Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets Jaunes.
Des interpellations qui ont eu lieu au cours d’une journée une nouvelle fois particulièrement violente, au cours de laquelle les journalistes n’ont pas été épargnés.
Actualités nationales... - Page 207
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Assez de répression contre les journalistes !
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Alexis Kraland, Gaspard Glanz... Assez de répression contre les journalistes !
Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets jaunes. Des interpellations qui semblent être l’un des résultats de la loi dite « anticasseurs » qui permet d’empêcher des gens de manifester sur simple supposition d’intentions. En témoignent les motifs invoqués pour les interpellations…
La police a ainsi considéré que la caméra d’Alexis Kraland était une « arme par destination » et que la présence de Gaspard Glanz dans la manifestation constituait une « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ». Serait-il donc devenu interdit de se rendre en manifestation et d’y aller avec un appareil photo ?
La non détention d'une carte de « journaliste professionnel » n'est pas une raison de les empêcher de travailler, et le fait qu'ils soient des journalistes « engagés » non plus. La police n’a certainement pas à décider quel journaliste a le droit de faire son travail !
Alexis Kraland est sorti après 8 heures de garde à vue et n’a donc pas pu couvrir la manifestation. Gaspard Glanz a passé 48 heures en garde à vue, son procès est prévu pour octobre et que d’ici là il lui est interdit de couvrir les manifestations à cause… d'un doigt d'honneur qui lui vaut inculpation pour « outrage à agent ».
L'arrestation de Gaspard Glanz n'a rien à voir avec ce prétexte. La raison de cet acharnement est que ce journaliste dérange, que ses vidéos ont mis à mal le gouvernement en dévoilant une partie des actions d’Alexandre Benalla il y a un an, qu’elles ont servi à montrer les violences policières et à démasquer des policiers infiltrés en manifestation et déguisés en journalistes.
Le gouvernement veut des journalistes à sa botte et cherche à limiter le droit d'informer et la liberté d'expression pour tous les autres. Le NPA, à l’instar des syndicats de journalistes et de nombreuses sociétés de rédaction, tient à apporter son soutien à Alexis Kraland et à Gaspard Glanz, ainsi qu'à tous les journalistes de terrain qui subissent d'une manière ou d'une autre la répression. Nous exigeons le retrait de la loi dite « anticasseurs », et dénonçons la dérive autoritaire de ce gouvernement qui réprime les manifestations et toutes celles et ceux qui osent dénoncer sa politique, et qui limite gravement la liberté de la presse.
Montreuil, le 23 avril 2019
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Le samedi 27 avril, syndicats, Gilets jaunes et militantEs associatifs et politiques pour une riposte générale !
À quelques jours du 1er Mai, journée internationale de lutte du monde du travail, l’appel lancé au départ par des fédérations et unions départementales de la CGT à se retrouver à Paris lors de l’Acte 24 des Gilets Jaunes est une date importante. Acte de convergence, il s’agit du premier appel national lancé en commun par des organisations syndicales, des Gilets Jaunes, des associations, personnalités et partis politiques.
Il y a urgence à réussir un véritable « touTEs ensemble » pour remporter enfin une victoire contre Macron et son gouvernement des riches. À nos résistances éparpillées, le gouvernement oppose l’offensive centralisée de la répression policière et judiciaire qui brise des vies, l’offensive centralisée des lois qu’il fait voter par sa majorité aux ordres, l’offensive idéologique qui vise à discréditer toute forme de contestation issue de la jeunesse, des salariéEs, des privéEs d’emploi, des quartiers populaires ou des retraitéEs, avec ou sans gilets.
Cet appel exprime la détermination de celles et ceux qui sont mobilisés depuis des mois, et pas seulement le samedi, sur les ronds-points, dans les grèves, dans les blocages, dans les occupations : se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun, le gouvernement du Medef et des plus fortunés. Il s’agit donc de construire une contre-offensive qui porte nos exigences communes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs : avec une autre répartition des richesses par des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux, par le développement des services publics d’éducation, de santé, de la dépendance, du logement et des transports dans les quartiers populaires et les territoires ruraux, nous ne réclamons que notre dû et le droit de décider de l’usage du produit de notre travail.
Nous avons besoin de réussir la manifestation nationale de ce samedi 27 avril à Paris, et de préparer le 1er mai et le 9 mai, journée de grève dans toute la fonction publique, pour renforcer les luttes entamées par les enseignantEs et les parents d’élèves contre les réformes de Blanquer et par les hospitalierEs contre la casse de l’hôpital. L’enjeu de ces prochains jours est bien de préparer la suite : l’élargissement des luttes, en particulier par les grèves, pour bloquer le pays. C’est pourquoi le NPA, avec en particulier la présence de Philippe Poutou, sera présent à cette manifestation qui partira à 13h de Montparnasse.
Montreuil, le mardi 23 avril 2019
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27 avril : pour une convergence Gilets jaunes, Gilets rouges, associatifs et politiques !
Il y a trois semaines, dix structures de la CGT (les fédérations des Industries chimiques et du Commerce et services, les Unions départementales 94, 04, 59, 41, 66, 95, 18 et 13) ont pris l’initiative de lancer un appel à une manifestation nationale le samedi 27 avril à Paris.
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Éducation nationale : après le bouillonnement d’actions, ancrer la grève pour gagner !
Après une période marquée par une mobilisation que l’on n’avait pas vu venir, et alors que deux zones sont désormais en vacances, un bilan d’étape s’impose, afin de tenter de fixer des perspectives communes pour la rentrée de toute l’éducation.
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Drague chez les curés...
Nathalie Loiseau, tête de liste macronienne aux élections européennes, s’est rendue les 14 et 15 avril à la Réunion.
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Stopper la répression, étendre les mobilisations, converger contre Macron...
Pour certains éditorialistes, ce devait être un « tournant » dans le quinquennat de Macron.
Mais l’allocution télévisée du président n’a pas eu lieu, et ce sont les images de l’incendie de Notre-Dame qui ont, durant plusieurs heures, envahi les écrans.
Certains ont cru bon, notamment du côté de la majorité, de vouloir décréter une « trêve » politique, au nom de « l’unité nationale ».
Comme si toutes les occasions étaient bonnes pour gagner un peu de temps face à une contestation sociale protéiforme et inédite à laquelle on sait que le gouvernement, même si l’on ne connaît pas à l’heure où ces lignes sont écrites les mesures précises que Macron entendait annoncer, n’accordera au mieux que quelques miettes à la population, sans revenir sur son projet antisocial global. -
Stopper la répression, étendre les mobilisations, converger contre Macron...
Pour certains éditorialistes, ce devait être un « tournant » dans le quinquennat de Macron.
Mais l’allocution télévisée du président n’a pas eu lieu, et ce sont les images de l’incendie de Notre-Dame qui ont, durant plusieurs heures, envahi les écrans.
Certains ont cru bon, notamment du côté de la majorité, de vouloir décréter une « trêve » politique, au nom de « l’unité nationale ».
Comme si toutes les occasions étaient bonnes pour gagner un peu de temps face à une contestation sociale protéiforme et inédite à laquelle on sait que le gouvernement, même si l’on ne connaît pas à l’heure où ces lignes sont écrites les mesures précises que Macron entendait annoncer, n’accordera au mieux que quelques miettes à la population, sans revenir sur son projet antisocial global. -
Notre-Dame : les conséquences tragiques d’une politique incendiaire...
Le lundi 15 avril 2019 restera dans l’histoire comme le jour ou Notre-Dame de Paris fut ravagée par les flammes.
À l’heure où nous écrivons ces lignes l’incendie semble maitrisé et seuls quelques foyers résiduels restent contenus par les pompiers, craignant des risques de reprises.
Il faudra en réalité attendre plusieurs jours ou semaines pour connaitre l’étendue des pertes et dommages causés par l’incendie, l’effondrement de la charpente et de la flèche, mais également les conséquences des centaines de litres d’eau déversés pour éteindre les flammes sur la structures et les œuvres n’ayant pu être évacuées. -
Le scandale de la hausse du prix de l’électricité...
Le gouvernement s’apprête à augmenter le prix du tarif réglementé d’EDF de 6 % en juin prochain.
Il avait renoncé à l’augmenter en février dernier, sous la pression du mouvement des Gilets jaunes.