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L’antifascisme ne se dissout pas : solidarité totale avec la Jeune Garde...

Le ministre de l’Intérieur a annoncé hier déclencher la procédure de dissolution de la Jeune Garde antifasciste.

Alors qu’Aboubakar Cissé a été victime d’un attentat islamophobe dans une mosquée, Bruno Retailleau s’est illustré par son absence de réaction et de fermeté face à cet acte terroriste. Il tente de changer de séquence politique en annonçant cette dissolution lors d’une session de questions au gouvernement, à la suite à une question posée par un député RN. 

Isolé au sein du gouvernement et totalement à la botte de l’extrême droite identitaire, notamment par ses liens avec Nemesis – qui demande cette dissolution de longue date – il continue dans la droite ligne de son engagement à mener à bien la politique du RN et de ses relais. 

Cette annonce marque un palier supplémentaire dans la dérive autoritaire du macronisme et de la répression de la gauche sociale et politique. Dissoudre une organisation dont un député d’opposition est le fondateur et le porte-parole est un marqueur de la dégradation de la situation politique. 

La Jeune Garde a été ces dernières années une organisation nationale qui a participé à repopulariser l’antifascisme de masse, en étant de toutes les luttes et en ayant travaillé à l’unité sur tous les territoires où elle est implantée, pour faire fermer les locaux d’extrême droite et s’opposer aux violences des groupuscules fascistes. Elle est un outil indispensable contre la violence d’extrême droite et le racisme. 

Retailleau annonce dissoudre la Jeune Garde en même temps que Lyon populaire, mettant ainsi volontairement sur un pied d’égalité un groupuscule fasciste violent et une organisation antifasciste.

Le NPA-A apporte toute sa solidarité aux camarades de la Jeune garde face à la répression et appelle à l’unité la plus large de notre camp social face à Retailleau, la répression et l’extrême droite. Nous sommes toutes et tous antifascistes ! 

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