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Contre l’extrême droite, reprenons la rue !

Vox en Espagne, UKIP et Reform UK au Royaume-Uni, AfD en Allemagne, Chega au Portugal, Lega et Fratelli d’Italia en Italie, PIS en Pologne, Javier Milei en Argentine, RN en France, Fidesz en Hongrie, Vlaams Belang en Belgique, FPÖ en Autriche, Parti pour la liberté aux Pays-Bas, tentative inopinée de coup d’Etat institutionnel en Corée du Sud, Bolsonaro au Brésil, et bien entendu Trump 2016 et Trump 2024 : au-delà des situations, rythmes et trajectoires nationales diverses, le cours autoritaire du capitalisme se déploie. Il laboure les régimes bourgeois dits démocratiques depuis la grande crise de 2008. L’extrême-droite fait irruption ou s’impose à petits pas. Elle connaît parfois des reflux, mais consolide partout ses positions… et, de plus en plus, arrive au pouvoir.

Le macronisme ouvre la voie à l'extrême droite 

Depuis quelques années, il se dit que le paysage politique français est divisé en 3 blocs de force à peu près égale.  Mais la dynamique en cours est celle d’une fusion croissante entre le bloc central néolibéral et le bloc d’extrême-droite capitalisant tranquillement sur cette dérive.

Alternant au pouvoir, les vieux partis de gouvernement n’ont eu pour seul programme que la potion néolibérale, destructrice des acquis sociaux, qui de surcroit précipite le déclin du capitalisme national, loin des promesses bidons du « ruissellement » et de la « politique de l'offre » . 

Cette décomposition a accouché du macronisme avec ses vieilles recettes libérales, sa technocratie devenue impuissante avec le démantèlement de l’Etat, sa suffisance de classe outrée, ses gesticulations diplomatiques, son mépris des institutions et la matraque pour toute réponse à la contestation. Canard sans tête, le macronisme incarne cet extrême-centre libéral-autoritaire qui pave le chemin à l’extrême-droite… comme dans les années 30.

Un large bloc bourgeois réactionnaire en fusion

De la droite du PS jusqu’à Reconquête, il mute et tente de trouver un consensus. Sa configuration est encore incertaine dans la perspective de la présidentielle de 2027. 

Son centre de gravité se trouvera-t-il dans le macronisme radicalisé par Edouard Philippe ? Dans la résurgence de la vieille droite réactionnaire bourgeoise incarnée par Bruno Retailleau ? Dans l’extrême-droite plébéienne portée par Marine le Pen ? 

Les différentes sensibilités s’affrontent, se reconfigurent et s’acheminent de plus en plus clairement vers la fameuse « union des droites » qui seule peut assurer une défaite profonde et durable de la gauche par l’instauration d’un régime illibéral, voire fasciste. La perpétuation d’un capitalisme zombie et écocide est à ce prix.

Reprenons la rue !

Contre les suppressions massives d’emplois dans l’industrie, contre l’islamophobie qui tue, contre l’offensive masculiniste, en soutien aux peuples palestinien et ukranien, il est urgent pour notre camp social de reprendre l’initiative, dans la rue comme dans les urnes, dans l’unité et la radicalité.

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