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Actualités nationales... - Page 245

  • Après cet « Acte IV », bien des manifestantEs se sont déjà souhaités « à la semaine prochaine ! »...

    Le mouvement des gilets jaunes n’est pas près de s’arrêter.
    Ces prochains jours, pour répondre à l’urgence sociale, démocratique et écologique, tous les mécontentements doivent converger.
    L’heure est à la mobilisation générale avec les gilets jaunes : mouvement syndical, jeunesse en lutte contre la sélection, quartiers populaires…
    C’est tout le blocage du pays, notamment par la grève, qui est plus que jamais nécessaire.

  • Asile : la file d’attente invisible...

    Il y a quelques années, pour demander l’asile en France, il suffisait de se rendre en préfecture, parfois à plusieurs reprises, pour enfin obtenir le formulaire à remettre à remettre à l’Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Ce n’est plus le cas.

    Avec l’instauration des Plateformes d’accueil pour demandeurs d’asile (PADA), il a été créé un obstacle supplémentaire, puisque c’est d’abord à la PADA que le ou la demandeurE d’asile doit se présenter (avec file d’attente), puis en préfecture. 

    Service payant

    Depuis mai dernier, un nouveau sas a été mis en place en Île-de-France par l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII), avec l’instauration d’une plateforme téléphonique, habilitée à donner les rendez-vous en PADA à discrétion dans les huit départements de la région, et censée supprimer les files d’attente et autres campements. Les demandeurEs d’asile devront être muniEs d’un portable, faire le numéro 01 42 50 09 00 à leurs frais, car la communication est payante, et un rendez-vous sera donné en PADA par SMS. Les demandeurEs sont évidemment censés avoir un portable personnel et de l’argent pour payer les communications dès leur arrivée en France, soit dans la période où ils et elles n’ont droit à aucune aide matérielle.

    Le numéro ne répond plus

    Après quelques ratés au départ, et bien souvent des délais d’attente coûteux se terminant par « Nous vous prions de bien vouloir renouveler votre appel », la plateforme a fonctionné et des rendez-vous ont été donnés à un certain nombre de personnes en PADA – même s’il s’avère que les PADA en reçoivent moins qu’avant – et ensuite en préfecture. Mais, depuis plus d’un mois, le numéro ne répond pas. Les associations de défense du droit d’asile ont reçu ces dernières semaines des plaintes de demandeurEs d’asile qui…. ne peuvent demander l’asile, faute d’interlocuteur. Alors que le lancement de la plateforme avait fait l’objet d’une réunion de la direction de l’OFII avec les associations, donné lieu à un tirage de flyers multilingues et avait été abondamment et positivement relayé, l’engorgement n’a jusqu’à ce jour donné lieu à aucune explication de l’OFII qui avait promis de traiter au moins 300 demandes par jour, et de « résorber les stocks résiduels » ­(comprendre les demandeurEs d’asile en attente). 

    Agir sans délai

    Du côté des associations, c’est pour le moment le silence. Chaque demandeurE est renvoyé à sa solitude, son désespoir, sa misère. Ils et elles courent le danger d’être renvoyéES, car sans papiers : qui les croira lorsqu’ils et elles expliqueront avoir tenté de joindre la plateforme téléphonique ? Et si enfin la situation venait à être débloquée, certainEs auront alors dépassé le délai des 120 jours prévus pour demander l’asile en procédure normale, et seront placés en procédure accélérée. CertainEs ont déjà filé en régions, d’autres veulent aller dans un autre pays. C’est la recherche désespérée de la solution individuelle qui prévaut, puisque ces ­demandeurEs sont désormais atomisés.

    Face à cette situation dramatique, et parce que les files d’attente « visibles » devant les PADA ont disparu, et avec elles l’élan de solidarité des deux années passées, il ne reste qu’à espérer que les associations de défense du droit d’asile, au fait de ce nouveau drame, agiront sans délai pour demander des comptes aux autorités.

    Maria Puccini

  • Mobilisation le 12 décembre, la Poste : la direction s’acharne contre Gaël !

    Une fois n’est pas coutume, la direction de La Poste l’a mauvaise : même licencié par autorisation directe de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, le secrétaire départemental du Sud Poste 92, Gaël Quirante, peut continuer à intervenir sur les centres et les bureaux et à assurer son mandat syndical.

    C’est pourquoi La Poste s’acharne encore et encore à casser les décisions juridiques qui, jusqu’à présent ont donné raison au syndicat : il n’y a pas de corrélation entre le licenciement et le mandat que Gaël tient de ses collègues, syndiqués ou non, et de son syndicat.

    Mobilisation le 12 décembre

    À force de se prendre des vestes, la direction de La Poste ne remet plus en cause son mandat mais veut tenter de réduire au maximum sa liberté de circulation.

    Et pour cause : pour une direction campée sur sa casse du service public postal et des payes à 0 euro, les syndicalistes combatives et combatifs et les plus de 8 mois de grève des postières et postiers du 92 sont un caillou dans la chaussure du PDG Wahl.

    Le mercredi 12 décembre, c’est La Poste qui devrait passer en procès : conditions de travail inhumaines, flux tendu, salaires de misère, suicides en augmentation et répression systématique de celles et ceux qui relèvent la tête, 10 ans de mises à pied cumulées depuis 2014 pour les représentants syndicaux en région parisienne.

    Alors le 12 décembre, mobilisons-nous en solidarité avec Gaël, pour soutenir la grève et lui permettre d’être victorieuse, pour que La Poste cesse son acharnement judiciaire contre Sud Poste 92, son secrétaire départemental et les grévistes !

    Correspondant

    Rassemblement mercredi 12 décembre, Cour d’appel de Versailles, 5 rue Carnot, RER Versailles-Rive-gauche.

  • Le 8 décembre : dans la rue pour CHANGER LE SYSTEME PAS LE CLIMAT...

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    Le changement climatique ici et maintenant

    Ce n’est plus une menace lointaine. Vagues de chaleur, pics de pollution, orages dévastateurs, inondations, fonte de la calotte glaciaire, élévation du niveau des océans, incendies meurtriers sont les fléaux récemment vécus au Koweït, au Sud de l’Algérie, en Californie, en Argentine, en Grèce, au Portugal, mais aussi en Suède, en Lettonie, en France.

    L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les plus pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.

    Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles

    La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires. Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tou.te.s les travailleur.euse.s des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.

    Il est encore temps pour agir

    Pour baisser la demande d’énergie il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs comme le contournement de Strasbourg ou les lignes de trains à grande vitesse. Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.

    L’écologie n’est pas compatible avec le capitalisme

    Incapables de tenir leurs engagements pris à la COP 21 qui aboutiraient à une hausse catastrophique supérieure à 3 °C, les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effets de serre.

    Macron augmente les taxes sur l’essence et le fuel en essayant de faire croire qu’il agit pour le climat. Or cet argent sera un cadeau de plus aux entreprises productivistes. Au lieu des taxes inéquitables, il faut des impôts progressifs pour financer des services publics du rail et de transports en commun, pour sortir du tout-voiture, du tout-camion. Pas de capitalisme vert qui est une imposture.

    8 décembre journée mondiale pour l’urgence climatique

    Partout les marches doivent être énormes. On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant #il est encore temps, gilets jaunes, associations, syndicats, partis… pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver sans exproprier les pétroliers qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire   ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant.e.s !

  • Il faut désormais forcer la crise, et appuyer là où ça fait mal...

    C’est le moment !
    Il faut désormais forcer la crise, et appuyer là où ça fait mal.
    La journée de mobilisation du 8 décembre est la prochaine étape de la bataille en cours, où les Gilets jaunes et leurs soutiens, les forces syndicales et politiques, ainsi que les écologistes convaincus de l’indispensable articulation entre revendications sociales et écologiques, peuvent et doivent se retrouver dans la rue pour faire franchir un nouveau cap à la mobilisation.

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  • Mobilisation générale contre la venue de Trump à Paris le 11 novembre prochain...

    Racisme, sexisme, destruction de l’environnement : trois traits qui s’incarnent à la perfection dans la personne du président étatsunien. Depuis son élection il y a deux ans, Donald Trump n’a cessé de mener une politique d’attaques contre les migrantEs, contre les droits des femmes et des personnes LGBT, contre les cadres même minimaux de lutte contre le réchauffement climatique. 

    Au Yémen, en Syrie, en Palestine, en Afghanistan, et ailleurs, il mène une politique de guerre soit directement, soit par la fourniture d’armes et le soutien diplomatique à ses complices locaux. On ne peut pas oublier la destruction de Raqqa, l’encouragement donné au régime israélien par le déménagement de l’ambassade US à Jérusalem, ni le retrait soudain et unilatéral de l’accord sur l’Iran.

    Carburant pour l’extrême droite

    Ces dernières semaines encore, on a vu comment sa présence à la tête des États-Unis y encourageait les idées d’extrême droite et les passages à l’acte. Des personnalités d’opposition ont été visées par des colis piégés. La camionnette du terroriste était couvert d’autocollants à la gloire de Trump. Un second individu a perpétré un massacre dans une synagogue. Antisémite en même temps qu’anti-migrantEs, il visait une organisation juive de soutien aux réfugiéEs, en écho à la rhétorique xénophobe et -complotiste de Trump.

    Mais c’est aussi dans le monde -entier, de l’Italie au Brésil en passant par la France, que Trump représente un encouragement à toutes les forces les plus réactionnaires.

    Macron et Trump : une amitié qui dure

    Pour commémorer la fin de la -Première Guerre mondiale, -Macron n’a rien trouvé de mieux que d’inviter son grand ami Trump. Celui-ci avait beaucoup apprécié sa visite précédente, le 14 Juillet 2017. « Ébloui » par le défilé militaire, il avait déclaré : « J’étais votre invité le 14 Juillet et c’était l’une des parades militaires les plus formidables que j’ai vues. C’était deux heures à fond et c’était une démonstration de puissance militaire. Nous pourrions faire quelque chose comme ça… ».

    Le pauvre Trump a dû être bien déçu en se voyant opposer le refus du Pentagone, pour raisons budgétaires. Sans doute sera-t-il aussi déçu de ne pas voir de tanks ni d’avions en parade en France : pour ne pas trop froisser Merkel en en faisant un défilé de la -victoire, les cérémonies ne prendront finalement pas la forme d’un défilé militaire. 

    Un mouvement mondial contre Trump

    On peut espérer que Trump ait encore d’autres raisons de déprimer lors de son séjour en France. D’une part, les élections de mi-mandat, le 6 novembre, s’annoncent difficiles pour le Parti Républicain. D’autre part le mouvement de contestation qui le suit dans le monde entier s’exprimera aussi à Paris.

    On sait à quel point il a été chagriné des manifestations de masse qui ont eu lieu au Royaume-Uni lors de sa visite cet été – à tel point qu’il a annulé le voyage prévu en Irlande quand il a appris que des manifestations similaires étaient en préparation. Cela doit être un encouragement pour nous !

    Depuis début septembre un -collectif s’est monté à l’initiative de militantEs étatsunienEs, françaisEs et d’autres nationalités, notamment Paris Against Trump, PAGE, Women’s March et Ni guerre ni état de guerre, collectif qui s’est rapidement élargi à une quarantaine d’organisations antiracistes, féministes, anti-impérialistes, de partis politiques (dont le NPA), de l’union syndicale Solidaires, etc.

    Le 11 Novembre, une manifestation partira à 14 h de la place de la République.
    D’ici là faisons le maximum pour qu’elle soit un succès !

    Sylvestre Jaffard