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  • Souscription : après l'achat, les travaux. Ouvrons un nouveau lieu au service des luttes !

    Avec un résultat de 500 000 euros, le NPA a réalisé en 2024 sa meilleure campagne de dons depuis sa fondation en 2009.
    Grâce à votre soutien, le NPA sera dans quelques semaines propriétaire du bâtiment dans lequel son imprimerie Rotographie s’est installée en 1976 avec une partie des activités de son ancêtre, la LCR (Ligue communiste révolutionnaire), notamment la rédaction de son journal Rouge.

    Cette acquisition est un moment fort dans l’histoire de notre courant, un trait d’union entre le passé et le futur. Elle s’inscrit dans un vieux projet : la création d’un local unique, multifonctions et ouvert sur l’extérieur. Elle a déjà permis de rassembler en un seul lieu des bureaux pour le parti et la Quatrième Internationale, des salles de réunion, l’imprimerie Rotographie, la rédaction de notre hebdomadaire l’Anticapitaliste, un studio et des archives.

    Un nouveau lieu au service des luttes

    Mais ce n’est pas fini ! Actuellement en sursis dans ses locaux parisiens, notre librairie La Brèche doit rapidement nous rejoindre à Montreuil. Elle doit surtout être agrandie et couplée à une salle d’environ 100 places, dotée d’un bar, respectant les normes d’accueil du public, et pouvant être utilisée par d’autres organisations que le NPA et sa librairie pour différents types d’évènements. C’est seulement avec la création de ce nouveau lieu que notre projet d’un local ouvert et utile au mouvement se concrétisera.

    Des travaux lourds et coûteux

    Le démarrage des travaux est prévu pour le printemps 2026 et leur achèvement pour l’automne 2026. Des études sont déjà en cours. Le montage financier implique un apport en cash et le recours à un emprunt bancaire. Votre soutien est vital pour constituer l’apport, limiter au maximum l’emprunt bancaire et nous permettre d’aller au bout du projet.

    Les souscriptions 2024 et 2025 sont inséparables

    Après l’acte 1, consistant à acheter des murs riches d’un passé, voilà l’acte 2, consistant à les transformer pour le futur ! L’un ne va pas sans l’autre. Nous avons besoin de vous. Luttes économiques, écologiques, féministes, anti­racistes, LGBT, solidarité internationale ; dans la rue, les lieux de vie et d’étude, mais aussi parfois dans les urnes ; le NPA tente, à sa petite échelle, d’être utile à notre camp social. Il le sera d’autant plus avec ce nouveau lieu mêlant lecture, rencontres, débats et convivialité, le tout au service d’un militantisme révolutionnaire, pour un socialisme écologique et démocratique.

     

    Info pratiques

    • Deux moyens de paiement : le chèque à l’ordre de « AFANPA » et la carte bleue en ligne à : don.npa-lanticapitaliste.org 
    • Une seule limite de datation et d’envoi de vos chèques : avant le 31 décembre 2025 à minuit.
    • Si votre adresse n’est pas celle mentionnée sur le chèque, précisez-le pour que le reçu fiscal arrive à bon
    • port.

     

    Mentions légales

    • Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôts égale à 66 % de leur montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
    • Tous les dons effectués jusqu’au 31 décembre de l’année N seront déductibles lors de la déclaration de l’année N+1.
    • Une personne physique peut verser un don à un parti ou groupement politique si elle est de nationalité française ou si elle réside en France.
    • Les dons consentis et les cotisations versées en qualité d’adhérent·e d’un ou de plusieurs partis politiques par une personne physique dûment identifiée à une ou plusieurs associations agréées en qualité d’association de financement ne peuvent annuellement excéder 7 500 euros.
    • Les personnes morales à l’exception des partis ou groupements politiques ne peuvent contribuer au financement des partis ou groupements politiques en consentant des dons, sous quelque forme que ce soit, à leurs associations de financement ou à leurs mandataires financiers.
    • Aucune association de financement d’un parti ou groupement politique ne peut recevoir, directement ou indirectement, des contributions ou aides matérielles d’un État étranger ou d’une personne morale de droit étranger.
    • L’association de financement « AFANPA » a reçu de la CNCCFP l’agrément N° 1606 du 10 juillet 2023.
    • Les dons versés à l’association de financement « AFANPA » sont destinés aux Amis du NPA.
    • Les personnes ne respectant pas la législation sur les dons aux partis et groupements politiques peuvent être punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
    • Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en écrivant à : AFANPA − 2, RUE RICHARD-LENOIR 93100 MONTREUIL. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

  • Manifestation nationale de solidarité avec la Palestine le 29 novembre...

    Malgré le cessez-le-feu, Israël poursuit ses frappes meurtrières. Le 29 novembre, premier rendez-vous de manifestation nationale unitaire à Paris, est une échéance majeure.

    Israël n’honore jamais les cessez-le-feu. Celui-ci prévoyait le retrait progressif des forces israéliennes, l’échange de captifs et l’augmentation massive de l’aide humanitaire. Bien que le Hamas ait respecté sa part de l’accord et prévenu que la recherche des cadavres des captifs israéliens prendrait du temps et nécessiterait des engins pour déblayer les tonnes de décombres, Israël utilise en connaissance de cause ce délai incompressible pour justifier la poursuite de ses frappes.

    Rien n’est terminé

    Depuis le 10 octobre, au moins 97 palestinienNEs, dont des enfants, ont été tuéEs. Le 19 octobre à lui seul, après une explosion qui a tué deux soldats israéliens à Rafah, Israël a mené une frappe qui a tué 45 palestinienNEs. Israël ne dissimule même même plus ses crimes et livre des corps non identifiables, marqués par la torture, certains ayant encore les mains attachées.

    En outre, la situation reste marquée par de nombreuses incertitudes : la démilitarisation du Hamas, la gouvernance future de Gaza, l’envergure et la nature de la force inter­nationale prévue. Et surtout qui occupe Gaza ?

    La réponse est pour le moment : Israël qui reste dans presque la moitié de l’enclave ; loin de la dune ; donc là où sont les zones cultivables. De l’autre côté, la vie reste un enfer pour les GazaouiEs : l’aide humanitaire arrive au compte-goutte, l’eau, le carburant, l’électricité sont toujours difficiles à trouver. De nombreuses familles vivent dans des abris temporaires. Pourtant environ 473 000 personnes sont retournées vers le nord de Gaza pour retrouver leur maison et les membres de leur famille sous les décombres.  

    Plusieurs centaines de PalestinienNEs ont été somméEs cette semaine de quitter leur maison à Jérusalem-Est occupée. D’autres familles vont suivre dans une politique d’expulsion massives. Les violences des colons se sont multipliées en Cisjordanie et la proposition de loi d’annexion est toujours à l’ordre du jour, malgré le véto de Trump.

    La CIJ pointe les responsabilités d’Israël

    Le 22 octobre, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un avis concernant les obligations de l’État d’Israël dans les territoires palestiniens occupés. Elle affirme que, en tant que puissance occupante, Israël bafoue le droit international humanitaire et les droits fondamentaux du peuple palestinien. La cour rappelle que l’occupation est illégale, et que le peuple palestinien a droit à l’autodétermination. 

    La Cour ordonne notamment à Israël de garantir l’accès à l’eau, à la nourriture, aux soins et aux abris, de protéger le personnel humanitaire, de s’abstenir de tout transfert forcé de population, et de ne pas utiliser la famine comme arme de guerre. 

    C’est donc plus qu’un simple rappel juridique : c’est une condamnation politique du régime colonial israélien, mais aussi des puissances qui le soutiennent. En confirmant l’illégalité de l’occupation, la CIJ donne une légitimité supplémentaire aux mouvements de solidarité. 

    Toustes à Paris le 29 novembre !

    Cependant l’avis de la CIJ reste sans force contraignante : il faudra la mobilisation de la solidarité internationale pour qu’il soit mis en œuvre.

    C’est pourquoi il faut préparer concrètement une mobilisation d’ampleur le 29 novembre à Paris. Pour la première fois depuis deux ans, il y a un appel unitaire pour une manifestation nationale centrale. Nous avons le devoir de tout faire pour qu’elle soit massive et constitue un point d’appui pour la poursuite de notre combat pour une Palestine libre, de la mer au Jourdain.

    Amel et Édouard Soulier

  • Reprendre l’initiative, par l’action, dans l’unité...

    Les discussions sur le budget ont commencé par le rejet du volet « recettes » en commission il y a une semaine. L’ampleur de la déroute surprend quand même : seuls les députéEs Renaissance ont voté le texte. De proches alliés de Macron votant contre (LR) ou s’abstenant (Modem, Horizon et LIOT), mettant encore plus à nu l’isolement du pouvoir.

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  • 20 ans après Zyed et Bouna, la police tue toujours plus...

    Vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré le 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, électrocutés en fuyant un contrôle de police, le bilan est accablant : les forces de répression de l’État sont aujourd’hui encore plus meurtrières. 

    Nos pensées vont à la famille et aux proches de Zyed, Bouna et aussi Muhittin. On n’oublie pas, on ne pardonne pas !

    Des chiffres effrayants

    Depuis 2005, plus de 560 personnes sont mortes à la suite d’une interaction avec la police ou la gendarmerie, selon les recensements de Basta ! et du Bondy Blog parus ces derniers jours. Parmi elles, 162 ont péri lors de simples contrôles. En vingt ans, le nombre de décès annuels a plus que triplé : une dizaine dans les années 2000, plus de 65 en 2024.

    La loi de 2017, votée sous Hollande, a ouvert un véritable permis de tuer : les tirs sur véhicules en fuite ont été multipliés par cinq. Loin de limiter les drames, cette politique sécuritaire les a institutionnalisés. En 2022 et 2024, les tirs mortels atteignent des niveaux inédits, et la France est désormais le pays européen où l’on meurt le plus des mains de la police.

    Une violence raciste et capitaliste

    Le profil des victimes reste constant : jeunes hommes non blancs, issus des classes populaires et des quartiers populaires. Ils meurent pour un feu rouge, un défaut de casque, un refus d’obtempérer, une crise de détresse psychique. La BAC et les brigades motorisées sont en première ligne.

    Cette violence n’est pas un dérapage : elle est structurelle, inscrite dans une police ­façonnée par la gestion coloniale des populations racisées, par la défense d’un ordre social inégalitaire, par la répression des mouvements sociaux et écologistes. L’impunité judiciaire en est le bras armé : aucun des policiers responsables de la mort de Zyed et Bouna n’a été condamné. Vingt ans plus tard, rien n’a changé.

    Affaiblir, désarmer, démanteler la police

    Lorsqu’on parle de la police, on a l’impression qu’elle a toujours existé et que l’humanité a impérativement besoin des policiers : sans elle, le monde ne serait que chaos, « anarchie », et la plupart des personnes ne seraient pas protégées. Mais la police protège la propriété privée, pas la vie ; elle étouffe la contestation, elle ne combat pas la violence sociale. Face à cette institution structurée par le racisme, le virilisme et le corporatisme, l’abolition de la police et du système pénal répressif doit être notre horizon politique.

    En nous appuyant sur les acquis des mouvements abolitionnistes, nous proposons l’affaiblissement et le désarmement de la police. Contre l’ordre policier et raciste, nous voulons :

    • l’abrogation des lois sécuritaires, en priorité la loi Cazeneuve sur le refus d’obtempérer ;

    • la fin des contrôles d’identité racistes / au faciès et de la « politique du chiffre » ;

    • le désarmement de la police au contact de la population ;

    • la dissolution de la BAC et de tous les corps spéciaux de répression (CI, CSI, BRAV-M) ;

    • l’interdiction du LBD ;

    • l’interdiction de l’utilisation d’armes de guerre pour le maintien de l’ordre (grenades de désencerclement, GM2L) ;

    • la réforme de l’IGPN et la fin de l’impunité policière ;

    • la réforme du recrutement et de la formation des policiers ;

    • l’abrogation des lois racistes et islamophobes.

    Olivier Lek Lafferrière

  • Budget : les possedant.es peuvent dormir tranquilles

    Le débat sur le budget 2026 va commencer, à la fois sur le budget de l’État et sur celui de la Sécurité sociale. Côté budget de l’État, pas de surprise, Lecornu reprend les grandes lignes du projet de budget Bayrou, avec l’obsession de la réduction du déficit public, sans toucher, ou presque, à la fiscalité du capital.

    Baisse de la fiscalité sur le capital

    Le déficit public, bien réel, est le fruit de décennies de cadeaux fiscaux aux plus riches et de subventions aux entreprises. Crédit d’impôt-compétitivité, baisse du taux de l’impôt sur les sociétés, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, la liste des mesures fiscales favorables au patronat s’allonge. Le projet de budget 2026 comprend de nouvelles mesures de baisse de la fiscalité sur les entreprises, avec par exemple la baisse de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) pour un coût supplémentaire de 1,1 milliard. Il contribue ainsi à creuser le déficit public qu’il prétend combattre. 

    Pas d’austérité pour les dépenses militaires 

    Le budget des armées est encadré par une Loi de programmation militaire qui fixe les dépenses sur sept ans. De 2019 à 2025, elle fixait un objectif de 295 milliards d’euros, avant de programmer 413 milliards pour 2024-2030.  Cela ne suffit pas à Lecornu : pour 2026, le gouvernement annonce une enveloppe supplémentaire de 6,7 milliards d’euros !

    Au-delà de la communication de haute volée de Macron (« Pour être libre dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant »), cette hausse des dépenses militaires permet de subventionner, avec de l’argent public, les profits des industriels de l’armement, Dassault, Thalès et Safran, et la belle vie de leurs actionnaires. 

    Une suspension qui cache de nouvelles attaques

    Concernant le budget de la Sécu, le décalage de la contre-réforme des retraites, qui a décidé le PS à ne pas censurer Lecornu, est un attrape-nigaud. La même politique continue. Pour preuve, on ne touche pas aux exonérations de cotisations sociales patronales, qui représentent plus de 80 milliards d’euros, alors que ledéficit de la Sécu est de 21,5 milliards.

    Ce sont les assuré.es sociaux qui vont payer la note. Lecornu annonce une « année blanche », en clair le gel des pensions de retraites, des allocations familiales et d’autres prestations sociales (RSA, APL). Les franchises et participations forfaitaires à la charge des assuré.es vont doubler. La prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale des maladies chroniques (ALD) subit de nouvelles restrictions. Les arrêts de travail sont limités à 15 jours pour la médecine de ville et 30 jours pour l’hôpital.

    L’Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) ne permet qu’une très faible augmentation du budget des hôpitaux, insuffisante pour répondre aux besoins de santé. La destruction de l’hôpital va donc se poursuivre

    Ne pas rester les bras croisés 

    Face à ces attaques, notre camp social doit réagir. Les débats sont pour le moment cantonnés aux commissions parlementaires, mais ce n’est pas là que la bataille va se gagner. C’est dans la rue et par la grève, en reprenant le fil des mobilisations entamées le 10 septembre à l’appel du mouvement « Bloquons tous », puis le 18 septembre et le 2 octobre à l’initiative de l’intersyndicale, que nous pourrons stopper Lecornu et sa politique. Partout, dans nos entreprises, dans nos quartiers, il faut préparer la suite ! 

  • Retraites, budget, démocratie : face à l’enfumage, reprendre la rue !

    Ce que le PS présente comme sa grande victoire — une suspension —, personne n’en parle mieux que Macron lorsqu’il déclare : « Le Premier ministre a fait un choix, pour apaiser le débat actuel, qui a consisté à proposer le décalage d’une échéance — ce n’est ni l’abrogation ni la suspension, c’est le décalage d’une échéance. »

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