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  • Pas de trêve, jusqu'au retrait...

    Amplifions le rapport de force par l’action et la grève pour le retrait de la réforme de Macron.

    Leur seul objectif est de faire baisser « universellement « le montant des pensions de retraite de TOUS : actuelles, futures, privés, publics , hommes et femmes régimes spéciaux ou pas . Ils font monter en charge et taper fort.

    Donc continuons le combat en participant aux initiatives départementales :

    - le 4 janvier soyons nombreux sur les ronds-points pour sensibiliser largement la population ,les salariés sur cette casse sans précédant de notre système de retraite en distribuants un flyer. Faites nous savoir par retour de mail votre participation ;

    - le 9 janvier en participant massivement à la manifestation interprofessionnelle et unitaire.
    Cette manifestation lieu de convergences des luttes du 06 : 1ère convergence à Garibaldi ( NMCA, EDF-GDF , UL d’Antibes… ) puis un accueil comme il se doit des cheminots place Masséna

    CEUX QUI VIVENT CE, SONT CEUX QUI LUTTENT ( Victor Hugo).

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  • France Télécom : « Toutes celles et ceux qui se sont rendus au procès ont été frappés tant la lutte des classes était rendue visible »...

    Entretien. 
    Les plans Next et Act ont organisé une restructuration en profondeur, sur deux ans (2006-2008), de France Télécom, ancienne administration devenue entreprise privée.
    Un plan drastique : 22 000 départs (soit unE salariéE sur cinq), sans licenciements, pour l’essentiel des fonctionnaires embauchéEs à l’époque des PTT, impossibles à licencier, 14 000 mobilités et seulement 6 000 recrutements.
    Dix ans plus tard, un procès historique s’est ouvert début mai pour juger les responsables : 60 suicides entre 2006 et 2010, et des centaines de vies brisées par des dépressions. Le procès vient de s’achever, avec des condamnations pour trois dirigeants de France Télécom et pour l’entreprise.

    Nous avons rencontré Éric Beynel, porte-parole de l’union syndicale Solidaires, partie civile lors du procès.

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  • Grèce : faire reculer Mitsotakis et l’extrême droite...

    La droite grecque, qui a toujours martelé que le gouvernement de Syriza ne pouvait être qu'une parenthèse, a donc repris les rênes du pouvoir en juillet sans pouvoir cacher sa joie profonde d'infliger à la gauche une défaite profonde, et que certains petits roquets de l'aile d'extrême droite, comme le fascistoïde Georgiadis, voudraient irrémédiable. 

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  • Italie : retour sur le mouvement des « sardines »...

    La situation politique italienne est marquée par un mouvement nouveau et particulier, celui des « sardines », qui a vu descendre dans la rue, au total, plusieurs centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, et qui a culminé lors de la grande manifestation de Rome du 14 décembre.

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  • Pas de retrait = pas de trêve !

    Plus importante que le premier jour de la mobilisation, la nouvelle journée du mardi 17 décembre, marquée une nouvelle fois par une grève massive dans différents secteurs, a montré la profondeur de la colère du monde du travail contre la réforme des retraites. Mais visiblement, malgré les 1,8 million de manifestantEs, Macron et son gouvernement continuent à faire la sourde oreille. Faisons-nous entendre plus fort, pendant et après cette période de fin d’année.

    Voilà un Premier ministre qui nous en rappelle un précédent, Juppé en 1995... Après avoir reçu individuellement puis collectivement les syndicats mercredi et jeudi, Édouard Philippe n’a fait aucun geste notable pour répondre à la mobilisation qui dure depuis deux semaines. Tout au plus tente-t-il une nouvelle fois la division, avec un clin d’œil appuyé à certains syndicats tièdes...

    Droit dans ses bottes...

    Ainsi, concernant l’âge d’équilibre, le fameux âge pivot, il propose d’individualiser davantage l’âge de départ à la retraite de chacunE, proposant un calendrier de discussion-­blabla pour en parler… Dans le même temps, il réaffirme la mise en œuvre de toute façon du cœur de la réforme, la retraite à points, avec en particulier la suppression des régimes spéciaux. Voilà ce que ce pouvoir appelle « trouver des compromis »… Pas sûr que cela suffise à satisfaire même les directions syndicales les plus timorées. En tout cas, la très grande majorité des grévistes de ces derniers jours ne va pas s’arrêter là !

    Des coups de pression sans effet

    Le gouvernement et la direction de la SNCF multiplient les effets d’annonce qui trahissent une certaine fébrilité et leur très grande inquiétude concernant les transports en ce début de vacances scolaires. Après être resté sourd au mouvement de grève reconductible, le gouvernement a essayé d’imposer aux agentEs de la SNCF et de la RATP d’arrêter la grève pour les fêtes de fin d’année… Si cette grève est difficile pour touTEs, à commencer pour les grévistes qui perdent de l’argent, c’est bien ce pouvoir qui en porte la seule responsabilité, en cherchant à faire passer coûte que coûte un projet de loi unanimement rejeté.

    Les grévistes ne se sont pas laissé prendre en otage par Noël, et les cheminotEs seront en particulier dans la rue samedi 28 décembre pour une nouvelle manifestation, refusant de se plier aux injonctions à la « trêve » de certaines directions syndicales (UNSA et CFDT), dont les bases n’entendent pas suspendre la mobilisation. L’occasion de construire une véritable convergence autour de ces manifestations, y compris avec des secteurs comme celui de l’éducation en vacances durant deux semaines.

    Le mouvement tient

    Les chiffres de grévistes vont certes mécaniquement baisser en raison des congés posés avant la grève, mais les trains ne roulent pas plus, de l’aveu même de la direction de la SNCF, et ce malgré les promesses fantaisistes du gouvernement. Des cadres refusent désormais de remplacer les grévistes, la direction voulant leur imposer de travailler à la place de leurs congés. Les raffineries commencent à entrer dans le mouvement, les salariéEs de l’énergie également.

    De nombreux militantEs du mouvement continuent à agir pendant les vacances, notamment des enseignantEs, pour animer la mobilisation, convaincre de nouvelles personnes d’entrer dans la lutte, faire fonctionner les caisses de grève. C’est un enjeu fondamental de cette période : remplir les caisses de grève pour que les salariéEs des transports tiennent pendant les deux semaines, préparer le début de l’année pour gagner.

    Converger pour construire la grève générale

    Jusqu’à présent, les grévistes ont su éviter les manœuvres de division du gouvernement pour enfoncer un coin dans le mouvement : il faut donc continuer, touTEs ensemble ! Une nouvelle journée nationale aura lieu le jeudi 9 janvier. À ce moment, si le mouvement a tenu, la période la plus difficile sera passée. Il s’agira alors d’embrayer, reconstruire rapidement une grève majoritaire dans l’éducation et les transports, étendre à toute la fonction publique et au privé.

    D’ici là, la période peut être difficile dans certains secteurs, mais rien d’insurmontable. Pour cela, il faut s’en saisir pour construire des ponts entre différents secteurs, organiser des rencontres entre militantEs du mouvement, tourner celui-ci vers le plus grand nombre : une convergence festive, période oblige, autour d’actions pour populariser la lutte dans les gares, les centres commerciaux, sur les péages, au plus près de la population...

    Après la démission de Delevoye, le pouvoir reste fragilisé : pour dégager Macron et sa réforme des retraites, tout reste possible.

  • Mettre Macron à la retraite...

    « Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président ». L’exclusivité du Parisien (22 décembre) a rapidement fait le tour des rédactions et des plateaux télé, relayée par les éditorialistes et les petits soldats de la Macronie. Mais le moins que l’on puisse dire est que cette énième opération de com’ a laissé de marbre les grévistes, quand elle n’a pas tout simplement accru leur détermination et leur opposition à la contre-réforme des retraites.

    Car derrière cette annonce, que l’Élysée a voulu nous vendre comme mue par un désir de justice et d’égalité, c’est une fois de plus le mépris et l’arrogance qui pointent. En effet, quel message Macron envoie-t-il aux (futurs) retraitéEs, sinon qu’il aurait les moyens de se passer de sa retraite d’ancien président ? L’ex haut fonctionnaire et banquier, qui ne manquera pas de trouver d’autres emplois grassement rémunérés après son passage à l’Élysée, respire ainsi, une fois de plus le mépris de classe : qui peut se passer de tout ou partie de sa retraite, sinon les très riches ? Comme l’a relevé, dans le Parisien, un communicant peu suspect d’hostilité à Macron : « En termes d’image, cela reste tout de même assez maladroit. Car il envoie le message qu’il peut effectivement se permettre de se passer de ce genre de rente… alors qu’il a déjà l’image de président des riches. »

    Le régime de retraite des anciens présidents est un privilège. Nos retraites sont un dû. En amalgamant sa retraite et les nôtres, Macron veut-il nous faire croire que ces dernières seraient comparables aux 6 200 euros brut mensuels à vie, cumulables avec d’autres revenus et d’autres pensions, des anciens présidents ? Quelle fumisterie ! Mais le moins que l’on puisse dire est que le président des riches, en prétendant montrer l’exemple en s’appliquant « sa » réforme, envoie, volontairement ou non, un message clair : pour bien faire, nous devrions nous aussi « renoncer » à nos pensions. 

    Message reçu cinq sur cinq ! La colère continue de gronder dans le pays, et ce ne sont pas les effets de manche de Macron qui y changeront quoi que ce soit. La mobilisation, n’en déplaise à un gouvernement qui ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnait, pour délégitimer les grévistes, va se poursuivre, autour d’un mot d’ordre clair : c’est à sa contre-réforme que Macron doit renoncer ! Qu’il la remballe et qu’il s’en aille !  

    Julien Salingue

  • Notre camarade Gaël Quirante condamné : assez de répression anti-syndicale !

    Mercredi 18 décembre avait lieu, au tribunal de Nanterre, le procès de Gaël Quirante, syndicaliste à La Poste dans les Hauts-de-Seine (92) et membre de la direction du NPA. Gaël était accusé par des cadres de La Poste de « vol avec violence » et « violences ».

    Une énième procédure judiciaire contre un militant faisant partie d’une équipe syndicale particulièrement combattive, qui lutte depuis bien des années contre les restructurations à La Poste, destructrices du service public et des conditions de travail. 

    Le procès a confirmé que les accusations étaient montées de toutes pièces : la direction de La Poste s’appuie en réalité sur ses cadres pour tenter de briser les militantEs et d’obtenir, sur le terrain judiciaire, la victoire qu’elle n’a pas réussi à obtenir sur le terrain de la lutte de classes. 

    Au terme de cette parodie de procès, Gaël a été relaxé pour les accusations de « violences », mais condamné pour « vol » : 3 mois avec sursis avec 5 ans de mise à l’épreuve, avec en outre près de 2000 euros de peines financières (amende + préjudice moral). 

    Cette condamnation est scandaleuse, comme le sont les dizaines de poursuites et procédures engagées contre les postierEs du 92. Dans le contexte global de répression massive de la contestation sociale, et dans celui, particulier, du vaste mouvement d’opposition à la contre-réforme des retraites, une telle condamnation se veut un avertissement à tous ceux et toutes celles qui refusent de se résigner et de baisser les yeux. 

    Le NPA condamne ce verdict lamentable et apporte toute sa solidarité à Gaël, qui a fait appel de cette condamnation. Nous continuerons d’être à ses côtés et, au-delà, de soutenir les victimes de la répression policière et judiciaire tous azimuts. On ne nous empêchera pas de revendiquer, ni de manifester !

    Montreuil, le 19 décembre 2019.