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  • Coronavirus : stop aux politiques autoritaires, vite une réponse sociale et démocratique !

    L’épidémie de coronavirus se poursuit mais la réponse du gouvernement reste la même : peu de moyens pour la santé, l’arrêt des loisirs, les sanctions... Pourtant, le nombre de décès causés par le Covid-19 est remonté, évoluant maintenant en moyenne entre 250 et 410 décès par jour (530 au maximum en avril dernier), soit environ 34 000 mortEs depuis début 2020. En ce qui concerne ces décès, 92 % ont plus de 65 ans, 99 % plus de 45 ans, et 65 % d’entre eux sont associés à une comorbidité.

    La remontée de l’épidémie est d’autant plus importante que, dans le même temps, le traitement de la maladie à l’hôpital est beaucoup plus efficace. D’après le gouvernement, on aurait actuellement environ 25 000 hospitalisations, contre 32 000 fin avril et fin novembre, et 5 000 cet été.

    La réponse du gouvernement : « travail, famille… »

    Face à ces chiffres, le gouvernement n’annonce comme réponse que le vaccin et le couvre-feu, avancé à 18h dans plusieurs départements. Le vaccin est une réponse adéquate pour des centaines de milliers de personnes âgées ou vulnérables. Le couvre-feu est en revanche une privation de libertés incroyable : on a le droit de travailler, de consommer... mais il est interdit de voir ses amiEs, de se cultiver. Les libertés culturelles et politiques sont de fait en grande partie suspendues, et les conquêtes du mouvement ouvrier concernant le droit à 8 heures de loisir par jour (avec 8 heures de travail, 8 heures de repos) sont balayées.

    Pourtant, les chiffres montrent clairement ce qui est criminel : faire travailler les plus de 45 ans et les personnes vulnérables. À l’opposé, nous revendiquons la réduction massive du temps de travail pour tout le monde, ainsi qu’un congé payé supplémentaire pour les plus de 45 ans et les personnes à risques. Cela permettrait de protéger massivement et de limiter la circulation du virus, tout en embauchant des millions de personnes.

    La suspension du couvre-feu le soir de Noël mais pas ce 31 décembre illustre une autre facette de ce gouvernement : on a le droit de voir sa famille le soir de Noël, mais pas ses amiEs le 31 décembre ! Voilà la « laïcité » selon Macron : la fête chrétienne est autorisée, mais pas les fêtes laïques ou celles des autres religions !

    Des moyens pour la santé et pour l’emploi

    Le pouvoir ne prend toujours aucune mesure durable pour la santé. Dans la recherche, les investissements sont payés par nos impôts... mais les profits sont privatisés par les laboratoires pharmaceutiques. Et il n’y a toujours pas d’embauches et d’augmentations de salaires dans les hôpitaux ou les Ehpad, où les salariéEs triment depuis des années.

    Les plans de suppression d’emplois se poursuivent. Avec les salariéEs des entreprises menacées de licenciements, manifestons à Paris le samedi 23 janvier pour l’interdiction des licenciements et des suppressions de postes, et soyons en grève le 5 février pour défendre l’emploi. À ces mobilisations, associons la nécessité de recrutements massifs dans les services publics et le partage du temps de travail.

    Entre épidémie, chômage et violences policières et racistes, la seule solution pour ne plus subir la politique de ce gouvernement est de lutter. Que 2021 voit un changement du rapport de forces, par une révolte du monde du travail et des classes populaires !

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Philippe Poutou...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Philippe Poutou porte-parole du NPA, ouvrier licencié de l'automobile, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Cette situation décrite à Sanofi ou dans le secteur médical est bien loin d’être isolée. Depuis le début de la crise sanitaire, les plans de licenciements ont explosé dans le secteur privé, dans tous les secteurs, ceux impactés par l’épidémie mais également ceux qui ont fait des profits durant la crise sanitaire. comment le NPA analyse la situation ?

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Djaffar Razhkallah...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Djaffar Razhkallah, élu CGT au Comité social et économique chez le voyagiste TUI France, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Peux-tu expliquer le plan de suppressions de postes chez TUI ?

    - Peux-tu présenter la mobilisation du 23 janvier, les revendications que vous mettez en avant ?

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Sandrine Caristan...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Sandrine Caristan, membre du collectif anti Sanofric, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Tu es salariée chez Sanofi, membre du collectif Anti-Sanofric, peux-tu de l’intérieur de Big Pharma, nous donner ta vision de cette course aux vaccins ?

    - Sanofi fait la une des médias français dans cette course aux vaccins car un retard sur une finalisation de vaccin a été annoncée, on peut se dire que dans ce contexte, le travail ne manque pas et pourtant, Sanofi annonce un plan de licenciement à hauteur de 1700 emplois dont 1000 en France. Quelle est la réaction des salariéEs, quelles actions prones-tu ?

  • Les mauvais jours finiront...

    « Je prends ce soir devant vous l’engagement de consacrer toute mon énergie à transformer notre pays pour le rendre plus fort, plus juste, plus humain. » Ainsi s’exprimait Emmanuel Macron au soir du 31 décembre 2019, lors de ses vœux pour l’année 2020, en pleine mobilisation contre la « réforme » des retraites. Un an plus tard, le bla-bla présidentiel n’a jamais semblé aussi déconnecté de la réalité et de la vie de dizaines de millions de personnes, victimes des politiques antisociales d’un pouvoir dont l’obsession pour la sauvegarde des profits capitalistes a été largement mis à nu, pour ceux qui en doutaient encore, par la crise du Covid et sa gestion calamiteuse. 

    Abandon de l’hôpital et des personnels soignants, mensonges d’État concernant les masques pour couvrir les effets désastreux des logiques comptables, mise en danger de la vie de millions de salariéEs au nom du maintien de l’activité économique… La liste est trop longue des illustrations de la faillite sanitaire, malheureusement toujours à l’œuvre, comme en témoignent les chiffres de contamination et d’hospitalisation. À aucun moment le gouvernement n’a mis les moyens financiers et humains pour assurer une riposte sanitaire à la hauteur, obnubilé par la « sauvegarde de l’économie » et les antiennes néolibérales.

    Corollaire de ces choix catastrophiques, une gestion particulièrement autoritaire de la crise sanitaire, à grands renforts d’interdictions, de surveillance, d’amendes et autres sanctions : l’exact inverse de ce qu’une telle crise exige, à savoir une large association de la population aux décisions et à la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection collective. Un autoritarisme qui est définitivement l’une des principales marques de fabrique de ce pouvoir dont la faible légitimité l’incite à une gestion de plus en plus violente de la conflictualité sociale, incarnation presque chimiquement pure du mot d’ordre « Police partout, justice nulle part ». 

    Mais les dernières semaines de l’année ont montré que nous étions nombreuses et nombreux à refuser la fatalité. Avec les sans-papiers, contre la loi « sécurité globale », contre la loi « séparatisme », contre la destruction de l’Université, contre le chômage et les licenciements, pour la défense des services publics : les mobilisations, petites et grandes, se sont multipliées, et de nombreuses dates sont déjà appelées en janvier, qui annoncent un début d’année 2021 agité pour Macron et les siens. Face au capitalisme et à ses crises, nous n’avons plus le choix : à nous d’agir pour que le nécessaire devienne possible.

    Julien Salingue

  • SMIC : pas de pitié pour les gueux...

    Chaque année en cette période est annoncé le montant du SMIC pour l’année à venir. Une fois de plus, pas de scoop. Ce sera des miettes : 15 euros de plus par mois pour les salariéEs à temps plein. Le groupe soigneusement sélectionné d’« experts » chargés de conseiller le gouvernement sur la trajectoire du salaire minimum a une fois de plus proposé une revalorisation a minima de 0,99 %, conformément à la formule de calcul prévue par la loi, soit environ 1 230 euros net par mois.

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  • Covid : un an de faillite sanitaire et de gestion austéritaire/autoritaire...

    Face à l’épidémie de Covid qui est née en Chine fin 2019, c’est peu dire que le gouvernement Macron a sous-estimé la menace.
    Tout un symbole : la démission, en février, de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, avec la bénédiction du président, plus préoccupé par la Mairie de Paris que par le Covid-19…

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  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Jérôme Martin...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Jérôme Martin, membre fondateur de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Pourrais-tu en qelques minutes nous donner ton point de vue sur la gestion de la crise sanitaire ?

    - Y a-t-il eu une pénurie, et pourquoi (je pense par exemple aux vaccins contre la grippe ou en encore aux dolipranes ?

    - Quelles seraient selon toi les meilleures conditions pour une accessibilité équitable aux soins et aux vaccins de toute la population et éviter que les capitalistes fassent des profits sur notre santé ?