariale est bien symptomatique du mépris du gouvernement. Il veut nous faire travailler toujours plus, entraînant de fait une baisse de nos salaires alors que ceux-ci sont déjà mangés par l’inflation. Après le scandale de la réforme des retraites qui nous fait travailler deux ans de plus, Macron et son gouvernement nous volent désormais deux jours de repos ! 

    Comment gagner ?

    La riposte du monde du travail et de la jeunesse va devoir s’organiser dès la rentrée. Dans l’ensemble du mouvement du travail, dans les syndicats comme dans les collectifs de lutte, mettons en débat dans les prochains jours la stratégie pour gagner. Si les manifestations des Gilets Jaunes ont obtenu des gains substantiels et si celles, monstres et historiques, contre la réforme des retraites ont usé le pouvoir et l’ont plongé dans une crise politique durable, elles n’ont pas permis de stopper Macron. Un vaste mouvement de grève, dans la durée, est indispensable pour faire reculer le gouvernement et le patronat.

    Depuis plusieurs semaines, un appel à bloquer le pays le 10 septembre a émergé sur les réseaux sociaux. Des boucles d’échanges régionales se sont mises en place. Déjà, en plein cœur de l’été, des assemblées générales se tiennent dans de nombreuses villes. Une tribune de syndicalistes et de militantEs politiques, associatifs, de divers collectifs a paru récemment soutenant cet appel. Des syndicats de la CGT notamment appellent également à la grève le 10 septembre. Le moment est venu de reprendre la rue et nos affaires en main !

    S’organiser, s’unir, lutter

    Pour le NPA-l’Anticapitaliste, les mobilisations du 10 septembre, quelles que soient leurs formes locales, doivent participer à cette montée en puissance pour contrecarrer les plans du gouvernement et gagner sur nos revendications. Actions variées, blocages populaires, assemblées générales, rencontres entre les différentes composantes du mouvement social, réunions syndicales dans les boîtes et les services publics, grève… Tout doit être fait pour élargir la mobilisation. Une mobilisation qui devra se construire à la base, dans l’unité et s’inscrire dans la durée face à un président de la République radicalisé qui ne lâche rien.

    Les militantEs du NPA-l’Anticapitaliste prennent toute leur place dans la construction d’une rentrée sociale et politique combative. Le NPA-l’Anticapitaliste appelle toutes les organisations de notre camp social à construire un large front social et politique pour résister à l’offensive austéritaire et réactionnaire de ce gouvernement. Macron et Bayrou sont minoritaires dans le pays, la détresse sociale s’amplifie et la colère aussi. Le mouvement ouvrier doit faire irruption sur la scène politique. Dans les prochaines semaines, le NPA-l’Anticapitaliste prendra contact, au niveau national et local, avec les organisations du mouvement social, les collectifs de lutte et les comités NFP, là où ils existent, pour construire l’unité des résistances.

    S’insérant dans cette mobilisation large indispensable, le NPA-l’Anticapitaliste propose des mesures de ruptures radicales pour répondre à l’urgence démocratique, sociale et environnementale.

    Contre Macron-Bayrou et leur monde, reprenons la rue, construisons la résistance toutes et tous ensemble !