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  • Gilets jaunes : la répression judiciaire, l’autre face de l’autoritarisme macronien...

    À l’instar du journaliste David Dufresne, qui a entrepris un lourd travail de recension des violences policières commises lors des manifestations des Gilets jaunes, le site d’information indépendant Basta ! a récemment mis en ligne une base de données recensant les violences judiciaires contre le mouvement.
    Là encore, les chiffres donnent le tournis et donnent une idée de l’ampleur de la répression contre ce mouvement social inédit.

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  • Castaner reçoit les horreurs qu’il mérite...

    Lundi, le groupuscule Génération identitaire a une nouvelle fois trouvé l’occasion de créer un peu le buzz tout en défendant ses idées nauséabondes.
    Après avoir fait parler de lui en déployant il y a quelques jours une banderole « De l’argent pour les Français, pas pour les étrangers » sur la façade de l’immeuble de la CAF de Bobigny, ces fachos ont exprimé lundi dans un communiqué leur joie de voir Castaner leur « donner raison », lui décernant même une carte d’« adhérent d’honneur ». 

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  • Saint-Nazaire : n’en déplaise à Macron, les Gilets jaunes s’organisent au plus haut niveau !

    Le week-end des 5, 6 et 7 avril s’est tenu pendant deux jours et demi la seconde Assemblée des assemblées (Ada) de Gilets jaunes.
    Plus de deux mois après celle de Commercy dans la Meuse, qui avait réuni 80 délégations, la Maison du peuple de Saint-Nazaire, un ancien centre des Assedics récupéré par les Gilets jaunes de la ville, a accueilli plus de 200 délégations provenant d’assemblées locales de tout le pays.

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  • Face à Blanquer et ses contre-réformes, étendre et généraliser la grève...

    Jeudi 4 avril, la grève a une nouvelle fois été très puissante dans l’Éducation nationale, particulièrement dans le premier degré. Les taux de grévistes ont été impressionnants dans certains départements, comme à Paris où il a atteint les 70 %, dans les Hauts-de-Seine (60 %), dans la Haute-Garonne ou encore en Loire-Atlantique (40 %)…

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  • Contre la dictature de Mohamed VI, solidarité avec le peuple rifain et ses prisonniers !

    Dans la nuit du vendredi 5 avril, quelques jours après la visite du Pape à l’occasion de laquelle la monarchie marocaine a cherché à vendre une image « d’ouverture et de tolérance »,  la justice « indépendante » de la dictature de Mohamed VI a confirmé, après un simulacre de procès, les lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour les principaux animateurs du Hirak rifain.  Boycotté par les concernés, ce procès et ces peines confirment le retour aux années de plomb et la permanence d’une gestion quasi coloniale de la région du Rif, toujours maintenu sous une chape de plomb sécuritaire.  

    Au total, ce sont 360 années de prison qui ont été infligées aux 53 détenus politiques, dont le seul crime est d’avoir manifesté pacifiquement pour des droits élémentaires et réclamé la dignité pour le peuple du Rif. 53 détenus auxquels s’ajoutent 500 autres prisonniers, arrêtés depuis le début de la mobilisation. Les détenus politiques de la prison d’Okacha, à Casablanca, ont assisté à une militarisation de leurs quartiers pénitentiaires après la confirmation des peines. Les prisonniers Nasser Zefzafi, condamné à 20 ans de prison ferme, et Mohamed El Haki, condamné à 15 ans, se sont cousu la bouche avec des aiguilles et du fil, en signe de protestation, et ont été suivis par d’autres depuis. 

    Cette volonté de punir d’une manière exemplaire se veut une adresse à toutes les contestations sociales qui ne cessent de se développer sur tous les terrains et dans tout le pays malgré la répression. Loin d’être une exception historique ou un régime de transition démocratique, la dictature marocaine n’ignore pas la possibilité de soulèvements populaires, comme en témoignent aujourd’hui les mouvements au Soudan et en Algérie. Le régime pense y faire face en criminalisant le combat mené pour la justice sociale, la liberté et la dignité. Mais il ne fait que préparer les conditions d’un tsunami démocratique et social qui l’emportera bien avant que Nasser Zefzafi et ses compagnons aient fini de purger leurs peines. 

    Le NPA apporte toute sa solidarité aux prisonniers politiques et à leurs familles, et exige la libération immédiate des détenus. Il condamne fermement le silence des États occidentaux complices, en premier lieu celui de la France, qui ne cesse de couvrir les crimes du règne actuel et lui fournit l’appui nécessaire pour réprimer le peuple marocain. Nous appelons à participer à toutes les initiatives de solidarité et à les amplifier. 

    Montreuil, le 9 avril 2019.