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Gouvernement Barnier, marchepied pour les fachos...

Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement est mis en place. Non content de s’enfoncer dans le déni démocratique et de s’asseoir sur le vote majoritaire de juin dernier, Macron et Barnier confirment que ce gouvernement sera celui des perdants des législatives !

Cest un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi pour mener une politique d’austérité, de répression et de réaction. Les ministres sélectionnéEs pour l’accompagner indiquent clairement le programme qui sera mis en place.

Un gouvernement au service du patronat

On savait que la 5e République était antidémocratique, mais Macron et Barnier ont décidé d’exploiter son potentiel autoritaire au maximum. Alors que les législatives ont donné une majorité relative au Nouveau Front populaire, c’est un gouvernement d’alliance droite-droite extrême qui a été constitué.

Placé sous la menace permanente d’une motion de censure, il ne pourra se maintenir qu’à condition de mener une politique qui se plie aux exigences du Rassemblement national. 

En parallèle, les feuilles de route qui circulent sont elles aussi claires sur les choix budgétaires : plus 3,3 milliards pour la défense, moins 2,3 milliards pour le ministère du travail, baisse pour l’enseignement supérieur, stagnation pour la santé, l’école et la culture…

Un gouvernement
de la réaction

L’accord de coalition de la macronie avec LR, soutenu par le RN, a un vieux goût de rance et de vieille extrême droite catholique

On savait Barnier réactionnaire, en témoigne son opposition à la dépénalisation de l’homosexualité ou au PACS. On le savait raciste, en témoigne sa ­campagne aux primaires LR de 2022. On connaissait les positions LGBTIphobes de Dati, Vautrin, ou encore Lecornu…

La nomination de Retailleau à l’Intérieur annonce la couleur : chasse aux migrantEs, durcissement des mesures anti-­immigréEs, attaques contre les LGBTI, répression…

La liste des ministres qui se sont illustrés par leurs votes réactionnaires, sexistes, racistes et en particulier homophobes et transphobes est bien trop longue pour être détaillée !

En grève, dans la rue, contre ce gouvernement et sa politique !

Le pouvoir en place ne connaît que le rapport de forces et se moque même de ses institutions bourgeoises et du vote. Pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement il n’y aura pas de raccourci via les institutions. 

Pour faire barrage à la politique réactionnaire et antisociale de ce gouvernement, pour imposer nos mesures d’urgence, pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement, pour sortir de cette 5e République antidémocratique, il faudra que nous soyons fortEs et déterminéEs, en grève, dans la rue. Cela commence le 28 septembre pour le droit à l’avortement, mais aussi le 1er octobre à l’appel de l’intersyndicale et encore le 12 octobre pour l’Existransinter.

Le 1er octobre nous devons être très nombreuxEs pour défendre des mesures dans la lignée du programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et de tous les revenus, des plans d’urgence pour les services publics comme la santé et l’école, l’abrogation de la réforme des retraites, de celle du choc des savoirs dans les collèges, pour la défense des droits des travailleurEs notamment avec le retour des CHSCT, etc.

Le 1er octobre, nous devons aussi êtres très nombreuxEs pour dénoncer le racisme, le sexisme, la LGBTIphobie de ce gouvernement sous pression du Rassemblement national, pour défendre le droit d’asile, la régularisation des sans-­papiers, le droit au logement pour touTEs, pour défendre les droits des femmes et des minoriséEs de genre et en gagner de nouveaux !

Nous devons être touTEs dans la rue, uniEs comme nous l’avons été pendant le mouvement contre la réforme des retraites, comme nous l’avons été aussi contre le Rassemblement national et l’extrême droite en juin dernier, comme nous l’avons été aussi pendant le mouvement contre la réforme des retraites.

Il nous faudra dépasser les mobilisations sans lendemain, lier toutes ces luttes pour construire un véritable front social et politique et pour imposer ces mesures d’urgence !

Manon Boltansky

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