Depuis l’an dernier, les lycées sont sous pression du ministre Blanquer qui avait promis de ne faire aucune réforme et qui remet en cause de fond en comble l’organisation des lycées généraux et technologiques, des lycées professionnels, le baccalauréat, et l’orientation. Dans la foulée des mobilisations contre Parcoursup des lycées d’Ile et Vilaine, de Haute-Garonne et du Tarn ont produit un appel à constituer des « collectifs contre les réformes Blanquer et Parcoursup » associant enseignant·e·s, parents et élèves et soutenus par les syndicats.
Actualités nationales... - Page 240
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Ça bouge dans la jeunesse...
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S’opposer aux agressions contre les journalistes, d’où qu’elles viennent...
Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, l’un des traits marquants du mouvement est l’hostilité que nombre de ses membres affichent à l’encontre des médias dominants. Une hostilité compréhensible au regard de la couverture médiatique de la mobilisation, mais qui dégénère de plus en plus en injustifiables agressions contre des journalistes de terrain, dont le travail est déjà rendu difficile par la répression policière, qui ne les épargne pas.
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«Les violences policières masquent la violence du gouvernement»...
Un collectif d'universitaires réclame la révision de la doctrine française du «maintien de l'ordre», l'arrêt de l'utilisation des lanceurs de balle-défense (LBD) et l'amnistie pour les Gilets jaunes condamnés.
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Rassemblement national : Le fond de l’air est brun...
Le dimanche 13 janvier, le Rassemblement national a lancé sa campagne pour les européennes dans la salle, comble, de la Mutualité à Paris. Sur fond d'air jaune pour la touche sociale, Marine Le Pen (MLP) annonce une campagne aux accents identitaires affirmés.
« On arrive »: le slogan de campagne fleure bon les belles années mégrétistes du FN des années 1990, doublé d'un « donnons le pouvoir au peuple ». Le clou de la convention était le dévoilement des douze premiers candidats, et autant le dire, de douze prochains députés européens.
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Une nouvelle loi « anticasseurs » ?
Samedi après samedi, des milliers de gilets jaunes descendent dans la rue contre ce gouvernement haï pour sa politique d'injustice fiscale et sociale. Alors que la répression atteint des sommets, le Premier ministre annonce le passage en février à l'Assemblée nationale d'une nouvelle loi anticasseurs.
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Le gouvernement veut limiter le droit de manifester : c’est inacceptable ! Il doit répondre aux demandes sociales et démocratiques !
Après Macron lors de ses vœux, c'est Edouard Philippe qui est monté au créneau lundi 7 janvier pour un rappel à l'ordre.
Sa préoccupation : comment en finir avec les « désordres » auxquels donne lieu la mobilisation.
Il faut sans doute comprendre aussi : comment faire en sorte que le mouvement des gilets jaunes ne soit plus aussi fortement soutenu par l’opinion publique !
Car c’est bien cela qui accuse le gouvernement et son monde. Il est sourd à une révolte qui prend profondément sa source dans les classes populaires qui ne supportent plus ce qu’elles vivent depuis si longtemps. -
ATTAC soutient l'acte IX des Gilets Jaunes...
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Toutes et tous dans la rue !
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Assez de répression : liberté pour Christophe Dettinger ! Arrêt de toutes les poursuites contre les Gilets jaunes !
Le tribunal a donc décidé, suivant les réquisitions du parquet, de maintenir Christophe Dettinger, le « Gilet jaune boxeur », en détention provisoire, dans l’attente de son procès le 13 février. Une décision lourde, qui fait suite à une campagne d’ampleur du gouvernement et de ses relais médiatiques contre Christophe Dettinger, devenu bien malgré lui un symbole de l’acharnement politique contre les Gilets jaunes. Le pouvoir aux abois veut faire des exemples pour décourager celles et ceux qui se mobilisent contre sa politique au service des riches, et poursuit la fuite en avant répressive face à un mouvement qui, contrairement aux pronostics de Macron et ses amis, ne faiblit pas.
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Mouvement des Gilets jaunes : à propos du RIC et de la représentation...
Beaucoup de responsables politiques s’y sont vite accrochés, l’utilisant comme un miroir aux alouettes pour détourner le mouvement de la lutte sociale vers un débat institutionnel. Une façon d’essayer de l’ensabler, de le mettre sur un terrain plus favorable aux experts et aux notables, terrifiés par la mobilisation populaire et les méthodes d’action directe des Gilets jaunes.