Nous avions évoqué, la semaine passée, l’arrestation du journaliste indépendant Gaspard Glanz, le 20 avril à Paris. Depuis, d’autres événements sont venus confirmer que nous assistons à un phénomène global de remise en question du droit d’informer et de la liberté de la presse, un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui a connu une accélération considérable depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
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Benalla, un an déjà...
« Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd’hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er Mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes. »
En publiant ce tweet au soir du 1er mai 2018, Macron ne se doutait pas qu’il lui reviendrait en pleine figure, tel un boomerang, à la fin du mois de juillet.
Car davantage qu’à un McDo incendié, c’est au nom d’Alexandre Benalla qu’est irrémédiablement associée la date du 1er mai 2018, jour où la petite frappe de Macron s’en est pris physiquement à des manifestantEs, au Jardin des plantes et place de la Contrescarpe. -
Le 1er mai, à la mémoire de Brahim Bouarram...
Comme chaque année, le NPA appelle, le 1er mai, au rassemblement organisé à Paris pour se souvenir de Brahim Bouarram, victime d’un meurtre raciste le 1er mai 1995.
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Blanquer...
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La violence c’est celle du gouvernement : pas de flics dans les écoles !
Depuis plus de 6 semaines l’élan des mobilisations contre les projets de Blanquer, initiées à Nantes, Angers, Le Havre, puis relayées par les autres académies, en particulier en région parisienne, a été très largement relativisé voire invisibilisé dans les médias et la communication du gouvernement.
Par contre, samedi 13 avril et lundi 15 avril, tous les médias se sont précipités à Saint-Denis pour développer un sujet qui leur est cher : la violence à l’école. -
Terrorisme au Sri Lanka : dernier avertissement (en date)...
Les attentats de Pâques qui ont ensanglanté le Sri Lanka confirment à quel point l’extension du terrorisme est devenue un trait majeur de la situation internationale et exige l’affirmation d’une solidarité active envers toutes les communautés qui en sont victimes.
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Débats en Algérie : la démocratie, la Constituante et l’enjeu de la transition...
C’est la question politique qui structure désormais les actions et les débats dans le mouvement de protestation populaire appelé « Hirak ».
Depuis le 22 février, date de l’émergence du mouvement qui occupe la rue et l’espace public algérien, la revendication est vite passée de sa dimension éthique, le refus de la candidature d’un président vieux et malade pour son cinquième mandat, vers les enjeux politiques qui sous-tendaient cette candidature et ses corollaires relatifs à l’organisation et l’exercice démocratique du pouvoir algérien. -
Les extrêmes droites à l’assaut de l’Europe...
La victoire de Jair Bolsonaro lors de l’élection présidentielle au Brésil, en octobre dernier, a été un événement de portée internationale.
L’arrivée au pouvoir de l’extrême droite dans un pays de plus de 200 millions d’habitantEs, huitième puissance économique mondiale, a résonné comme un véritable coup de tonnerre.
Mais le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’est pas produit dans un ciel serein, et qu’il exprimait un phénomène à l’œuvre dans l’ensemble des pays capitalistes « développés » : une montée en puissance des courants autoritaires, de droite extrême et d’extrême droite. À ce titre, les pays européens sont loin d’échapper à cette tendance. -
Élections dans l’État espagnol : la victoire du PSOE ne règle rien...
Le Parti socialiste ouvrier (!) espagnol apparaît comme le net vainqueur des élections de dimanche.
Avec 7, 5 millions de voix (29%) et 123 députés (sur 350), il récupère la place de premier parti au congrès des députés. Il devance très nettement le parti traditionnel de la Droite espagnole, le PP qui s’effondre et perd plus de la moitié de ses élus (17% et 66 députés). -
Vallauris : Contre la loi Blanquer...
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