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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 337

  • Pas de trêve pour Noël, pas de cadeau pour ce gouvernement !

    Après les annonces d’Édouard Philippe mercredi dernier qui n’ont fait que confirmer ce que l’on savait déjà, le gouvernement met aujourd’hui la pression pour que le mouvement s’arrête cette fin de semaine. Après la démission de Delevoye, le pouvoir ne sait pas comment s’en sortir. Il faut savoir en profiter !

    A qui profite le crime ?

    Maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus. Mais il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, puis son siège au conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine d’autres mandats (comme l’a révélé le journal Le Monde).

    Au-delà de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du projet actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale. Sa démission ne change rien au projet qu'il a largement contribué à construire, et l'on peut juste regretter qu'il n'ait pas emporté sa réforme avec lui.

    Le pouvoir veut l’épreuve de force

    Mercredi dernier, au-delà de la répétition de mots bien galvaudés (« égalité », « solidarité », « répartition », « justice »), les annonces d’Édouard Philippe ont confirmé que le prétendu « système universel » se traduira par une baisse des pensions (avec la prise en compte de l’ensemble des carrières et non des meilleures années), un allongement de la durée de cotisation (avec l’âge dit « pivot » à 64 ans) et une « harmonisation » par le bas avec la destruction des conventions collectives (fin des « régimes spéciaux »).

    Après être resté sourd au mouvement de grève reconductible qui a démarré il y a une dizaine de jours, le gouvernement demande aujourd’hui aux agents de la SNCF et de la RATP d’arrêter la grève pour les fêtes de fin d’année… Si cette grève est difficile pour touTEs, à commencer pour les grévistes qui perdent de l’argent, c’est bien ce pouvoir qui en porte la seule responsabilité, en cherchant à imposer coûte que coûte un projet de loi unanimement rejeté, même par les syndicats les plus ouverts au prétendu « dialogue social »...

    Pour le retrait du projet, amplifions la grève !

    Jusqu’à présent, les grévistes ont su éviter les manœuvres de division du gouvernement pour enfoncer un coin dans le mouvement : jouer les salariéEs du régime général contre celles et ceux des régimes spéciaux ; les hommes contre les femmes (réduites au passage au rôle de mère pour revaloriser leur pension) ; et surtout les salariéEs plus âgéEs, non impactéEs par la réforme contre les jeunes qui viennent ou vont rentrer dans le monde du travail… Il faut continuer, touTEs ensemble !

    La nouvelle journée de grève nationale, mardi 17, s’annonce massive. Elle doit permettre de franchir une étape vers la grève générale : à la fois de consolider le mouvement de grève reconductible dans les transports, de l’étendre dans des secteurs comme l’éducation (où les quelques jours qui restent avant les vacances scolaires doivent être marqués par la grève et la mobilisation) ou le secteur hospitalier, et de le construire dans de nouveaux secteurs. Avec la démission de Delevoye, le pouvoir est fragilisé : pour dégager Macron et sa réforme des retraites, tout reste possible.

  • Delevoye démissionne, la réforme des retraites doit dégager aussi !

    Maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus. Mais il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, puis son siège au conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine d’autres mandats (comme l’a récemment révélé le journal Le Monde).

    Au-delà de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du projet actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale.

    Dans ce cadre, sous la pression du mouvement de grève actuel, sa démission est une bonne nouvelle qui fragilise Macron et le gouvernement. On peut juste regretter que Delevoye n'ait pas emporté sa réforme avec lui. Raison de plus pour être massivement en grève demain mardi 17 décembre. Cette nouvelle journée doit permettre de franchir une étape vers la grève générale plus que jamais nécessaire pour dégager Macron et sa réforme des retraites.

    Montreuil, le lundi 16 décembre 2019

  • Retraites : Discours d’Édouard Philippe : du baratin !

    En présentant des « nouvelles mesures » le 11 décembre dernier, le Premier ministre, droit dans ses bottes comme le fut en 1995 son ami politique Juppé, a tenté de désamorcer la mobilisation en emportant l’adhésion de la CFDT à son projet. Échec total à cette étape, l’ensemble des confédérations syndicales ayant appelé à manifester le 17 décembre ! 

    Le projet de réforme du système est maintenu dans sa quasi-totalité. Le gouvernement veut passer en force et rapidement. Le projet de loi serait présenté en conseil des ministres en janvier, débattu au parlement en février et soumis au vote après les élections municipales.  

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  • Union européenne : Ursula von der Leyen a commandé un pacte vert au Père Noël...

    La nouvelle présidente de la commission européenne a présenté un « pacte vert », pour que l’Europe soit le premier continent neutre en carbone d’ici 2050. 

    Ce pacte vert serait « la nouvelle stratégie de croissance inclusive de l’Europe. Il permettra de réduire les émissions, tout en créant des emplois et en améliorant notre qualité de vie, sans oublier personne ». C’est beau, non ? Elle fait aussi miroiter aux capitalistes de « nouvelles perspectives économiques ». 

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  • Mobilisation journée internationale pour les migrant.e.s...

    18 décembre 2019
    RASSEMBLEMENT place Masséna à NICE à 18h00
    puis marche jusqu'au Palais de justice,
    puis à 20h00 représentation théâtrale "MIGRANDO"
    de Carla Bianchi aux Diables bleus, 29 route de Turin, Nice.
     
    Plus d'infos ici...
     
    Voir plus sur ici...
     
    Organisation : Collectif SOMICO 06 (SOutien MIgrants COllectif 06),

  • Le gouvernement joue l’épreuve de force : amplifions les grèves et la mobilisation...

    La mobilisation massive de jeudi 5 décembre a été le premier acte de la bataille engagée pour le retrait de la contre-réforme des retraites Macron-Delevoye. Delevoye, dont on « découvre » qu’il était jusqu’à ce jour administrateur d’un organisme de formation de compagnies d’assurances. Assurances qui lorgnent sur le juteux marché des retraites individuelles privées visant à permettre à celles et ceux qui le pourront de compléter les retraites misérables que laisserait la réforme gouvernementale.

    Une mobilisation qui tient

    Tout le week-end, les salariéEs de la SNCF et de la RATP ont poursuivi la grève. De nombreuses manifestations ont eu lieu samedi, marquant la convergence des combats des chômeurEs, des Gilets jaunes, avec celui contre la destruction de notre système de retraites. Et ce malgré les tentatives policières de briser les rassemblements, les convergences.

    Lundi, mardi et mercredi, la forte mobilisation des salariéEs des transports en commun a entraîné une vraie paralysie de l’activité économique, notamment en Île-de-France. Le 10 décembre, second rendez-vous national et interprofessionnel, ce sont de nouveau des centaines de milliers de personnes qui ont défilé aux quatre coins du pays. Des effectifs et des taux de grève globalement moindres que ceux, particulièrement élevés, du 5 décembre, mais une massivité et une détermination toujours bien présentes. Avec, fait notable, de nouveaux secteurs en mobilisation, de nombreuses assemblées générales, par secteurs ou interprofessionnelles.

    Déclaration de guerre d’Édouard Philippe

    Les annonces d’Édouard Philippe confirment ce que les opposantEs à ce projet destructeur affirment depuis des semaines : le prétendu « système universel » se traduira par une baisse des pensions (avec la prise en compte de l’ensemble des carrières et non des meilleures années), un allongement de la durée de cotisation (avec l’âge dit « pivot » à 64 ans) et une « harmonisation » par le bas avec la destruction des conventions collectives (fin des « régimes spéciaux »).

    Malgré un discours mielleux sur la forme, durant lequel Édouard Philippe n’a cessé de répéter – et de galvauder – les mots « égalité », « solidarité », « répartition », « justice », c’est donc bel et bien à une déclaration de guerre, au monde du travail et à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent contre ce projet inique, que l’on a assisté.

    Amplifier la mobilisation

    Face à cette déclaration de guerre et aux manœuvres du pouvoir, qui tente de diviser les salariéEs en mettant en concurrence les générations, les différents régimes, le public et le privé, la riposte doit être unitaire, massive et déterminée. Il s’agit de massifier le mouvement de grève reconductible et de l’étendre à toujours plus de secteurs, en s’appuyant sur les journées de mobilisation appelés par les organisations syndicales. Les appels au 12 et au 17 décembre ne doivent pas se résumer à des « journées saute-mouton », tactique qui n’a pas fonctionné ces dernières années : elles doivent permettre aux secteurs difficiles à mobiliser, en particulier dans le privé, de rejoindre le mouvement quotidien indispensable à la victoire.

    Le pouvoir a fait le choix de l’épreuve de force en affichant, une fois de plus, son mépris du monde du travail. Le niveau du rapport de forces à construire face à lui est celui d’une grève de masse, qui regroupe tous les secteurs du monde du travail, vers un blocage du pays. Faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, ce serait remporter une victoire sur les politiques de régression sociale, et ouvrir la possibilité d’une contre-offensive des classes populaires pour construire une autre société. Tout est possible.