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  • Soutien à nos camarades antifascistes contre la répression !

    Le 18 avril, des militants antifascistes ont été arrêtés suite à une plainte déposée par des militants d’extrême droite. Une plainte qui fait suite à une confrontation entre, d'une part, militants antifascistes et, d'autre part, fascistes des groupuscules Génération identitaire, Zouaves Paris et Milice Paris. À l’heure actuelle, plusieurs d’entre eux sont toujours en détention, dans l’attente d’un procès.

    Le gouvernement, qui s’en prend violemment depuis plusieurs mois aux mobilisations sociales et aux manifestations, semble ainsi déterminé à également cibler les antifascistes. Comme ces derniers l’ont affirmé dans un communiqué, « les antifascistes sont une fois de plus la cible d'un acharnement judiciaire qui s'inscrit dans une criminalisation croissante des mouvements sociaux ». 

    À l’heure où des courants d’extrême droite sont aux portes du pouvoir, voire directement au pouvoir, dans nombre de pays, et que la rhétorique et les propositions de l’extrême droite ont été adoptées par bien des partis et des gouvernements dits « républicains », la lutte contre le poison fasciste est d’une brûlante actualité. Et les postures de Macron et des siens ne font guère illusion, eux dont les politiques antisociales et anti-migrantEs font le lit de l’extrême droite. 

    Le NPA, qui a lui-même été confronté à ces groupuscules, rappelle son attachement viscéral à la lutte antifasciste, et sa disponibilité pour la construction des nécessaires fronts contre l’extrême droite et la menace mortelle qu’elle représente pour notre camp social. 

    Le NPA exprime sa pleine solidarité avec les militants emprisonnés, et participera à toutes les initiatives en défense de nos camarades antifascistes, contre la répression d’État. 

    Montreuil, le 28 avril 2019

    Cagnotte en ligne sur lepotcommun.fr

  • Patronat et gouvernement ne cèdent rien : le 27 avril et le 1er mai, prenons la rue !

    « Incendie de Notre-Dame : la vieille dame aura aidé le jeune président de la République à s’entourer d’histoire et de sacré » : ces mots de Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, sont une illustration parmi bien d’autres de la capacité des soutiens d’Emmanuel Macron à raconter quantité d’énormités. Le mouvement des Gilets jaunes, par son irruption sur la scène sociale et politique, a beau contribuer depuis plus de cinq mois maintenant à faire entendre fortement la colère et la détermination d’importantes fractions des classes populaires jusqu’ici invisibilisées, certains continuent de n’y rien comprendre, ou de faire semblant de n’y rien comprendre.

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  • Conférence de presse de Macron : tout ça pour ça ?

    Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse de Macron, supposée être la conclusion du « grand débat » et, par là-même, la réponse aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. Dès le début, la messe a été dite quand Monsieur Blabla, au bout de quelques minutes, a annoncé que « les orientations menées depuis deux ans sont bonnes. Elles doivent donc être préservées, poursuivies et intensifiées... ». Macron a donc rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale.

    Rejet en bloc de toute mesure permettant une plus grande démocratie, à part quelques aménagements institutionnels de l’existant… Refus de toute réforme permettant plus de justice fiscale et donc une autre répartition des richesses, avec – cerise sur le gâteau – un plaidoyer en défense de la suppression de l’ISF ! Rien – ou presque – non plus sur le pouvoir d’achat, même s’il va réindexer sur l’inflation les petites retraites. Rien de concret sur l’urgence écologique et climatique. Et rien sur la répression et les violences policières. Enfin, concernant les services publics, Macron veut nous faire croire qu’il va faire mieux avec moins d’argent et moins de postes… En revanche, pour Macron, digne exécutant des désirs du Medef, il faudra désormais travailler plus et plus longtemps ! Au passage, on notera les clins d’œil appuyés à l’électorat d’extrême droite, avec les discours belliqueux contre l’ « islam politique » et l’insistance sur la nécessité de se « protéger » derrière des frontières, celles-là même qui tuent des milliers de migrantEs chaque année en Méditerranée.

    Fidèle à sa morgue et à son mépris habituels, Macron reste donc droit dans ses bottes. Ce n’était pas une conférence de presse, mais un véritable appel pour descendre à nouveau dans la rue ces prochains jours : à commencer par ce samedi 27 avril, lors d’une manifestation de convergences entre militantEs syndicaux de la CGT, Gilets jaunes, associations et partis politiques. Puis, après la journée de mobilisation du 1er mai, le 9 mai, journée de grève de toute la fonction publique, qui marquera une nouvelle étape dans la mobilisation, pour qu’enfin notre colère et nos revendications soient entendues et que Macron remballe toute sa politique.

    Montreuil, le 25 avril 2019.

  • Assez de répression contre les journalistes !

    Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets Jaunes.
    Des interpellations qui ont eu lieu au cours d’une journée une nouvelle fois particulièrement violente, au cours de laquelle les journalistes n’ont pas été épargnés. 

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  • Alexis Kraland, Gaspard Glanz... Assez de répression contre les journalistes !

    Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets jaunes. Des interpellations qui semblent être l’un des résultats de la loi dite « anticasseurs » qui permet d’empêcher des gens de manifester sur simple supposition d’intentions. En témoignent les motifs invoqués pour les interpellations…

    La police a ainsi considéré que la caméra d’Alexis Kraland était une « arme par destination » et que la présence de Gaspard Glanz dans la manifestation constituait une « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ». Serait-il donc devenu interdit de se rendre en manifestation et d’y aller avec un appareil photo ?

    La non détention d'une carte de « journaliste professionnel » n'est pas une raison de les empêcher de travailler, et le fait qu'ils soient des journalistes « engagés » non plus. La police n’a certainement pas à décider quel journaliste a le droit de faire son travail !

    Alexis Kraland est sorti après 8 heures de garde à vue et n’a donc pas pu couvrir la manifestation. Gaspard Glanz a passé 48 heures en garde à vue, son procès est prévu pour octobre et que d’ici là il lui est interdit de couvrir les manifestations à cause… d'un doigt d'honneur qui lui vaut inculpation pour « outrage à agent ».

    L'arrestation de Gaspard Glanz n'a rien à voir avec ce prétexte. La raison de cet acharnement est que ce journaliste dérange, que ses vidéos ont mis à mal le gouvernement en dévoilant une partie des actions d’Alexandre Benalla il y a un an, qu’elles ont servi à montrer les violences policières et à démasquer des policiers infiltrés en manifestation et déguisés en journalistes.

    Le gouvernement veut des journalistes à sa botte et cherche à limiter le droit d'informer et la liberté d'expression pour tous les autres. Le NPA, à l’instar des syndicats de journalistes et de nombreuses sociétés de rédaction, tient à apporter son soutien à Alexis Kraland et à Gaspard Glanz, ainsi qu'à tous les journalistes de terrain qui subissent d'une manière ou d'une autre la répression. Nous exigeons le retrait de la loi dite « anticasseurs », et dénonçons la dérive autoritaire de ce gouvernement qui réprime les manifestations et toutes celles et ceux qui osent dénoncer sa politique, et qui limite gravement la liberté de la presse.

    Montreuil, le 23 avril 2019

  • Le samedi 27 avril, syndicats, Gilets jaunes et militantEs associatifs et politiques pour une riposte générale !

    À quelques jours du 1er Mai, journée internationale de lutte du monde du travail, l’appel lancé au départ par des fédérations et unions départementales de la CGT à se retrouver à Paris lors de l’Acte 24 des Gilets Jaunes est une date importante. Acte de convergence, il s’agit du premier appel national lancé en commun par des organisations syndicales, des Gilets Jaunes, des associations, personnalités et partis politiques.

    Il y a urgence à réussir un véritable « touTEs ensemble » pour remporter enfin une victoire contre Macron et son gouvernement des riches. À nos résistances éparpillées, le gouvernement oppose l’offensive centralisée de la répression policière et judiciaire qui brise des vies, l’offensive centralisée des lois qu’il fait voter par sa majorité aux ordres, l’offensive idéologique qui vise à discréditer toute forme de contestation issue de la jeunesse, des salariéEs, des privéEs d’emploi, des quartiers populaires ou des retraitéEs, avec ou sans gilets.

    Cet appel exprime la détermination de celles et ceux qui sont mobilisés depuis des mois, et pas seulement le samedi, sur les ronds-points, dans les grèves, dans les blocages, dans les occupations : se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun, le gouvernement du Medef et des plus fortunés. Il s’agit donc de construire une contre-offensive qui porte nos exigences communes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs : avec une autre répartition des richesses par des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux, par le développement des services publics d’éducation, de santé, de la dépendance, du logement et des transports dans les quartiers populaires et les territoires ruraux, nous ne réclamons que notre dû et le droit de décider de l’usage du produit de notre travail.

    Nous avons besoin de réussir la manifestation nationale de ce samedi 27 avril à Paris, et de préparer le 1er mai et le 9 mai, journée de grève dans toute la fonction publique, pour renforcer les luttes entamées par les enseignantEs et les parents d’élèves contre les réformes de Blanquer et par les hospitalierEs contre la casse de l’hôpital. L’enjeu de ces prochains jours est bien de préparer la suite : l’élargissement des luttes, en particulier par les grèves, pour bloquer le pays. C’est pourquoi le NPA, avec en particulier la présence de Philippe Poutou, sera présent à cette manifestation qui partira à 13h de Montparnasse.

    Montreuil, le mardi 23 avril 2019

  • Dans la rue contre Blanquer et sa loi...

    Le Collectif contre les réformes Blanquer et Parcoursup 06 (CRBP 06) appelle à un large rassemblement inter-degrés ce samedi 27 Avril à Nice!
    
    RDV 10h place Masséna, puis départ avec l'objectif d'une chaîne humaine autour du lycée Masséna, pris comme bâtiment-symbole pour l'ensemble des
    établissements de l'académie : la chaîne humaine symbolisera notre défense commune du service public d'éducation, de la maternelle au supérieur, contre
    les réformes Blanquer.
    
    Dress code suggéré : coeur blanc épinglé sur la poitrine, avec le nom de son établissement à l'intérieur ("coeur blanc contre Blanquer"). 

  • Pour un premier mai dans la rue...

    Pour un 1er mai revendicatif 4 rassemblements dans les Alpes Maritimes...
     
    Nice : 10h30, gare SNCF Nice Thiers
    Grasse : 10h30, Cours Honoré Cresp
    Cannes : 10h30, place Cornut Gentille
    Antibes : 10h00, place Général De Gaulle
     
    La manifestation Niçoise se terminera place Garibaldi avec un "village revendicatif".