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Macron, un président ami-ami avec l’extrême droite !

En se mettant en scène avec différents interlocuteurs, mardi 13 mai sur TF1, Macron a cherché à réinvestir le devant de la scène avec toujours ses vieilles recettes.

Face à Sophie Binet, il est dans la confrontation et refuse toutes ses propositions ; il hausse même le ton. Face à Robert Ménard, il instaure un vrai dialogue, cherche des accords.

On est habituéEs, Macron n’arrête pas de dérouler le tapis rouge à l’extrême droite. Hier la liste a été longue : soutien à l’interdiction du port du voile dans le sport, durcissement des politiques migratoire et carcérale, plus de droits pour les polices municipales. Il a même validé la proposition de rendre effectives toutes les peines de prison, quitte à louer des places à l’étranger. Parions que pour son ami Depardieu ou ses collègues Le Pen et Sarkozy il n’en sera sûrement pas question.

Macron continue ses mesures antisociales : rien contre les licenciements, rien pour les salaires ; pas de nationalisation d’Arcelor ou Vencorex ; maintien de la réforme des retraites, continuation de la ligne budgétaire basée sur la réduction des dépenses ; remise en cause du statut des fonctionnaires des collectivités territoriales et des hôpitaux. Le seul impôt qu’il envisage d’augmenter, c’est le plus injuste : celui sur la consommation.

À l’écouter son bilan est celui d’un président qui n’a eu que des succès, qui a fait reculer la pauvreté et avancer la démocratie, qui organise des Jeux Olympiques, reconstruit Notre-Dame... Le bilan d’un président qui n’exclut pas un troisième mandat en 2032. Pourtant son bilan est celui du mépris envers les classes populaires et les minorités. Son bilan, c’est celui de la répression, d’un président qui n’avance qu’à coups de 49.3 et de LBD et qui a permis à l’extrême droite de progresser comme jamais.

Un président qui n’a plus ni projet, ni majorité, ni légitimité. Qui se présente comme dernier rempart contre l’extrême droite et « en même temps » lui déroule le tapis rouge et tente de dissoudre la Jeune Garde ; qui affirme condamner les dernières actions de Netanyahou à Gaza et « en même temps » refuse de reconnaître le génocide et soutient la dissolution d’Urgence Palestine.

Nous continuerons à construire les mobilisations contre ses politiques qui aggravent la situation sociale, démocratique et écologique.

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