Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien !

Alors que se tient l’UNOC (conférence des Nations unies sur les océans) à Nice, Macron multiplie les déclarations sans engagement, ni contrainte, ni financement.

Pourtant, les océans sont au cœur des crises écologiques. Plus chauds, plus acides, plus pollués, les océans et leur santé sont aussi celle de la planète et de tout le vivant. Ils exigent des mesures radicales.

L’état des océans est indissociable de celui du climat. Prétendre protéger les milieux marins sans sortir des énergies fossiles est une escroquerie. Alors qu’entre 4,8 millions et 12,7 millions de tonnes de plastique terminent dans les océans chaque année, la réduction drastique de la production de plastique est incontournable. Mais rien de tout ça n’est au menu de ce grand raout. Rien non plus pour s’en prendre réellement à la pêche industrielle qui est responsable de la chute (-54 % en 40 ans) des populations de poissons « prédateurs ».

Le NPA-l’Anticapitaliste demande la multiplication d’aires marines protégées avec interdiction stricte de la pêche industrielle et l’arrêt des subventions publiques aux pêcheries industrielles. À l’heure de l’urgente rupture écologique, le soutien aux artisans pêcheurs locaux et à l’ensemble du secteur est primordial : continuité des salaires et des revenus, mobilisation des compétences pour transformer leur activité. Plutôt que d’épuiser les mers et les océans, limitons la consommation de poissons aux captures provenant des pêches de proximité. L’existence de réelles zones protégées sera aussi une protection contre la menace que constituent les projets d’extraction minière dans les grands fonds.

Les océans valent mieux que leurs profits !

Écrire un commentaire

Optionnel