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#Poutou2022 - Page 4

  • Avec Philippe Poutou, invitons-nous à leur présidentielle !

    Système antidémocratique des parrainages, déséquilibre flagrant dans les médias, inégalités de moyens financiers : tout est fait pour que la présidentielle soit réservée aux candidats des partis institutionnels. Ils ne veulent pas de nous ? Tant pis pour eux, on sera là !

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  • Philippe Poutou, une voix singulière à l'élection présidentielle de 2022...

    À 3 semaines de la fin du dépôt légal des « parrainages », l'alerte est lancée par le NPA : à cette étape, Philippe Poutou n’est pas assuré d’être candidat à la présidentielle. L'appel aux éluEs est clair : par le simple geste démocratique de remplir le formulaire, permettez à Philippe Poutou de se se présenter.

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  • Leur gauche et la nôtre : pour l’unité et la radicalité, soutenons Philippe Poutou !

    Dimanche soir, les résultats de la « Primaire populaire » ont été rendus. Et, sans grande surprise, c’est Christiane Taubira a été investie. Cette nouvelle candidature prétend rassembler la gauche, mais comment cela serait-il possible sans contenu politique ni stratégique ?

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  • Malgré le verrou antidémocratique des parrainages, Philippe Poutou doit en être !

    Communiqué du NPA et de Philippe Poutou

    La publication des premiers chiffres des parrainages pour l’élection présidentielle est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes opposés à ce système antidémocratique qui demande à des éluEs de sélectionner les candidatEs à la présidentielle alors qu’ils et elles n’ont pas été éluEs pour cela. Les réticences des maires que nous rencontrons sont nombreuses : peur des pressions exercées par les grands partis, chantage aux subventions, crainte d’être perçus comme faisant partie du système politique, crainte d’être assimilé à une organisation politique… Un système de parrainages citoyens pour limiter le nombre de candidatures serait beaucoup moins injuste.

    Cependant, nous en appelons justement aux éluEs pour qu’ils et elles parrainent la candidature de Philippe Poutou car celui-ci n’est pas le candidat d’un des grands partis et, hélas, si les éluEs ne faisaient pas le choix de le parrainer, ils contribueraient malgré eux et elles à reproduire un système où seuls les partis ayant une place importante dans les institutions, appuyés par le scrutin majoritaire, l’absence de proportionnelle ou l’existence du Sénat, ont la parole.

    À l’heure ou la Primaire populaire a abouti à une candidature de plus à gauche, à l’heure où l’espoir ne peut venir que d’un grand débat, à gauche et dans le mouvement social, sur comment reconstruire un projet de société émancipateur, dynamique, par en bas, il serait logique qu’une personnalité comme Philippe Poutou dispose de ses parrainages pour être présent dans le débat politique. L’affluence dans les meetings de campagne et l’écho des passages médiatiques montrent que Philippe Poutou est une voix qui compte, singulière, et que beaucoup l’apprécient, et qu’il est donc un candidat légitime.

    Nous avons à cette heure quatre parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel. Un chiffre qui ne signifie en réalité pas grand-chose… De toute évidence, et comme nous avons pu le constater par nous-mêmes, les formulaires de parrainages ne sont en effet pas arrivés dans de nombreuses mairies, et l’on se demande quel intérêt le Conseil constitutionnel avait à publier des chiffres dès aujourd’hui.

    Nous avons de notre côté vérifié, aux côtés des éluEs, 246 parrainages supplémentaires qui ne sont pas encore comptabilisés, ce qui porte à 250 le nombre de parrainages qui sont assurés, soit à peu près ce que nous avions en 2017 au même moment.

    La présence de Philippe Poutou à l’élection présidentielle n’est donc pas, à ce stade, garantie. Nous appelons les partis présents dans les institutions à ne pas faire barrage, à lever les pressions exercées sur les maires, et touTEs les éluEs qui pensent que Philippe Poutou a sa place dans le débat à parrainer sa candidature. L’absence de Philippe Poutou serait un vrai problème démocratique, alors que notre courant, depuis la première candidature d’Olivier Besancenot en 2002, est présent depuis 20 ans dans ce scrutin, et que personne n’a oublié le rôle qu’a joué Philippe Poutou lors de la dernière campagne présidentielle.

    Nous ferons un point d’information hebdomadaire sur la recherche des parrainages. Le prochain aura lieu à Paris le jeudi 10 février, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Philippe Poutou.

  • Entretien avec Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle, en meeting à Rouen lundi 17 janvier...

    « La crise sanitaire vient se rajouter à une crise économique, sociale et environnementale. C’est le résultat de décennies de politiques d’ultralibéralisme avec le démantèlement du système de santé tout comme de l’Éducation nationale. La crise sanitaire met en évidence l’importance des services publics dans tous les domaines. Évidemment, il s’agit d’un choix politique et financier que nous proposons avec la répartition de la richesse qui est accaparée depuis des années par une poignée d’ultra-riches au détriment du collectif. »

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    Philippe Poutou

  • Le rôle de la candidature Poutou...

    En 2017, la campagne Poutou a connu un petit succès : autour du débat du 5 avril, nous avons acquis une certaine notoriété dans la confrontation avec la droite et l’extrême droite, Fillon et Le Pen. Nous avons réussi à faire connaître une figure radicale, la figure d’un ouvrier qui n’accepte pas la situation faite aux classes populaires.

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  • Philippe Poutou : « Ce n’est pas cette gauche, même unifiée, qui nous protègera contre les dégâts du capitalisme »...

    Salut à toutes et tous,

    Et encore sur cette gauche divisée en pleine gesticulation unitaire.

    Sous la pression d’électeurs et militants de gauche et aussi des mauvais sondages, les candidatures des partis dits de gauche ont bien compris que leur éparpillement est la garantie de leur défaite. Alors ça s’affole un peu, c’est à celle ou celui qui sera le plus unitaire.

    Ça paraît logique et raisonnable. Une seule candidature devrait avoir plus de chance de dépasser les 10% et pourquoi pas de gagner sa place au second tour. C’est mathématique même si en vrai tout n’est pas si simple.

    Alors plusieurs articles dans la presse, plusieurs déclarations de collectifs ou personnalités réclament l’unité et condamnent les diviseurs, menaçant même de boycotter l’élection ou au moins ne pas soutenir les candidatures qui refuseraient une primaire.

    Du côté du NPA, il est vrai qu’on ne se sent pas vraiment concerné par cette gesticulation. D’abord, personne ne semble penser à nous, ni la presse de gauche qui ne nous cite jamais ou presque, ni tout ce milieu de la gauche institutionnelle. Cela ne nous vexe pas, c’est seulement intéressant car cette ignorance des candidatures anticapitalistes est révélatrice d’un problème politique que pas grand monde n’aborde.

    Le problème n’est pas tant la division que la politique qui a été menée par tous ces gens là à chaque fois qu’ils se sont retrouvés au pouvoir. La gauche, toute la gauche, PS-EÉLV-PC et autres satellites, a trahi et mené des politiques antisociales. Sous Mitterrand, Jospin ou Hollande. Et ce n’est pas que du passé car aujourd’hui encore dans des régions ou départements ou même dans des grandes villes/agglomération, cette gauche plus ou moins plurielle continue de renier et trahir.

    Tout ce monde a beau jeu de crier au danger de droite ou d’extrême droite. Ces partis ne sont pas gênés de jouer les potentiels sauveurs. Comment peut-on encore leur faire confiance ? Impossible, ils sont discrédités et on n’a surtout pas intérêt à les suivre, aucun intérêt à les suivre.

    Certes on est mal, la situation politique est inquiétante, nous sommes effectivement danger. Sauf que cette gauche institutionnelle en est grandement responsable.

    Oui l’unité est nécessaire mais sur la base d’un programme vraiment à « gauche », tout simplement de gauche. Ça pourrait donner un programme qui dit clairement les mesures qu’il faut prendre, qui s’engage à se confronter au possédants. Un programme défendant la socialisation des banques, l’expropriation de multinationales comme Total, la réquisition d’entreprises pour préserver les emplois et des bâtiments vacants pour reloger les sans-abri, le retour de la retraite à 60 ans, une diminution du temps de travail à quatre jours maxi par semaine, des plans de recrutements massifs dans la santé ou l’éducation, un revenu minimum pour tous autour de 1800-2000 euros, des moyens pour reconstruire les services publics, notamment pour l’énergie, la gratuité des transports, l’arrêt du nucléaire, la répartition des richesses en se réappropriant tout ce que les ultra-riches ont volé à la collectivité, l’accueil massif des réfugiés et la liberté de circulation, l’engagement à donner l’indépendance aux peuples qui restent encore aujourd’hui sous domination coloniale, à combattant toutes les formes d’oppressions et de domination, en donnant un pouvoir de décision à la population… 

    Et puis de se dire que ce programme-là, il nous faudra l’imposer par nos mobilisations, unitairement. Parce que notre avenir dépend quand même de notre capacité à agir, à construire les luttes, à nous faire craindre des possédants, à répondre à la guerre de classe menée par les capitalistes.

    Ce n’est pas cette gauche même unifiée qui nous protègera contre les dégâts du capitalisme, la démonstration est faite depuis longtemps, elle qui s’est complètement intégrée et noyée dans ces logiques de profits et de productivisme. Alors oui on a sans doute autre chose à faire que courir toujours derrière des gens qui ont montré qu’ils se moquent bien de la population et de l’intérêt général.

    Philippe Poutou

  • Philippe Poutou: «Face au fascisme, se retrouver pour discuter concrètement d’une riposte collective»...

    Le meeting Zemmour de dimanche dernier est une alerte. Alors on dira aucun scoop, rien de vraiment nouveau, mais il y a les images d'agressions contre les militants antiracistes de SOS Racisme, ou même les images et les échos qu'on a eus des journalistes de l'émission « Quotidien » ou de Mediapart qui ont été maltraités, conspués, insultés.

    On parle de Zemmour, avec sa parole « libérée », décomplexée, raciste, xénophobe, fasciste, même s'il s'en défend, on l’a vu dans le meeting, mais à côté de ça on voit bien à quel point des paroles comme celles-là peuvent encourager des groupes d’extrême droite, des militants d'extrême droite qui n'attendent que ça pour pouvoir se libérer eux.

    Et eux se libérer c’est frapper. Et si on parle de Zemmour et de son entourage, il ne faut pas oublier Le Pen et le Front national évidemment, et puis au-delà on sait très bien qu'il y a d'autres candidatures, à droite notamment, avec toute une partie de la droite qui n’est pas du tout gênée par ces idées d'extrême droite et ces idées réactionnaires.

    « On peut pas attendre que des choses très graves se passent »

    Donc voilà. On est dans cette ambiance, ce n'est peut-être pas nouveau mais ça semble s’accentuer, ça semble bien s'installer et on mesure petit à petit le danger.

    Un danger pour nous globalement, pour la population, pour les militants mais, bien au-delà des milieux militants, un danger pour les femmes, un danger pour les homosexuels, pour toute la communauté LGBTI, un danger pour les migrants évidemment… Parce qu'en fait ce passage à l’acte cela veut dire des agressions contre toutes ces personnes-là. C'est une réalité déjà dans certaines villes il y a des agressions, il y a des attaques, il y a des fichages par l'extrême droite.

    Ils se montrent, ils insultent et menacent par des vidéos.

    Voilà, on est dans cette ambiance-là. Les choses avancent, ça s'installe et à un moment donné il y a la question de la riposte qui se pose.

    On peut pas attendre que des choses très graves se passent.

    On peut pas attendre qu’à un moment donné on ait vraiment basculé dans une société fasciste ou une société archi-autoritaire.

    Donc là il y a quelque chose qui se pose à nous : c'est comment on répond, comment on construit la riposte, même si on est dans une élection où chacune des candidatures, où chacun des groupes militants va être préoccupé essentiellement par la campagne électorale.

    Il faut qu'on soit capable dans cette période-là aussi, de discuter de mobilisations, et notamment une mobilisation unitaire antifasciste contre les idées réactionnaires, contre les idées racistes, sexistes, homophobes…

    Il faut qu’on arrive à discuter de ça,  à voir comment on s’organise, comment on fait, et il va être très important que, dans la période qui vient, on soit en capacité d'organiser des rendez-vous très larges.

    « Discuter concrètement des formes que peut prendre la riposte »

    On en appelle donc à l'ensemble des organisations militantes, politiques, syndicales, associatives, des collectifs, des forces militantes de gauche, des forces militantes du mouvement social, à se retrouver et à discuter concrètement des formes que peut prendre la riposte contre les idées réactionnaires, contre le fascisme.

    Il y a déjà eu des choses qui ont commencé, avec ce dimanche à Paris une manifestation antifasciste à l'occasion du meeting de Zemmour. Il y avait eu déjà, à Paris aussi, la semaine d’avant, une manifestation antifasciste. On sait aussi que dans plusieurs villes il y a eu des mobilisations, relativement importantes parfois, contre la venue de Zemmour.

    Donc voilà c'est ça qu'il faut qu'on encourage, c’est ça qu'il faut qu'on arrive à construire.

    C’est aussi la question de voir comment la population se préoccupe de ça, et comment les forces de gauche, sociales, politiques, les associations, les syndicats, l’ensemble des forces militantes s'impliquent là-dedans et prennent au sérieux cette menace-là.

    Ce n’est pas juste des mots qu’on balance comme ça. Ce n’est pas juste une peur qu'on se fait, comme ça, gratuitement. Il y a une réalité aujourd'hui et on a de quoi s'inquiéter : c'est parce qu'à côté de cette menace fasciste avec les idées réactionnaires, avec les candidatures comme Zemmour et Le Pen, qui à elles deux représentent plus de 30%, ou autour de 30% de l'électorat si on en croit les sondages, on voit un régime politique, celui de Macron, de son gouvernement, des gens comme Darmanin, qui vont aussi sur ce terrain-là, qui vont sur un terrain anti-migrants, profondément antisocial, prêts à réprimer le mouvement social comme ils l'ont fait avec les Gilets jaunes, mais pas seulement.

    « On en appelle évidemment à une prise de conscience »

    Donc on est là-dedans, dans une société qui se « policiarise », dans une société avec des lois liberticides, avec un pouvoir de plus en plus autoritaire et on le voit aussi, c'est un élément du paysage, c'est quand même une police violente qui assume cette violence-là qui la revendique même, qui en demande plus.

    Donc on voit tous les éléments qui s'installent, d'une société qui s'en prendrait réellement à notre liberté et à notre capacité ou en tout cas aux moyens qu'on aurait de contester ce monde-là.

    Il y a donc urgence à se battre à la fois contre ces idées-là et, en même temps, on voit bien le lien qu’il faut faire contre la crise du monde capitaliste, contre l'appauvrissement de la population, les inégalités sociales, contre l’ultra-enrichissement aussi de possédants dont une partie, on le voit avec Bolloré, en vient à soutenir ces idées d'extrême droite.

    Voilà le paysage, nous on en appelle évidemment à une prise de conscience et à se demander comment on fait pour se retrouver, discuter d'une véritable mobilisation large, d'une riposte contre toutes ces idées réactionnaires et pour notre avenir à nous toutes et tous.

    Philippe Poutou

  • Nos vies valent plus que leur profit !

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    Le premier 4 pages de la campagne #Poutou2022, qui synthétise — avant la publication à venir d'une brochure — nos propositions au regard de l'urgence sociale, démocratique et écologique: emplois, salaires, inégalités, discriminations, solidarité internationale... Nos vies valent plus que leurs profits !