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Nos tracts, à diffuser...

  • Vigilance canicule : agissons contre l’injustice thermique !

    Après des épisodes précoces et sévères, la canicule devient extrême par sa durée, son intensité et son extension géographique. 

    Confirmant toutes les alertes des scientifiques, les phénomènes climatiques hors normes deviennent la norme. Les grandes chaleurs impactent tous les aspects de notre vie, individuelle et sociale.

    Si les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre - les riches et leur mode de vie - peuvent rester à l’abri des impacts climatiques, la population en ressent déjà toutes les conséquences. 

    Selon la Banque Mondiale, d’ici 2030, en Asie du Sud Est, 1,8 milliards de personnes seront exposées à des températures dangereuses.

    Parce que l’urgence va devenir la règle, réagir dans l’urgence ne suffit pas 

    Il faut protéger toute la population et ses membres les plus vulnérables, enfants et personnes âgées, malades chroniques et travailleurEs exposéES.

    Les transports publics, les établissements de santé, les écoles, tous les services publics et les lieux de travail, doivent être aménagés et vivables. 

    Bien souvent les établissements scolaires et les crèches ne disposent pas de double vitrage, de rideaux isolants, de ventilateurs ou de brumisateurs. Plus de 30° dans les salles de classe est inacceptable. Il faut rénover le bâti scolaire et végétaliser au maximum les cours bitumées. 

    Un plan national de rénovation des logements est nécessaire. Il est urgent d’arrêter la bétonisation à outrance et de multiplier les espaces verts.

    Les vagues de chaleur ont des impacts majeurs sur la santé  

    Les personnes âgées, les malades doivent être particulièrement entourées. Augmenter et former le personnel des EHPAD et des services hospitaliers est une priorité.

    Et pour les travailleurEs, obliger les employeurs à aménager les horaires et suspendre les tâches les plus pénibles.

     Toutes ces mesures nécessitent une volonté politique forte et une planification des investissements adaptés pour faire face à ces nouveaux besoins.

    C’est l’inverse qui se passe, le gouvernement remet en cause toutes les mesures environnementales (suspension de la prim’Rénov, recul sur la loi contre l’artificialisation des sols…) et sabre dans les budgets sociaux.

    Contre l’« injustice thermique »   il faut se mobiliser pour garantir un accès à toutes et tous à des conditions de vie supportables, en été comme en hiver.

    Il est urgent d'agir pour enrayer le dérèglement climatique  

    Nous devons imposer une politique drastique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le remplacement des énergies fossiles, la réduction globale de la consommation énergétique, etc. 

    Et ce sont les principaux pollueurs qui doivent faire les efforts nécessaires : les 1% les plus riches émettent plus que les 2/3 les plus pauvres de l'humanité ! Le capitalisme nous mène à la destruction de la planète et des êtres vivants. 

    Pour une justice sociale et climatique, il faut en finir avec ce système !

  • Contre la guerre et la dictature, solidarité avec les peuples d’Iran !

    Les États-Unis ont rejoint Israël dans la guerre contre la République islamique d’Iran. Illégitime et illégale au regard du droit international que les grandes puissances invoquent quand il s’agit de défendre leurs intérêts, cette guerre mène le Moyen-Orient vers la catastrophe.

    Téhéran et de nombreuses villes sont bombardées quotidiennement. Ces attaques visent des cibles militaires mais aussi des zones résidentielles. Il y a des centaines de morts dans la population civile, des milliers de blesséEs, des dizaines de milliers de déplacéEs.

    Israël détruit des infrastructures civiles. Ses attaques contre les dépôts de carburant et les raffineries causent des dégâts majeurs.

    Les bombardements israélo-étatsunien contre les installations nucléaires, contraires au droit international, menacent de provoquer des dommages écologiques et humains irréversibles.

    Une menace pour l’ensemble des peuples du Moyen-Orient

    Alors que la politique criminelle de Netanyahou provoque un rejet massif partout dans le monde, cette agression est aussi une tentative de détourner l'attention du génocide en cours à Gaza. Mais cette guerre a également pour but de remodeler la région par la mise en place de régimes favorables aux intérêts israélo-étatsunien.

    Netanyahou, dont l’armée occupe une partie du Liban et de la Syrie, est une menace pour l’ensemble des peuples de la région. Lui qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international doit être arrêté au plus vite et traduit en justice. 

    Au lieu de cela, la France et les puissances occidentales lui vendent des armes, lui apportent soutien diplomatique, financier et militaire. Les États-Unis, l’État français, l’Union européenne sont complices du génocide et des guerres provoquées par Israël.

    Nous sommes solidaires des peuples qui paient un lourd tribut à cause des guerres impérialistes.

    C’est aux peuples d’Iran de décider de leur avenir

    Nous sommes au côté des peuples d’Iran, qui n’ont jamais cessé de lutter contre la dictature qu’est la République islamique. Nous sommes à leur côté face à l’agression israélo-étatsunienne. 

    Le courage des peuples d’Iran a été démontré à de nombreuses reprises lors des manifestations et mouvements de femmes, de travailleurs, de retraités, de militants écologistes, de minorités nationales.

    La République islamique profite de la guerre pour réprimer davantage la société iranienne. Cette guerre est un coup porté aux mouvements sociaux et démocratiques qui, ces derniers mois, étaient dans une phase ascendante.

    Nous soutenons les organisations et militantEs en Iran qui réclament l’arrêt immédiat de la guerre et la fin de la République islamique. Nous soutenons toutes celles et ceux qui luttent en Iran pour l’égalité, la liberté et la justice sociale.

    Construisons un vaste mouvement contre les guerres impérialistes, le colonialisme et le militarisme !

  • Il y en a marre d’Israël ! Toutes et tous au Bourget le 21 juin !

    Le régime génocidaire israélien a ouvert un nouveau front le week-end dernier en attaquant l’Iran. Des dizaines de frappes ont eu lieu contre des installations scientifiques, militaires et des dirigeants du régime. Et depuis, de plus en plus, contre des cibles civiles.

    Israël a annoncé avoir prévenu les États-Unis et se justifie en déclarant que l’Iran constitue une « menace existentielle » en cherchant à obtenir la bombe atomique.  

    En réalité Netanyahou cherchait surtout à faire échouer les négociations entre la République islamique et les États-Unis sur le programme nucléaire iranien. 

    La guerre sans limite d’Israël

    On ne peut que constater la capacité d’Israël à bombarder ses voisins sans aucune limite, grâce au soutien sans faille de l’impérialisme américain et à la complicité des États européens.  Ainsi, dès l’attaque, Macron a affirmé son soutien à Israël et la disponibilité de la France à participer à la soi-disant « défense d’Israël », c’est-à-dire à la défense de l’agresseur !

    La même semaine, le régime sioniste a attaqué le Yémen, le Liban, la Syrie et donc l’Iran.  

    Et dans le même temps, il continue à bombarder et détruire méthodiquement Gaza, à affamer et assassiner la population gazaouie, et à soutenir les actions violentes des colons en Cisjordanie.  

    Il y en a marre d’Israël ! 

    Il y en a marre de voir les images des destructions et des morts à Gaza et dans toute la région, marre de voir les puissances occidentales soutenir Israël avec une rhétorique, grossière et raciste, sur le devoir de soutenir la « seule démocratie du Moyen-Orient ». 

    En Palestine, au Liban, en Syrie, au Yémen et maintenant en Iran : Israël est l'agresseur. Le gouvernement de Netanyahou est responsable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, en visant délibérément des civilEs, des journalistes, en organisant le génocide à Gaza. 

    L’agression contre l’Iran intervient alors que partout dans le monde les peuples se dressent contre le génocide et que des convois de la société civile ont tenté de briser le blocus de Gaza.  

    Nous sommes du côté des peuples qui résistent.  

    Nous demandons l’arrêt immédiat des bombardements sur l’Iran, la Syrie, le Yémen et le Liban, l'arrêt des massacres et l’entrée de l'aide humanitaire à Gaza.  

    Nous soutenons les forces démocratiques, féministes, qui s’opposent au régime dictatorial des mollahs. Celles et ceux qui luttent pour l’émancipation, l’égalité et la justice sociale, dans la suite du mouvement Femme-Vie-Liberté de 2022. Les peuples d’Iran ne pourront se libérer que par eux-mêmes.  

    Macron complice ! 

    Il y en a marre d’Israël ici aussi, marre de la répression contre la solidarité avec la Palestine, marre de Retailleau qui prépare la dissolution d’Urgence Palestine !  

    Marre de Macron qui autorise les entreprises israéliennes à venir présenter leurs armes de mort au Salon du Bourget. Que ces armes soient présentées comme « défensives » ou « offensives » importe peu.  

    Nous serons là toutes et tous le 21 juin devant leur salon d’armement, pour leur dire qu’Israël n’est pas le bienvenu.  

    Nous allons continuer à dénoncer la complicité de la France et de l’Europe avec cet État génocidaire.  

  • Le patronat est à l’offensive, ne nous laissons pas faire !

    Énergies fossiles, extractivisme, course à la croissance, augmentation de la production liée à l’armement… Pour les capitalistes, aucune limite ni humaine ni écologique ne doit entraver la course folle aux profits. En France, les entreprises du CAC 40 ont fait plus de 130 milliards d’euros de profits en 2024 et les capitalistes attaquent tous les acquis sociaux qui les empêchent de faire encore plus de profits.

    Nos emplois valent plus que leurs profits

    Nous subissons des suppressions massives d’emplois aussi bien dans le privé que dans les services publics.

    Les grands groupes de l’automobile annoncent la délocalisation d’une part importante de la production avec la suppression de 35 000 à 50 000 emplois. La CGT a recensé plus de 400 plans de suppressions d’emplois depuis septembre 2023 et estime à plus de 200 000 le nombre d’emplois menacés.

    Le gouvernement n’est pas en reste avec des coupes budgétaires violentes et près de 200 000 suppressions de postes dans la fonction publique. 

    Ces restrictions ont d’ores et déjà des conséquences dramatiques dans tout le secteur social, associatif et culturel, avec là aussi des emplois qui disparaissent sans que ce soit médiatisé !

    Avec la récente réforme de l’assurance chômage, ce sont des centaines de milliers de travailleurEs supplémentaires qui vont être privéEs d’aide et précipitéEs dans la précarité.

    La Sécurité sociale, elle est à nous !

    En plus de supprimer nos emplois, le patronat, avec l’aide du gouvernement, s’attaque au produit de notre travail qui est socialisé pour couvrir des besoins vitaux : assurances maladie, assurance chômage, retraites… Il cherche à capter cet argent qui lui échappait encore jusqu’à présent pour l’ouvrir au marché. Les soi-disant négociations sur les retraites qui se tiennent en ce moment ne peuvent aboutir à rien de positif. Le gouvernement n’a aucunement l’intention de tenir compte du vote des députéEs le 5 juin dernier pour l’abrogation de la réforme des retraites, d’autant plus que la mobilisation le même jour dans la rue était extrêmement faible.

    Contre-attaquer, construire un nouvel espoir !

    Seul un puissant mouvement social, public et privé ensemble, nous permettra de faire reculer le patronat et le gouvernement. Construisons la riposte pour ne pas perdre nos emplois, pour ne pas laisser détruire nos acquis sociaux !

    Contre la logique du profit nous devons imposer des choix qui visent à répondre aux besoins de la très grande majorité de la population, tout en préservant la planète : travailler moins pour pouvoir travailler tous et toutes, produire moins, mais des biens et des services qui répondent à nos besoins. Nous voulons la retraite à 60 ans, la semaine de quatre jours avec 7 h de travail, des conditions de travail correctes… pour ne pas perdre notre vie à la gagner !

  • Face à la violence raciste, un front antifasciste et antiraciste !

    Samedi soir, alors que dans de nombreuses villes de France, on fêtait la victoire du PSG en Ligue des Champions, un homme d’origine tunisienne était assassiné et son voisin, un demandeur d’asile kurde, blessé par balles. L’auteur de cette attaque n’a rien caché de ses motivations. Au contraire, il a laissé plusieurs messages vidéo, racistes et islamophobes, avant et après son passage à l’acte.

    A quelques semaines d’intervalles, deux hommes, Aboubacar Cissé et Hichem Miraoui ont donc été assassinés, victimes d’individus radicalisés, racistes et d’extrême droite. Nous ne cessons de le dire, le racisme tue ! L’islamophobie tue ! Le fascisme tue !  

    Ces meurtres viennent à la suite de dizaines d’agressions, d’insultes, visant, ciblant, les communautés des anciennes colonies et en particulier les populations perçues comme issues du monde arabo-musulman. Jusqu’à présent, ces attaques (telle femme voilée attaquée dans la rue, tel autre insulté et battu parce qu’arabe ou noir) étaient passées sous silence, euphémisées. 

    Ce silence coupable, notamment de la justice, qui refuse la plupart du temps de reconnaître le caractère raciste ou islamophobe de ces agressions, mais aussi des médias, a permis non seulement à des nervis d’extrême-droite organisés mais aussi à des individus de plus en plus racistes et haineux, de passer à l’acte, jusqu’au meurtre.

    Accélération de la violence raciste

    Aujourd’hui le monde politique et médiatique condamne ce meurtre et conspue le racisme. Mais dans le même temps, Macron et son ministre de droite extrême Retailleau, continuent de mener les mêmes politiques racistes et islamophobes. 

    Ces politiques, par les discours et par les lois, écrasent et ciblent toujours les mêmes, les quartiers populaires, les musulman.es, les exilé.es. Elles nourrissent la haine et la violence. Ainsi, alors que des incidents étaient en train d’avoir lieu en marge des célébrations de la victoire du PSG, Retailleau désignait à nouveau les mêmes cibles, hurlait contre « les barbares » et la « sauvagerie » soi-disant descendue des quartiers populaires. Deux mois avant, il n’hésitait pas à crier « À bas le voile » lors d’un meeting organisé par un lobby pro-israélien.

    Dégageons les pompiers pyromanes

    La presse pointe l’existence d’un « racisme d’atmosphère », nous affirmons que le   racisme systémique et l’islamophobie d’État sont des sources majeures du racisme meurtrier et de la progression de l’extrême droite !

     Nous ne devons plus nous taire, ni reculer. Partout, dans nos quartiers, dans nos entreprises, dans nos écoles, il faut mettre un coup d’arrêt aux paroles et aux actes racistes, il faut combattre les politiques racistes de nos gouvernements et ceux qui portent le discours de l’extrême droite pied à pied.  

    La bataille pour l’égalité et la dignité de toutes et tous, dans la rue comme au travail, est centrale. C’est toute la gauche sociale et politique qui doit s’en saisir ! il faut un front antiraciste et antifasciste à la hauteur de l’enjeu !

  • Contre l’extrême droite, reprenons la rue !

    Vox en Espagne, UKIP et Reform UK au Royaume-Uni, AfD en Allemagne, Chega au Portugal, Lega et Fratelli d’Italia en Italie, PIS en Pologne, Javier Milei en Argentine, RN en France, Fidesz en Hongrie, Vlaams Belang en Belgique, FPÖ en Autriche, Parti pour la liberté aux Pays-Bas, tentative inopinée de coup d’Etat institutionnel en Corée du Sud, Bolsonaro au Brésil, et bien entendu Trump 2016 et Trump 2024 : au-delà des situations, rythmes et trajectoires nationales diverses, le cours autoritaire du capitalisme se déploie. Il laboure les régimes bourgeois dits démocratiques depuis la grande crise de 2008. L’extrême-droite fait irruption ou s’impose à petits pas. Elle connaît parfois des reflux, mais consolide partout ses positions… et, de plus en plus, arrive au pouvoir.

    Le macronisme ouvre la voie à l'extrême droite 

    Depuis quelques années, il se dit que le paysage politique français est divisé en 3 blocs de force à peu près égale.  Mais la dynamique en cours est celle d’une fusion croissante entre le bloc central néolibéral et le bloc d’extrême-droite capitalisant tranquillement sur cette dérive.

    Alternant au pouvoir, les vieux partis de gouvernement n’ont eu pour seul programme que la potion néolibérale, destructrice des acquis sociaux, qui de surcroit précipite le déclin du capitalisme national, loin des promesses bidons du « ruissellement » et de la « politique de l'offre » . 

    Cette décomposition a accouché du macronisme avec ses vieilles recettes libérales, sa technocratie devenue impuissante avec le démantèlement de l’Etat, sa suffisance de classe outrée, ses gesticulations diplomatiques, son mépris des institutions et la matraque pour toute réponse à la contestation. Canard sans tête, le macronisme incarne cet extrême-centre libéral-autoritaire qui pave le chemin à l’extrême-droite… comme dans les années 30.

    Un large bloc bourgeois réactionnaire en fusion

    De la droite du PS jusqu’à Reconquête, il mute et tente de trouver un consensus. Sa configuration est encore incertaine dans la perspective de la présidentielle de 2027. 

    Son centre de gravité se trouvera-t-il dans le macronisme radicalisé par Edouard Philippe ? Dans la résurgence de la vieille droite réactionnaire bourgeoise incarnée par Bruno Retailleau ? Dans l’extrême-droite plébéienne portée par Marine le Pen ? 

    Les différentes sensibilités s’affrontent, se reconfigurent et s’acheminent de plus en plus clairement vers la fameuse « union des droites » qui seule peut assurer une défaite profonde et durable de la gauche par l’instauration d’un régime illibéral, voire fasciste. La perpétuation d’un capitalisme zombie et écocide est à ce prix.

    Reprenons la rue !

    Contre les suppressions massives d’emplois dans l’industrie, contre l’islamophobie qui tue, contre l’offensive masculiniste, en soutien aux peuples palestinien et ukranien, il est urgent pour notre camp social de reprendre l’initiative, dans la rue comme dans les urnes, dans l’unité et la radicalité.

  • Ils ne feront pas taire la solidarité avec Palestine !

    Netanyahou, le Premier ministre israélien, a annoncé vouloir la « conquête » de Gaza. Selon l’Unicef et Le Programme alimentaire mondial 470 000 personnes y sont confrontées à « des conditions de famine », dont 71 000 enfants et plus de 17 000 mères qui ont besoin d’une « prise en charge urgente contre la malnutrition aiguë ».

    En Cisjordanie les attaques des colons et de l’armée continuent avec la destruction de maisons, de villages, et l’expulsion de leurs habitant.es.

    Tout cela est si terrifiant que même en Israël plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer le massacre des enfants palestiniens.

    Non à la dissolution d’Urgence Palestine !

    Au lieu de dénoncer ces horreurs, le gouvernement français s’en prend au mouvement de solidarité, en annonçant son intention de dissoudre Urgence Palestine, une des principales organisations de défense du peuple palestinien en France. Cette menace de dissolution provoque heureusement une réaction démocratique massive : plus de 200.000 personnes ont signé la pétition stop-dissolution.fr, des milliers se sont réunies lors d’un meeting unitaire à Paris, des rassemblements sont organisés dans de nombreuses villes.

    Il est indispensable d’organiser la résistance face à ces attaques, qui s’inscrivent dans un climat raciste et islamophobe de plus en plus violent, avec notamment l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard.

    Retailleau veut aussi dissoudre la Jeune garde 

    L’organisation antifasciste la Jeune garde est elle aussi menacée de dissolution. Cela montre à quel point le gouvernement Macron-Bayrou-Retailleau essaie de concurrencer le Rassemblement national sur le terrain du racisme et de l’autoritarisme. Si Urgence Palestine et la Jeune garde sont dissoutes, qu’est-ce qui empêchera demain d’interdire le NPA, La France insoumise, ou d’autres organisations antiracistes et démocratiques ?

    Licenciements, crise écologique et montée du fascisme

    Cette politique répressive d’une ampleur inédite s’inscrit un contexte de crise économique, avec des centaines de milliers de suppressions d’emplois en France et en Europe, de catastrophe écologique, de montée de l’extrême droite et des guerres dans le monde.

    Il y a urgence à mettre un coup d’arrêt à la marche à la barbarie, aux politiques militaristes, et urgence à soutenir les résistances face à l’impérialisme, pour un monde sans guerre et sans exploitation.

    Voilà pourquoi nous devons manifester partout le samedi 17 mai, contre l’interdiction d’Urgence Palestine et de la Jeune garde et pour l’arrêt du génocide à Gaza, pour la libération de la Palestine.

  • Combattre l'islamophobie, une urgence vitale !

    Il s’est levé tôt pour nettoyer la mosquée de La Grand-Combe avant la prière du vendredi. Un inconnu est entré, lui a demandé de lui apprendre la prière et l’a brutalement assassiné d’une cinquantaine de coups de couteau. Il s’appelait Aboubakar Cissé. Et ce 28 avril 2025, l’islamophobie l’a tué. 

    Le NPA exprime sa profonde tristesse et sa colère après cet attentat islamophobe. Nos pensées vont aux proches de la victime, à la communauté musulmane de La Grand-Combe et à toutes les personnes touchées par ce drame. Nous leur exprimons notre solidarité et notre soutien.

    L’islamophobie tue

    Le tueur dit n'avoir « ‎­pas tué un musulman, mais la première personne qu'il avait trouvée‎­. ‎­» D’après son avocat, « ‎­‎­‎­Sur le crime, sur la mosquée, c'est comme s'il ne se souvenait de rien, comme s'il ne savait rien de tout ça. Il dit qu'il s'est levé avec la conviction qu'il devait tuer quelqu'un. ‎­» Mais il n'a pas tué la première personne croisée au hasard dans la rue. Il s'est rendu dans une mosquée, il a crié pendant son passage à l’acte des insultes contre l’islam, il a cherché à humilier sa victime et sa foi en plus de le tuer. Impossible de nier la dimension islamophobe de ce meurtre.

    L’islamophobie d’État en accusation

    L’attitude de Bruno Retailleau est révélatrice de l’islamophobie portée par le gouvernement. Son refus de réagir rapidement, de se rendre sur les lieux, de reconnaître l’islamophobie du crime, son incapacité à prononcer le nom de la victime, tout en lui transpire le mépris pour les vies musulmanes. Plus largement, on ne peut pas isoler ce terrible meurtre de la campagne islamophobe menée par toute une partie du spectre politique et médiatique. La multiplication des lois et mesures visant les musulman·es créé un climat qui légitime le racisme antimusulman et encourage les passages à l’acte.

    Pour une mobilisation antiraciste à la hauteur des enjeux

    Les premières mobilisations à la suite du meurtre d’Aboubakar Cissé témoignent de la possibilité d’un sursaut. Notre camp social doit prendre la mesure de la situation. L’islamophobie est aujourd’hui un tapis roulant vers la fascisation. Les lois et politiques islamophobes augmentent indéfiniment la répression et l’invisibilisation des musulman·ne·s et elles sont un combustible pour les violences racistes. Elles sont aussi le vecteur d’attaques contre l’ensemble des libertés publiques et elles pavent la voie pour l’extrême droite. 

    Fidèle à notre orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA-A appelle à construire des mobilisations les plus massives possibles, sur des bases de rassemblement. Nous défendons qu’on ne pourra faire reculer réellement l’islamophobie qu’en remettant en cause tout ce qui lui donne légitimité ― à commencer par la loi de 2004 d’interdiction du voile dans les établissements scolaires, socle de l’islamophobie institutionnalisée. 

    Les mobilisations du 11 mai doivent marquer un élargissement et une radicalisation de nos mobilisations, être un jalon pour la constitution d’une coordination de la lutte contre l’islamophobie.

  • Stop à la casse des emplois, construisons la résistance !

    Bien qu’on en parle moins, le rythme des suppressions d’emplois ne s’est ralenti dans aucun secteur. Avec les réformes des dernières années, le gouvernement a donné au patronat les moyens de licencier sans bruit : entre plan de départs volontaires, fin des contrats précaires et ruptures conventionnelles collectives, ce sont des plans de licenciements qui ne disent pas leur nom.

    Individualiser les salarié.es pour atomiser les résistances permet aux employeurs de diluer la confrontation et de limiter les mobilisations. Pourtant, comme à Poissy ou Vencorex, des salarié.es essayent de résister et de construire la grève, avec leurs syndicats.

    Le repreneur de Vencorex, une entreprise chinoise, récupèrera les brevets industriels mais va laisser les pouvoirs publics se débrouiller avec les 76 000 tonnes de déchets chimiques, dont 30 000 tonnes de dioxine, enfouis autour de l’usine.

    Il ne gardera que 50 salarié.es sur 450 et par effet domino ce sont environ 6 000 emplois qui sont en danger dans le bassin d’emploi !

    En France, 500 000 les emplois pourraient être détruits dans les mois qui viennent.

    Si on les laisse faire, ils détruiront nos vies et la planète

    Partout dans le monde, les populations subissent de plein fouet les conséquences des guerres, du pillage des ressources et du changement climatique. C’est ce qui pousse sur les routes de l’exil des millions de personnes.

    Dans les pays impérialistes, licenciements, casse des services publics, destruction de la sécurité sociale… sont autant de moyens de récupérer sur notre dos de quoi enrichir encore plus les patrons et gaver les actionnaires.

    Partout les capitalistes imposent leurs politiques mortifères par la répression et l’autoritarisme. Dans plusieurs pays, des droites fascisantes ont été portées au pouvoir pour atteindre cet objectif.

    Face à la violence de classe, construisons la résistance populaire !

    Si nous voulons vivre dignement sans saccager la planète, il va falloir s’affronter aux classes dominantes. Leur politique est illégitime : nous devons dire stop à la guerre, à la casse sociale et à la destruction de l’environnement.

    Nous avons face à nous les forces qui défendent l’ordre établi pour perpétuer un système en fin de course : le capitalisme. Pour résister et imposer d’autres choix, nous devons être solidaires et organisé.es.

    Des résistances existent, elles doivent converger, s’organiser, se renforcer !

    À l’occasion du 1er mai, faisons entendre la voix des travailleuses et des travailleurs, de tou.tes les opprimé.es, de tou.tes celles et ceux qui subissent la violence du système capitaliste, guerrier, raciste, sexiste et autoritaire.

    Par-delà les frontières, soyons des millions dans les rues, solidaires et déterminé.es face à l'extrême droite, pour en finir avec le capitalisme et pour changer le monde !