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Actualités 06... - Page 7

  • Prochainement...

    Journée internationale de  lutte
    contre les violences faites aux femmes
    samedi 23 novembre 2024
    14 h 00, place de la Libération, Nice
                                                        
                                                 
    Femme, Vie, Liberté : tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !

    Les viols perpétrés sur Gisèle Pélicot par des «messieurs tout le monde», les “révélations” sur l’iconique Abbé Pierre, démontrent l’imprégnation profonde de la culture du viol. La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).


    En 2024 nous en sommes là : découvrir que les violences faites aux femmes, aux enfants, aux personnes LGBTQIA, sont partout ; perpétrées par des hommes «ordinaires ou des personnalités préférées des Français·es.



    Le samedi 23 novembre, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier : victimes des violences machistes, celles qui luttent, celles qui, avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.



    La violence patriarcale s’exerce partout, contre les femmes, des enfants et des personnes LGBTQIA+. Où l’on vit, où l’on travaille, où l’on étudie, dans la rue, dans les transports, dans les établissements de soins, les lieux de culture, de loisirs...

    Les plus touchées par ces violences sexistes, dont les violences économiques aux conséquences dramatiques, sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : femmes victimes de racisme, migrantes, sans papiers, précarisées, en situation de handicap, lesbiennes, bi ou trans, femmes en situation de prostitution ou victimes de l’industrie pornocriminelle.

    La progression de l’extrême-droite en Europe est un grave danger pour les femmes. Partout où l’extrême-droite et une partie de la droite extrême sont au pouvoir, elles sont les premières victimes de politiques réactionnaires. Le RN n’utilise la lutte contre les féminicides qu’au service de son racisme et de sa xénophobie.

    En France, malgré le sursaut populaire, le danger de l’accession de l’extrême-droite au pouvoir n’est pas écarté.


    INACTION GOUVERNEMENTALE

    Le Collectif s'inquiète d'un gouvernement des plus réactionnaire dont jamais autant de ministres n'ont voté contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ alors que la «grande cause du quinquennat» de Macron, s’est soldée par l’éviction du juge Durand de la CIIVISE, le soutien à Depardieu et autres agresseurs présumés, la baisse des budgets dédiés à l'égalité entre les femmes et les hommes, des menaces de couper les subventions aux associations féministes.

    Les violences et l’impunité des agresseurs persistent et trop souvent encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite.

     Les violences faites aux femmes, aux personnes LGBTQIA+ et aux enfants doivent être une priorité politique nationale.

    Les rapports du Haut Conseil à l’Égalité alertent sur les violences et l’évolution  inquiétante du sexisme. Celui de 2018 sur les violences obstétricales et gynécologiques a proposé de nombreuses recommandations pour enrayer le phénomène, mais à ce jour aucune n’a été mise en place.

    Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons continueront de perpétrer des violences.


    En France, les chiffres parlent d’eux-mêmes :

    - les féminicides continuent d'augmenter (103 femmes mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2023 et plus de 110 à la fin novembre 2024)

    - 213 000 femmes sont victimes de violences dans leur couple

    - 97,3 % des agresseurs sont des hommes

    - Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences ; elles représentent pourtant 21% des féminicides

    - 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public

    - 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe

    - Une femme est victime de viol ou tentative de viol toutes les 2 minutes 30, un enfant toutes les 3 minutes.

    - Plus de 5 millions d’adultes en France déclarent avoir été victimes de pédocriminalité

    - 1/3 des femmes subissent du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail

    - 80% des femmes en situation, de handicap ont été victimes de violences

    - 28,5% de salaire en moins, tous temps de travail confondus


    - environ 160.000 enfants sont agressés sexuellement chaque année. 70 % des plaintes déposées pour des violences sexuelles infligées aux enfants font l’objet d’un classement sans suite. L’agresseur est le plus souvent un proche.


    Nous exigeons :


    - une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.

    - les 2,6 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre.


    Cette loi déclinera de nouveaux droits dans le monde du travail : la prise en compte d’un congé d’urgence en faveur des victimes, départ des agresseurs pas des victimes . La mobilité géographique sera facilitée si les victimes la souhaitent. La loi-cadre intégrale prendra en compte aussi tous les aspects de la lutte contre les violences faites aux femmes  :

    - la prévention et la sensibilisation de la population

    - l’accompagnement des victimes dans l'emploi, la santé, le parcours judiciaire

    - des sanctions et des suivis socio-judiciaires des agresseurs avec des programmes spécifiques

    - des tribunaux dédiés aux violences sexistes et sexuelles composés de magistrat·es formé·es et motivé·es, ayant des compétences à la fois pénales et civiles

    Un continuum de mesures pour faire face au continuum des violences.

        Nous exigeons aussi :

    - l’abrogation de la contre-réforme des retraites, qui précarise particulièrement les femmes
     
    - l’égalité salariale, dont on est toujours loin

    - la fin des temps partiels imposés



    Collectif Droits des Femmes 06

  • Le Repli, Cannes...

    Le Repli est un film manifeste qui interroge le glissement sécuritaire du discours devenu dominant, de l’ État francais et dénonce la dérive identitaire qui l'accompagne.

    Indigné par la violence d’un État qui hiérarchise ses citoyens, Joseph Paris met en évidence le phénomène du repli identitaire raciste en décortiquant le discours médiatique et politique sur cinq

    décennies. Il va à la rencontre de citoyens pris pour cibles des politiques dites de sécurité, d'intellectuels qui analysent le recul des libertés publiques et d'activistes qui tentent d' y résister . Confrontant l'actualité à l'archive, Le Repli s’ intéresse à la manière dont ce type de discours sert à justifier le recul des libertés publiques en France.

    C’est un film engagé, écrit à la première personne, qui éclaire et met en alerte.

    Lire la suite

  • Toutes et tous en grève et en manifestation le 1er octobre !

    Pour nos salaires, nos services publics
    et l’abrogation de la contre-réforme des retraites

    Pour la défense de notre École publique

    Toutes et tous en grève et en manifestation
    le 1er octobre

    10 h 00 place Masséna à Nice

    Macron méprise la démocratie et le verdict des urnes en nommant un premier ministre de droite sous surveillance du RN. Il cherche, au prix de la compromission avec l’extrême droite, à empêcher toute véritable politique alternative afin d’assurer la « stabilité » de ses politiques néolibérales violentes contre les classes populaires et les services publics.

    Face à cette radicalisation autoritaire, l’urgence est à la mobilisation par la grève et la manifestation pour gagner des avancées sociales à commencer par l’abrogation de la contre-réforme des retraites et l’augmentation des salaires et des pensions et pour exiger une autre politique pour notre école publique afin de répondre à la profonde crise qui touche cette institution essentielle pour la population.

  • Veillée pour un cessez le feu effectif à Gaza...

    Samedi 14 septembre 2024 à partir de 20 h 00
    promenade des Anglais, Nice, au niveau de la plage des Galets, face au Mc Do.

    Projection de vidéos, prises de parole sur le génocide en cours
    pour exiger la fin immédiate de toute action militaire.
    Appel à actions: boycott, sanctions internationales, arrestation
    et jugement des criminels de guerre et contre l'humanité.