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Actualités nationales... - Page 206

  • G7 environnement à Metz : « Ils sont 7, nous sommes 7 milliards ! »

    Les 5 et 6 mai, un G7 réunira à Metz les ministres de l’Environnement des 7 pays les plus riches de la planète. Mais leurs grand-messes médiatiques ne font plus illusion et, contre l’inaction criminelle des gouvernements, une mobilisation internationale pour la justice écologique et sociale se tiendra demain samedi 4 mai.

    Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, pollutions massives, épuisement des ressources naturelles… En saccageant la planète, le capitalisme mène l’humanité à sa perte. Dans ce cadre, ce G7 environnement ne sert qu’à perpétuer le système et à préserver les intérêts des grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle ou des transports, responsables des émissions de gaz à effets de serre.

    Pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes – la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits –, il faut en finir avec le pouvoir des actionnaires, les exproprier et décider démocratiquement de partager les richesses, de produire ce dont nous avons besoin en prenant soin de la planète et de ses habitantEs.

    Le NPA sera présent à la mobilisation à Metz le samedi 4 mai, avec notamment la participation de sa porte-parole Christine Poupin, et appelle à y être nombreuses et nombreux (à 15h aux Arènes de Metz, départ de la Marche, et à 17h place de la République, AlterG7 Environnement). Les mobilisations, importantes depuis des mois, doivent y converger car justices sociale et écologique sont liées : « Fin du monde, fin du mois, même système, même combat ! ».

    Montreuil, le vendredi 3 mai 2019

  • Le 26 mai, touTEs ensemble pour l’interdiction des LBD et des grenades mutilantes...

    « Vous avez 19 personnes devant vous et vous n’avez que 26 yeux qui vous regardent.
    Faites le compte, il y a un problème », c’est par ces mots que Jérôme Rodriguès a commencé son intervention lors de la création du « collectif des mutiléEs pour l’exemple », dimanche 28 avril à Gennevilliers.
    Une initiative importante des victimes pour relancer la campagne d’interdiction de l’utilisation des lanceurs de balles de défense 40 (LBD), des GLI-F4, essentiellement composées de TNT, et des grenades de désencerclement.

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  • Droit d’informer et liberté de la presse dans le viseur de la Macronie...

    Nous avions évoqué, la semaine passée, l’arrestation du journaliste indépendant Gaspard Glanz, le 20 avril à Paris. Depuis, d’autres événements sont venus confirmer que nous assistons à un phénomène global de remise en question du droit d’informer et de la liberté de la presse, un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui a connu une accélération considérable depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

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  • Benalla, un an déjà...

    « Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd’hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er Mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes. » 
    En publiant ce tweet au soir du 1er mai 2018, Macron ne se doutait pas qu’il lui reviendrait en pleine figure, tel un boomerang, à la fin du mois de juillet.
    Car davantage qu’à un McDo incendié, c’est au nom d’Alexandre Benalla qu’est irrémédiablement associée la date du 1er mai 2018, jour où la petite frappe de Macron s’en est pris physiquement à des manifestantEs, au Jardin des plantes et place de la Contrescarpe. 

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  • La violence c’est celle du gouvernement : pas de flics dans les écoles !

    Depuis plus de 6 semaines l’élan des mobilisations contre les projets de Blanquer, initiées à Nantes, Angers, Le Havre, puis relayées par les autres académies, en particulier en région parisienne, a été très largement relativisé voire invisibilisé dans les médias et la communication du gouvernement.
    Par contre, samedi 13 avril et lundi 15 avril, tous les médias se sont précipités à Saint-Denis pour développer un sujet qui leur est cher : la violence à l’école. 

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  • Élections dans l’État espagnol : la victoire du PSOE ne règle rien...

    Le Parti socialiste ouvrier (!) espagnol apparaît comme le net vainqueur des élections de dimanche.
    Avec 7, 5 millions de voix (29%) et 123 députés (sur 350), il récupère la place de premier parti au congrès des députés. Il devance très nettement le parti traditionnel de la Droite espagnole, le PP qui s’effondre et perd plus de la moitié de ses élus (17% et 66 députés).
     

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  • Soutien à nos camarades antifascistes contre la répression !

    Le 18 avril, des militants antifascistes ont été arrêtés suite à une plainte déposée par des militants d’extrême droite. Une plainte qui fait suite à une confrontation entre, d'une part, militants antifascistes et, d'autre part, fascistes des groupuscules Génération identitaire, Zouaves Paris et Milice Paris. À l’heure actuelle, plusieurs d’entre eux sont toujours en détention, dans l’attente d’un procès.

    Le gouvernement, qui s’en prend violemment depuis plusieurs mois aux mobilisations sociales et aux manifestations, semble ainsi déterminé à également cibler les antifascistes. Comme ces derniers l’ont affirmé dans un communiqué, « les antifascistes sont une fois de plus la cible d'un acharnement judiciaire qui s'inscrit dans une criminalisation croissante des mouvements sociaux ». 

    À l’heure où des courants d’extrême droite sont aux portes du pouvoir, voire directement au pouvoir, dans nombre de pays, et que la rhétorique et les propositions de l’extrême droite ont été adoptées par bien des partis et des gouvernements dits « républicains », la lutte contre le poison fasciste est d’une brûlante actualité. Et les postures de Macron et des siens ne font guère illusion, eux dont les politiques antisociales et anti-migrantEs font le lit de l’extrême droite. 

    Le NPA, qui a lui-même été confronté à ces groupuscules, rappelle son attachement viscéral à la lutte antifasciste, et sa disponibilité pour la construction des nécessaires fronts contre l’extrême droite et la menace mortelle qu’elle représente pour notre camp social. 

    Le NPA exprime sa pleine solidarité avec les militants emprisonnés, et participera à toutes les initiatives en défense de nos camarades antifascistes, contre la répression d’État. 

    Montreuil, le 28 avril 2019

    Cagnotte en ligne sur lepotcommun.fr

  • Patronat et gouvernement ne cèdent rien : le 27 avril et le 1er mai, prenons la rue !

    « Incendie de Notre-Dame : la vieille dame aura aidé le jeune président de la République à s’entourer d’histoire et de sacré » : ces mots de Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, sont une illustration parmi bien d’autres de la capacité des soutiens d’Emmanuel Macron à raconter quantité d’énormités. Le mouvement des Gilets jaunes, par son irruption sur la scène sociale et politique, a beau contribuer depuis plus de cinq mois maintenant à faire entendre fortement la colère et la détermination d’importantes fractions des classes populaires jusqu’ici invisibilisées, certains continuent de n’y rien comprendre, ou de faire semblant de n’y rien comprendre.

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  • Conférence de presse de Macron : tout ça pour ça ?

    Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse de Macron, supposée être la conclusion du « grand débat » et, par là-même, la réponse aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. Dès le début, la messe a été dite quand Monsieur Blabla, au bout de quelques minutes, a annoncé que « les orientations menées depuis deux ans sont bonnes. Elles doivent donc être préservées, poursuivies et intensifiées... ». Macron a donc rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale.

    Rejet en bloc de toute mesure permettant une plus grande démocratie, à part quelques aménagements institutionnels de l’existant… Refus de toute réforme permettant plus de justice fiscale et donc une autre répartition des richesses, avec – cerise sur le gâteau – un plaidoyer en défense de la suppression de l’ISF ! Rien – ou presque – non plus sur le pouvoir d’achat, même s’il va réindexer sur l’inflation les petites retraites. Rien de concret sur l’urgence écologique et climatique. Et rien sur la répression et les violences policières. Enfin, concernant les services publics, Macron veut nous faire croire qu’il va faire mieux avec moins d’argent et moins de postes… En revanche, pour Macron, digne exécutant des désirs du Medef, il faudra désormais travailler plus et plus longtemps ! Au passage, on notera les clins d’œil appuyés à l’électorat d’extrême droite, avec les discours belliqueux contre l’ « islam politique » et l’insistance sur la nécessité de se « protéger » derrière des frontières, celles-là même qui tuent des milliers de migrantEs chaque année en Méditerranée.

    Fidèle à sa morgue et à son mépris habituels, Macron reste donc droit dans ses bottes. Ce n’était pas une conférence de presse, mais un véritable appel pour descendre à nouveau dans la rue ces prochains jours : à commencer par ce samedi 27 avril, lors d’une manifestation de convergences entre militantEs syndicaux de la CGT, Gilets jaunes, associations et partis politiques. Puis, après la journée de mobilisation du 1er mai, le 9 mai, journée de grève de toute la fonction publique, qui marquera une nouvelle étape dans la mobilisation, pour qu’enfin notre colère et nos revendications soient entendues et que Macron remballe toute sa politique.

    Montreuil, le 25 avril 2019.