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  • Contre la loi Sécurité globale...

    samedi 30 janvier 2021
    Nice à 14h à la gare SNCF
    Cannes à 15h à la gare SNCF

    MANIFESTONS pour l'abrogation totale 
    DE LA LOI « SÉCURITÉ GLOBALE »
    et des autres lois liberticides,

    MOBILISONS-NOUS POUR LES DROITS ET LES LIBERTÉS

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    La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale, et 30 associations, syndicats et forces politiques des Alpes-Maritimesappellent samedi 30 janvier à une nouvelle Marche des libertés contre les lois liberticides : 

    •      Nous exigeons le retrait de la loi « Sécurité globale », du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) et de la loi « confortant le respect des principes républicains » précédemment nommée « contre le séparatisme ».

    •      Nous refusons la multiplication de mesures faisant reculer le droit à l'information. En particulier celui d’informer sur les violences policières avec la sélection des journalistes instaurée par le SNMO.

    •      Nous rejetons la généralisation sans fin des dispositifs de surveillance comme les drones et les caméras piétons. Mais aussi l’extension du fichage des opinions politiques ou syndicales, des convictions philosophiques ou religieuses, des données de santé, des habitudes de vie ou de l’activité sur les réseaux sociaux des personnes en raison d’activités prétendument susceptibles d’atteinte à la sécurité publique.

    •      Nous condamnons la logique de la loi « confortant le respect des principes républicains » qui stigmatise les populations musulmanes et remet en cause les principes de la liberté d’association et de la loi de 1905 instaurant la laïcité.

    •      Nous nous opposons à la volonté des autorités locales de faire de Nice une « ville modèle » de la surveillance globale et du délire sécuritaire qui en résulte à coup de « smart city », de « Reporty », de drones et de caméras de reconnaissance faciale ou d’émotions !

    Malgré la mobilisation de très grande ampleur déployée dans un contexte d'état d'urgence sanitaire, de confinement et de couvre-feu depuis le mois de novembre 2020 (500 000 manifestant·e·s en France, le 28 novembre), le gouvernement et les parlementaires de la majorité et de l’opposition de droite se sont contenté·es d’effets d’annonce sans aucune conséquence concrète.

    Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés,

    nous défendrons sans relâche nos droits et nos libertés.

    Premiers signataires : AFPS 06 – Alternatiba 06 – ANV-COP21 Nice – ATTAC 06 – DAL 06 – Fakir 06 - Gilets Jaunes 06 – Greenpeace 06 - LDH 06 – Libre pensée 06 – Mouvement de la PAIX 06 – MRAP 06 – Nice au Coeur - Tous Citoyens - Uni.e.s Nice - CGT Educ’Action 06 – FSU 06 – SAF 06 – SM section Tribunal de Nice - SNJ-CGT 06 - Solidaires 06 – UD-CGT 06 – EELV 06 – Ensemble! 06 – France Insoumise 06 – Génération.s 06 – NPA 06 – PCF 06 – PS 06 - Rassemblement ViVA!

  • Blanquer et le gouvernement ont raté leurs examens, qu’ils dégagent !

    La situation sanitaire ne cesse de se dégrader avec la diffusion massive des nouveaux variants anglais et sud-africain. Il y a de fortes chances que nous arrivions à une explosion des contaminations et à une saturation des hôpitaux à moyen terme. C’est le résultat d’une politique désastreuse de la part du gouvernement depuis maintenant plusieurs mois.

    Le profit avant tout !

    Depuis un an, chaque épreuve est lamentablement ratée par la clique au pouvoir : les masques et le gel, les tests, les moyens dans la santé, la campagne de vaccination... Systématiquement, le choix a été fait de sauver le privé, de faire des économies dans les services publics et dans les protections sanitaires, quitte à mentir à la population. Les mesures autoritaires et liberticides ont accompagné cette séquence du début à la fin, avec pour conséquence des atteintes graves à la liberté d’expression et la multiplication des violences policières. La politique vaccinale est guidée par le profit à court terme, au mépris des besoins réels, qui pourraient être pourvus si les brevets étaient levés et le vaccin produit à moindre frais par des entreprises publiques et vendu à prix coûtant.

    L’éducation n’échappe pas à cette faillite…

    La gestion de la crise dans nos établissements témoigne de cette politique. Les « heures Covid » semblent s’être perdues dans les méandres de l’administration, les protections manquent cruellement, le personnel de nettoyage en nombre insuffisant ne peut pas procéder convenablement à la désinfection et à l’aération des locaux, et la campagne de dépistage est déjà un lointain souvenir. On ne mène pratiquement plus d’enquête lorsqu’un cas est détecté, et les malades sont mis à l’isolement parfois plusieurs jours après l’apparition des premiers symptômes. Un seul mot d’ordre : tout-va-bien !

    Pire encore, sur le plan éducatif, depuis la mise en place des demi-groupes en lycée, la moitié des élèves n’ont tout simplement plus qu’un demi-emploi du temps, perdant ainsi beaucoup d’heures, le distanciel ne remplaçant que très mal de véritables cours. Aucune embauche n’a été faite pour suivre sérieusement l’ensemble des élèves et permettre d’accompagner celles et ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, sociales ou familiales.

    Mobilisons-nous ce 26 janvier et après !

    Cette journée de grève permet de se retrouver, de partager les réalités que nous vivons et de formuler ensemble des revendications. Dès demain, il faudra imposer :

    - une embauche massive de personnels d’enseignement, de vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques ;

    - un réel dédoublement des classes, avec une prise en charge de 100 % des heures en présentiel, une mise à disposition de locaux par les collectivités, et du personnel ;

    - une campagne générale de vaccination auprès de toute la communauté éducative ;

    - la mise à disposition permanente de masques, gel et tests gratuits.

    C’est le seul moyen d’éviter un reconfinement généralisé qui serait destructeur pour les élèves et les personnels et qui rendrait encore plus difficile l’accès à l’enseignement pour les plus précaires. Le gouvernement ne reculera que par la mobilisation de touTEs : c’est pourquoi il faut amplifier le mouvement le jeudi 4 février, journée de grève interprofessionnelle, afin de construire une alternative opposée termes à termes aux projets de Blanquer : embaucher (alors qu'il supprime 1880 postes), augmenter les salaires (et pas les heures supplémentaires), renforcer l’éducation prioritaire (au lieu de l’exploser) et abroger les réformes du bac et de la voie professionnelle (plutôt que de les imposer à marche forcée). Dès maintenant, discutons-en et préparons la suite en nous réunissant partout parce que, malgré la pandémie, une autre école est possible.

  • Chronologie sommaire de la Commune...

    18 mars 1871 : Troisième tentative pour désarmer Paris. Insurrection de la Garde Nationale et de la population ouvrière. Fraternisation des troupes. Deux généraux sont fusillés.

    Mouvement de panique : le gouvernement, la police, l’armée, les classes riches, la pègre, abandonnent Paris pour se réfugier à Versailles. Paris est aux mains des travailleurs.

    19 mars : Malgré l’opposition des maires, le Comité central de la Garde Nationale annonce les élections pour la Commune, et déclare la levée de l’État de Siège.

    20-22 mars : Manifestations à Paris des « amis de l’ordre », dispersées par la force.

    22-25 mars : Commune à Lyon.

    24 mars : Commune à Narbonne.

    24-27 mars : Commune à Toulouse.

    24-28 mars : Commune à Saint-Etienne.

    26 mars : Commune au Creusot.

    Les élections pour la Commune de Paris, acceptées par les maires, se déroulent dans le calme. Majorité pour les « communards ».

    28 mars : PROCLAMATION DE LA COMMUNE.

    Le Comité central de la Garde Nationale se retire en sa faveur, mais garde ses pouvoirs militaires. Première mesure : abolition de la « police des mœurs ».

    30 mars : La Commune décrète la remise des loyers échus pendant la guerre, la suppression de la police et de l’armée permanente, la généralisation de la Garde Nationale, confirme dans leurs fonctions les étrangers élus le 26.

    1 avril : Le salaire maximum des fonctionnaires de la Commune est fixé à 6 000 F par an.

    2 avril : Décret sur la séparation de l’Église et de l’État, et la socialisation des biens du clergé. Première attaque de l’armée versaillaise reconstituée contre Paris.

    3 avril : Échec des opérations militaires de la Commune contre Versailles. Massacre des prisonniers communards par les Versaillais.

    4 avril : Écrasement sanglant de la Commune de Marseille.

    5 avril : Décret de la Commune sur les otages.

    10 avril : Derniers échecs des « conciliateurs » entre Paris et Versailles.

    16 avril : Décret de la Commune sur la reprise des ateliers abandonnés par les associations ouvrières. Élections complémentaires à la Commune.

    19 avril : Déclaration au peuple français (programme de la Commune).

    20 avril : Abolition des bureaux de placements, suppression du travail de nuit dans les boulangeries. Interdiction des Monts de Piété.

    23 avril : Thiers ayant reconstitué une armée suffisamment puissante rompt définitivement tous pourparlers avec la Commune.

    30 avril : Élections municipales précipitées en province : majorité républicaine.

    1er mai : Contre l’avis d’une minorité de ses membres, la Commune crée un Comité de Salut Public.

    2 mai : Abolition du serment politique et du serment professionnel.

    5 mai : Alors que les Versaillais serrent Paris de plus en plus près, la Commune et le Comité central de la Garde Nationale se disputent la direction militaire.

    8 mai : Ultimatum de Thiers aux Parisiens.

    9 mai : La Commune bloque toute hausse du prix du pain.

    Les Versaillais s’emparent du Fort d’Issy.

    10 mai : Le gouvernement signe précipitamment la paix avec l’Empire allemand.

    14 mai : Le fort de Vanves est occupé par les Versaillais.

    21 mai : L’armée versaillaise pénètre dans Paris.

    21-28 mai : Semaine Sanglante et derniers combats de la Commune. Incendie de Paris. Exécutions en masse (le gouvernement avouera 17 000 exécutions, les rescapés disent 100 000, après que tout combat eut cessé).

  • Proclamation de la Commune...

    Plus de 200 000 bulletins affirmèrent les pouvoirs de la Commune ; ils n’avaient pas usurpé les pouvoirs comme l’avaient dit les Thiers, J. Favre & Cie.

    Le suffrage universel avait légalisé le drapeau rouge de l’émeute. Les membres de la municipalité parisienne allaient siéger pour la première fois depuis 1793.

    Cette fois nous avions la Commune !

    Toute la population donnait la bienvenue à la révolution. Après tant de défaites, de misères et de deuils, il y eut une détente, tous étaient joyeux. Toutes les maisons étaient ornées de drapeaux rouges et de drapeaux tricolores. Sur la place, devant l'Hôtel de Ville, canons, mitrailleuses couchées sur leurs affûts reluisaient au soleil. Au front des bataillons de marche, comme aux fenêtres, les drapeaux rouges flottaient et se mêlaient aux drapeaux tricolores.

    Devant l’Hôtel de Ville, une estrade avait été dressée pour les membres de la Commune, au milieu de la foule endimanchée qui les acclamait, les bataillons défilaient, descendant musique en tête. Au premier rang, les élus des arrondissements, conduits à l'Hôtel de Ville par les électeurs fédérés.

    Cette fête était magnifique, grandiose. Nous eûmes quelques heures d’émotion ; à la tête des bataillons au repos, des cantinières en costumes différents, s'accoudent aux mitrailleuses, la foule est compacte, silencieuse, recueillie devant l’estrade, autel de la Patrie, adossé au temple de la révolution ! Trois coups de canon tirés à blanc retentissent.

    Le silence se fait. Un membre de la Commune proclame les noms des élus du peuple, un cri s’élève, unanime :

    Vive la Commune !...

    Les tambours battent au champ, la Marseillaise, le Chant du départ retentissent. Les drapeaux viennent se ranger autour de l’estrade communale, la voix grave et sonore du canon répétée par les échos annonçait aux quatre coins de Paris la grande nouvelle :

    La Commune est proclamée !...

    Paris, abandonné par ses représentants, livré à lui-même avait le droit de constituer un conseil communal.

    La Commune n’a jamais eu des intentions de gouverner la France, elle était une nécessité du moment, elle fut élue librement, elle voulait Paris libre dans la France libre.

    Elle voulait affirmer la République et par elle arriver à une amélioration, non pas sociale, (une minorité seulement pensait ainsi) mais gouvernementale.

    Enfin elle voulait une République plus équitable, plus humaine. La Commune s’occupera de ce qui est local.

    Les départements, de ce qui est régional.

    Le gouvernement, de ce qui est national, celui-ci ne pourra plus être que le mandataire et le gardien de la République, qui aurait probablement sauvé la France.

    Les hommes du 4 septembre ne l’ont pas voulu, ils ont préféré s’imposer au pays. Qu’ont-ils fait ? Sis ont mieux aimé sacrifier la nation que d’accepter franchement la République.

    Les hommes de la Commune, inconnus la veille, seraient devenus les rédempteurs du lendemain s’ils avaient pu réaliser leur idéal.

    La bourgeoisie reproche à la Commune, qu’il y avait parmi eux des hommes tarés. En manquait-il parmi les hommes du 4 septembre ? Avaient-ils tous la conscience pure ? Ces Messieurs se permettent bien de juger le peuple sans le connaître. Nous qui les connaissons, les ayant vus à l’œuvre, nous avons le même droit.

    Quel que soit le jugement de nos contemporains, les hommes de la défense nationale, dont M. Thiers était le chef suprême auront au front la tache sanglante d’avoir laissé l’ennemi écraser la France. Pour se venger d’un tel affront, résultat de leur maladresse et de leur incapacité, ces hommes se ruèrent comme des bêtes fauves sur les Parisiens, qui voulaient sauver l’honneur de la France outragée. Car ce n’est pas seulement à la Commune que Versailles a fait la guerre, c’est à Paris !

  • Faisons Vivre la Commune : la programmation des 150 ans...

    Les combats de la Commune de Paris et des communes de province pour la liberté et l’égalité continuent de nous accompagner. Pour la plupart d’entre eux, ils restent d’une actualité brûlante : défense des communs, égalité femmes-hommes, émancipation du travail, auto-organisation, solidarité et partage, lutte contre l’osbcurantisme et pour l’éducation…

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  • La commune n’est pas morte ! Vive la Commune !

    Avec d’autres partis, syndicats, associations, le NPA Nice participe à l’organisation national des commémorations pour le 150e anniversaire de la Commune de Paris.

    Voici un extrait de l’appel :

    « Dans la perspective du 150e anniversaire de la commune de Paris, nous nous proposons d’organiser un festival du 18 mars au 28 mai 2021 à destination d’un large public qui sera dédié à une importante palette de rencontres débats animations culturelles et actions de rue.

    Afin d’éviter toute espèce d’ambiguïté sur le sens de cette initiative, les soussigné·e·s se revendiquent défenseurs du souvenir de La Commune comme expérience et moment unique d’émancipation sociale et politique, notamment par l’affirmation du rôle des femmes et la dimension internationaliste de cet épisode révolutionnaire.

    Il s’agira d’essayer de s’inscrire dans la temporalité de la commune, tout en laissant une large place aux luttes solidaires actuelles et aux expériences d’auto-organisation qui se sont multipliées depuis la fin du siècle dernier. »

    VIVE la Commune !

     

  • Résister, se mobiliser, converger !

    L’année 2020 a été une année dramatique pour l’ensemble des classes populaires, des travailleuses et travailleurs, particulièrement les plus précaires, les jeunes, les étudiantEs, les chômeurEs… La crise sanitaire et la gestion désastreuse du gouvernement ont précipité la faillite de notre système de santé déjà affaibli depuis des années par les politiques de restriction budgétaire et de suppressions de postes menées par les gouvernements successifs. Dans le privé, le patronat continue de profiter de cette crise pour nous mener une guerre économique et sociale de plus en plus meurtrière.

    Le gouvernement arrose une fois de plus d’une centaine de milliards « d’argent public », dans le cadre d’un pseudo « plan de relance », les plus grandes entreprises du CAC40, dont les bénéfices ne cessent pourtant d’augmenter. Il finance la recherche et la production d’un vaccin pour Sanofi et – encore pire – pré-achète cet hypothétique vaccin que l’entreprise tarde à délivrer dans un contexte de marasme vaccinal complet. Mais cela n’empêche pourtant pas Sanofi d’annoncer près d’un millier de licenciements en France (et plus encore en Europe) dont près de 400 en recherche et développement ! Les plans de licenciements se multiplient partout, et les suppressions d’emplois déguisées (fin des contrats précaires, suppressions de postes dans le public) les accompagnent… Et pendant ce temps-là, les ministres fantoches se succèdent en conférence de presse pour ne rien annoncer…

    Ne comptons que sur nos forces : dans le privé…

    Dans cette situation compliquée on ne peut qu’espérer que le mois de janvier sera le début d’une période de mobilisation et d’explosion de colère du côté des travailleuses, des travailleurs et de l’ensemble des classes populaires. À l’image des salariéEs de Sanofi, qui appelaient à une journée de grève et de mobilisation nationale ce mardi 19 janvier, de nombreux secteurs se sont donné rendez-vous dans les semaines à venir pour mener ces batailles. Le 19 janvier, c’était d’ailleurs également la journée que le secteur de la culture a choisie pour exprimer leur révolte face à la situation d’urgence absolue dans laquelle ils et elles ont été plongés par la gestion de cette crise par le gouvernement.

    … comme dans le public

    Tous les secteurs sont impactés par cette crise, c’est vrai, mais ils sont surtout déjà affaiblis par les politiques des gouvernements de gauche comme de droite de destruction des services publics et du code du travail… Dans le public, les personnels de santé déjà épuisés appellent à une journée de mobilisation nationale de plus le 21 janvier, pour des moyens et des embauches. Ils et elles seront suivis dès le 26 janvier par une large journée de mobilisation dans l’éducation, de la maternelle à l’université. L’éducation, qui a évidemment toutes les raisons de se mobiliser aujourd’hui pour protester contre les conditions de travail des personnels – enseignants et non-enseignants – et particulièrement leur abandon sur la question sanitaire. Parmi elles et eux, les assistantEs d’éducation, particulièrement précarisés, qui ont commencé à se mobiliser dès le 19 janvier après une journée de grève particulièrement réussie en décembre. Le 28 janvier, ce sera au tour du secteur de l’énergie (fraîchement privatisé), qui appelle clairement à une journée de grève pour la défense et le ­développement des services publics !

    Regroupons nos forces : taper toutes et tous ensemble

    Pour inverser le rapport de forces face à un gouvernement et un patronat à l’offensive, il faudra évidemment construire toutes ces mobilisations sectorielles, mais il faudra également savoir les rassembler. L’urgence est en effet à construire la convergence de toutes ces luttes et de nos intérêts. Les questions d’emplois, de salaires sont l’affaire de toutes et tous… De même que les questions sanitaires et les mobilisations contre l’autoritarisme ou contre les violences policières, avec notamment la lutte qui se poursuit contre la loi « sécurité globale ».

    Le 23 janvier sera ainsi l’occasion de rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre les licenciements et les suppressions de postes lors d’une manifestation nationale à Paris, lancée à l’appel des salariéEs du voyagiste TUI, victimes d’un « plan social » particulièrement destructeur. Puis, toujours dans la perspective de regrouper nos forces et de faire entendre notre refus de nous résigner face aux politiques antisociales d’un gouvernement qui fait chaque jour la démonstration de son refus de prendre en compte les intérêts de la majorité de la population, il s’agira de se saisir et de construire une mobilisation la plus large et puissante possible autour de la date du 4 février, journée de mobilisation nationale interprofessionnelle appelée par l’intersyndicale. Ce n’est qu’un début !

    Manon Boltansky