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Actualités 06... - Page 53

  • Alain Krivine à Nice, l'article de Nice-Matin...

    "En novembre 2018 comme en mai 1968, il y a un ras-le-bol généralisé": ce que dit Alain Krivine des gilets jaunes
     
     
    Alain Krivine, un des leaders de mai 1968 et ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire, était à Nice, mardi soir, à l’invitation du Nouveau parti anticapitaliste pour un débat intitulé: 1968-2018, 50 fois plus de raisons de se révolter.
    Mai 1968-novembre 2018, deux colères: ont-elles le même terreau?
    Il y a un point commun essentiel: le ras-le-bol généralisé. En 68, on criait: "Dix ans de gaullisme, ça suffit!". Aujourd’hui, on crie: "Un an, de macronisme, ça suffit!". Le deuxième point commun, c’est la remise en cause de l’État, de la société et, sans le dire, du capitalisme, hormis par une minorité d’extrême droite.
     
    Mais il y a des différences: le mouvement des "gilets jaunes" touche plus la province que les grandes villes.
     
    Deuxième différence: 68, c’était le début du début de la crise du Parti communiste et des syndicats. Aujourd’hui, ils ne sont plus crédibles du tout même s’ils s’efforcent de canaliser, sur le plan institutionnel, un mouvement extrainstitutionnel.
     
    Enfin, dernière différence: ce mouvement est plus violent.
     
    Mai 1968 n’était pourtant pas une révolution en charentaises. Il y a eu les pavés, les barricades, les heurts…
    C’était moins violent. Mais j’excuse plus ou moins la violence de samedi dernier même si ce n’est pas ma tasse de thé. C’est une réponse. La violence essentielle vient de la police.
     
    Et, puis, la violence du gouvernement, si elle est moins visible, est bien pire que celle des "gilets jaunes".
     
    En mai 1968, le mouvement s’est structuré rapidement. Là, c’est plus compliqué. Peut-on remporter une victoire en étant désorganisés?
    Les "gilets jaunes" n’ont pas de direction. Il y en avait une en mai 1968. Aujourd’hui, il n’y a plus rien. Je préfère ne pas faire de pronostic face à un tel déchaînement…
     
    Jusqu’où peut aller ce mouvement?
    Jusqu’à la remise en cause de Macron. Les déclarations d’Édouard Philippe [mardi, ndlr] passent mal. Elles ne répondent pas au problème. Ce que propose le gouvernement, c’est un délai pour abroger éventuellement les taxes fausses. Ce sont de fausses solutions à un mécontentement réel.
     
    En 2018, peut-on changer le monde? Créer une société plus juste, plus égalitaire?
    Je l’espère. Beaucoup de gens aussi mais ils n’y croient pas trop.
     
    Les "gilets jaunes" sont-ils en train d’écrire la société de demain?
    Je ne suis pas sûr parce que ce mouvement, pour le moment, témoigne d’une colère mais n’inscrit rien: pas de programme, pas d’individus. Il faut des porte-parole, sinon il n’y aura pas de débat avec le gouvernement.
     
    Aujourd’hui, il y a un débat avec une partie de la population mais cela ne suffit pas. Les «gilets jaunes », c’est une révolte qui remet tout en cause…
     
    Vous avez été une des figures de mai 1968. Cinquante ans plus tard, êtes-vous un "gilet jaune"?
    Globalement mais pas inconditionnellement. Pour moi, il faut un porte-parole et un programme à ce mouvement.

  • Alain Krivine à Nice...

    Le NPA 06 accueillait ce mardi 4 décembre à Nice, Alain KRIVINE pour une rencontre débat sur 1968/2008.

    Cette soirée a rassemblé plus de 60 participant.e.s dont des militant.e.s de Lutte Ouvrière, d’Ensemble et de  Nuit Debout.

    Après un exposé d’Alain sur 68, son contexte, (poids du PCF, concentration ouvrière, mouvement syndical  moins divisé, société corsetée…) et « 10 ans, ça suffit », le débat s’est engagé sur la crise sociale et politique actuelle.

    Le mouvement des Gilets Jaunes, particulièrement contrasté dans notre département (soutien actif d’Eric CIOTTI à Nice) , s’est naturellement invité au débat.

    Les participant.e.s   qui étaient allé à la rencontre des Gilets Jaunes ont fait part de la grande diversité des situations. Les échanges qui ont suivi, ont tourné autour de la nature de ce mouvement, son évolution, sa volonté d’auto-organisation, sa plus ou moins  défiance à l’égard  des organisations   traditionnelles (syndicats, partis), la diversité de ses revendications mais également ses difficultés de structuration et de direction.

    Tout en condamnant, l’absence d’initiative syndicale  locale, chacun.e  s’est accordé.e sur le nécessaire soutien à ce mouvement populaire, ainsi que sur  notre  responsabilité collective pour construire des convergences avec le mouvement naissant des lycéen.ne.s   et le mouvement ouvrier. 

    La soirée s’est clôturée autour  d’un pot fraternel. Une initiative à renouveler.

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  • Marche à Menton, le 15 décembre 2018...

    Le 15 décembre, le SOMICO 06 (Solidarité Migrants Collectif 06) dont le NPA06 est un membre actif,  appelle à une marche de  Menton jusqu’à la frontière.

    samedi 15 décembre 2018
    à 14h00,
    gare de Garavan à Menton.

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    Un concert aura lieu pour clore cette journée, à 16h, devant le stade Rondelli.

    L'an passé, ce rassemblement était national.
    Cette année, il est régional.

    L'ambiance actuelle, notamment en Italie, rend la réussite de ce rassemblement indispensable.

    Notre camarade et porte parole,  Philippe POUTOU sera présent.

    Nous comptons sur vous pour participer, informer, mobiliser tout autour de vous.

  • Nice, des entraves au militantisme...

    De nos camarades de Solidaires :

    Encore une grave atteinte au droit syndical à Nice sur l'un de nos militant-e-s.

    Nous réclamons la démission du commissaire divisionnaire de police M. Rabah SOUCHI, chef du service de sécurité de proximité de Nice.

    M. Rabah SOUCHI a violemment insulté, intimidé physiquement notre camarade et menti dans sa déclaration afin de mettre en GAV notre camarade Maxime et l’empêcher de participer aux manifestations lycéennes.

    En effet dès son arrivée dans la tête de cortège lycéenne en direction de l'aéroport lundi dernier, il lui lance "ça me dérange pas de te défoncer au milieu de la manif".

    Alors que notre camarade reste calme et ne répond pas aux insultes et intimidations, il quitte les lieux à l'approche du lycée où passait la manifestation, le chef des flics va alors inventer toute une histoire et mentir sciemment dans sa déclaration, afin d'avoir un prétexte pour coffrer Maxime et l’empêcher de participer à la manifestation lycéenne.

    Dans sa version, Maxime l'aurait insulté en ces mots "Connard de flic, va te faire enculer".

    Cette invention est grossière, Maxime est un syndicaliste connu de toute la police niçoise habituée des manifestations, il sait très bien qu'il ne faut pas insulter les policier-e-s devant elleux, et encore moins en utilisant des insultes stigmatisant certaines pratiques sexuelles comme dégradantes.

    Cette ineptie résume bien la fourberie et la répression qui s'abat sur les militant-e-s révolutionnaires, en temps normal par des valets, maintenant c'est le chef de la police niçoise qui provoque physiquement et qui ment dans ses déclarations envers notre camarade !

    Maxime est resté sans liberté pendant 26h, il sera jugé le 9 janvier pour injure à un dépositaire de l'autorité publique ! Pendant ce temps, le voilà interdit de manifestation ("pour sa protection"...)

    Cet acharnement des plus hauts bureaucrates de la police niçoise est scandaleux !

    Justice pour notre camarade ! Le chef de la Police Niçoise Ment ! Démission de Rabah SOUCHI !

    Le lien de la cagnotte pour les frais d'avocats de Maxime : 
    https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/45177769/0a32c9b9