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Nos dossiers...

  • Dix ans depuis le 13 novembre 2015, on n’oublie rien...

    Dix ans après ces terribles attentats meurtriers, il faut rendre hommage aux victimes de cette violence menée par des forces qui sont nos ennemies politiques, sans oublier les usages politiques durables de cette séquence : l’installation d’un régime d’exception, la banalisation du racisme d’État et la relance des guerres impérialistes au nom de la « lutte contre le terrorisme ». L’année 2015 fut celle d’un basculement dont nous subissons encore les conséquences.

    Dossier réalisé par Hafiza B. Kreje

  • Pollutions, santé, climat… L’urgence écologique !

    Dans tous les domaines, la crise écologique s’accélère avec des conséquences terribles. Focus sur trois exemples qui confirment l’urgence à agir, ce qui suppose de rompre avec les logiques capitalistes. 
    Dossier réalisé par la Commission Nationale Écologie

  • Palestine : deux États, un État : quelle solution réaliste ?

    Lors de la déclaration de Macron à l’ONU pour la reconnaissance de l’État de Palestine, celui-ci n’a pas cessé de faire référence au « droit international » pour une solution avec un État palestinien à côté d’un État israélien, et du blabla sur les destinées communes et la paix. Feignant probablement d’ignorer que, depuis plus de 30 ans, l’intégralité de la classe politique israélienne a déjà dit non à un État palestinien. Le processus issu d’Oslo, qui est le cadre général des « deux États », était complètement ignoré jusqu’à la veille du 7 octobre, et il était en pratique largement au point mort. Même si on se doute qu’il faudra un rapport de force pour qu’une solution de paix durable et juste ait lieu en Palestine et qu’il faudra forcer la main à la société israélienne, il faut rappeler qu’il s’agit d’une décision qui revient à la société palestinienne. Aucune solution ne se fera sans l’action consciente et collective du peuple palestinien. Ceci étant dit, nous pouvons quand même poser la question de la faisabilité réelle d’une solution à deux États et discuter du projet d’un seul État palestinien de la mer au Jourdain.

    Il ne s’agit donc bien entendu pas de décider à la place des PalestinienNEs, mais avant tout de répondre à celles et ceux qui font de la « solution à deux États » l’alpha et l’omega de leurs perspectives pour la région — jusqu’à diviser le mouvement de solidarité sur cette base.

    Dossier réalisé par Édouard Soulier et Sulalat

  • Se mobiliser pour se réapproprier et étendre une « Sécu à 100 % »...

    Avec leur plan de 44 milliards de coupes dans les dépenses sociales, Macron et Bayrou s’apprêtaient à célébrer, à leur façon, les 80 ans de la Sécurité sociale. Bayrou parti, la menace reste.

    En trente ans, du « plan Juppé » (1995) au « plan Bayrou » (2025), la Sécurité sociale n’a cessé d’être la cible des contre-­réformes libérales qui se sont succédé sous tous les gouvernements. Pour Macron, il s’agit désormais d’en finir avec un « modèle social » qui coûte un « pognon de dingue » au patronat.

    La Sécurité sociale a également été à l’origine des grandes luttes sociales des dernières décennies (1995, 2003, 2010, 2019, 2023). Elles ont mobilisé des millions de travailleurEs, de jeunes, de retraitéEs, pour s’opposer aux contre-réformes des retraites ou de la santé. La défense de la Sécu est aussi au cœur de la mobilisation qui s’est engagée les 10 et 18 septembre 2025 contre le plan Bayrou.

    L’heure n’est pas à réduire davantage les dépenses sociales au nom du « déficit », elle est à financer la protection sociale à hauteur des besoins, en commençant par mettre fin aux 83 milliards d’exonérations de cotisations sociales inutilement accordées aux entreprises.

    C’est dans les luttes et dans la rue que doit se célébrer le 80e anniversaire de la Sécurité sociale. Plusieurs initiatives vont en ce sens :

    ∙ L’appel unitaire « Soigne ta santé, soigne ta Sécu », initié par le « Tour de France de la santé », signé de très nombreuses forces syndicales, associatives et politiques ;

    ∙ L’appel « La Sécu c’est vital », lancé par la Convergence des services publics ;

    ∙ La proposition de la CGT, rejointe par SUD Santé-Sociaux, d’une manifestation nationale à Paris le 9 octobre en défense de la Sécurité sociale.

    Reste, dans les semaines qui viennent, à construire unitairement cette mobilisation dans le cadre de la lutte en cours.

    Ce dossier, préparé par la commission nationale santé-Sécu-social du NPA, souhaite apporter sa contribution à ce combat.

    La commission santé-Sécu-social

  • La répression islamophobe et la fascisation qui vient...

    L’islamophobie est un racisme d’État qui crée un corps d’exception et l’isole juridiquement. Prenant appui sur un racisme systémique qui traverse toute la société, la répression des musulmanEs représente un exercice de style sans véritable obstacle pour un gouvernement en quête de légitimité. Non pas diversion mais fascisation, l’État trouve avec les musulmanEs le corps indésirable qui justifie le renforcement de son arsenal autoritaire.

    Dossier coordonné par la Commission antiracisme

  • Solidarité sans faille avec la résistance ukrainienne...

    L’Ukraine résiste envers et contre tout. Tandis que Trump déroule le tapis rouge à Poutine, syndicats, féministes et militantEs LGBTQI+ poursuivent leur lutte sur tous les fronts. L’UE n’apporte qu’un soutien superficiel à l’Ukraine et prépare la fin de la protection temporaire. La solidarité internationaliste est un impératif : elle ne doit pas être à géographie variable, ni subordonnée à des calculs géopolitiques. Par le Groupe d’intervention Solidarité Ukraine du NPA et Dominique Boury.

  • Clap de fin pour le NFP ?

    Un an après les élections européennes, où le RN était à son plus haut niveau, et la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, qui a suscité la formidable mobilisation unitaire des associations, syndicats et partis, sous la forme du NFP (Nouveau Front populaire), celui-ci semble n’être plus qu’un souvenir.

    Le point par Fabienne Dolet et William Daunora.

  • Solidarité avec l’Ukraine résistante...

    Trois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, l’arrivée de Trump au pouvoir rend plus que jamais nécessaire la solidarité des peuples.

    Par Catherine Samary et Oleksandr Kyselov

  • Face à l’austérité libérale : défendre la « sécu »...

    Dossier préparé par la commission nationale santé sécu social

    C’est sur le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qu’est tombé le gouvernement Barnier, et qu’a échoué l’adoption d’un plan d’austérité de 60 milliards d’euros qu’il voulait imposer. Confronté au rejet massif de ce plan, le Rassemblement national n’a pu maintenir jusqu’au bout sa volonté de ne pas faire chuter le gouvernement et de se présenter en candidat à la mise en œuvre des politiques libérales les plus brutales.

    Le débat parlementaire sur le budget de l’État (PLF) et sur celui de la Sécurité sociale (PLFSS) a été particulièrement éclairant. Il a d’abord montré la détermination de la Macronie, désavouée dans les urnes, à continuer par tous les moyens une politique dont l’échec est visible aux yeux de toutes et tous.

    La pluie de cadeaux faits aux plus riches et aux entreprises pour leur rendre la France « attractive », et augmenter leurs profits, aboutit à un double désastre. Les finances publiques et la protection sociale sont exsangues, privées de ressources, au nom de la « baisse du coût du travail », ce qui n’empêche pas la vague de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises et de délocalisations qui déferle sur le pays. Les patrons ont empoché les aides de l’État et des collectivités et les exonérations de cotisations, sans que rien ne les empêche aujourd’hui de jeter au chômage des milliers de leurs salarié·es.

    Macron ne change pas sa politique

    Désavouée dans les urnes, la Macronie n’entendait pas pour autant changer de politique, mais, alliée à la droite, elle aussi grande perdante des élections, elle voulait persévérer dans la même voie, tout en faisant payer la crise aux classes populaires. C’était le sens du plan Barnier.

    Quant au Rassemblement national, dans l’espoir d’un accès prochain au pouvoir, il souhaitait se débarrasser de sa démagogie « anti-système », pour se présenter comme un parti capable de gérer loyalement les intérêts du Capital. Ses hésitations a faire tomber le gouvernement Barnier en témoignent, tout comme les votes des députés RN contre tout ce qui pourrait taxer le Capital, ou exonérer les patrons de cotisations sociales.

    « L’assistanat » aux plus riches, pour leur permettre de faire toujours plus de profits est le point commun qui unit Macron, la droite et l’extrême droite. Il passe par la réduction de la dépense publique, servant à financer des services publics de qualité accessibles à tous (école, services publics territoriaux) et par la destruction d’une Sécurité sociale permettant d’élever ses enfants, d’accéder à une retraite décente et aux meilleurs soins.

    Revenir sur nos fondamentaux

    Le but de ce dossier est de rappeler les enjeux souvent obscurcis, y compris à gauche et dans le mouvement social que représente la Sécurité sociale. Défendre les principes de la « Sécu », comme institution indépendante appartenant aux salarié·es, est indispensable, quand la gauche de gouvernement, avec Mitterrand Jospin et Hollande a souvent été à l’initiative des contre réformes, quand Fabien Roussel oppose la « gauche des allocs » à la « gauche du travail », quand la direction de la CFDT défend le remplacement des cotisations sociales par la CSG et quand beaucoup à gauche oublient la différence entre cotisations sociales et impôts. C’est l’un des grands enjeux pour le Nouveau Front populaire.

    En permettant, dans la société capitaliste aux salarié·es et aux classes populaires d’accéder à des droits fondamentaux, la « Sécu » est une conquête essentielle pour aujourd’hui. Mais elle préfigure aussi, par la répartition des richesses qu’elle organise, la société que nous voulons construire : une société où chacun·e pourra accéder aux richesses produites, non en fonction de ses revenus , mais de ses besoins.

    Nous dédions ce dossier à la mémoire de notre camarade Bernard Hess, militant syndical et politique à la Sécurité sociale, animateur infatigable de notre commission, qui par ses écrits, les réunions qu’il animait sut transmettre avec conviction et humour, l’importance et l’urgence du combat pour la « Sécu ». 

    https://lanticapitaliste.org/actualite/sante/un-pognon-de-dingues-pourquoi-le-neoliberalisme-veut-la-peau-de-la-secu

    https://lanticapitaliste.org/actualite/sante/les-travailleuses-et-travailleurs-en-capacite-de-gerer-vont-decider-par-eux-memes

    https://lanticapitaliste.org/actualite/sante/une-securite-sociale-auto-geree-pour-retrouver-le-chemin-de-lemancipation

  • Une Coalition féministe pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexistes et sexuelles...

    Le 18 octobre 2024, une coalition de 45 associations, aujourd’hui 53, s’est regroupée autour d’une revendication ancienne du mouvement féministe : une loi globale couvrant tous les champs — comme celle votée en Espagne en 2004 — pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles subies en majorité par les femmes, les minoriséEs de genre et les enfants.

    Loin d’être « abattues » par les vents contraires masculinistes et d’extrême droite, elles situent leurs propositions dans le prolongement de la vague MeToo et le renouveau générationnel féministe qui, depuis 2016, affirme sa volonté d’en découdre avec le fléau des violences patriarcales.

    Dossier coordonné par la commission nationale d’intervention féministe