Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Soutenir la Global Sumud Flotilla, briser le blocus, stopper le génocide...

Après plus de 700 jours de génocide, l’arrêt de la CIJ, la dénonciation de la famine à Gaza par l’ONU, il n’est plus possible de dire que l’on ne sait pas. Le nettoyage ethnique apparaît clairement comme un objectif du gouvernement israélien, qui ne cache pas sa volonté de s’accaparer toute la Palestine et même au-delà.

L’impunité encore

Alors que le génocide se poursuit depuis plus de 700 jours, une mobilisation internationale inédite se lève. 60 bateaux et 500 volontaires venus de 45 pays prennent la mer pour Gaza, malgré les menaces et la répression.

Le 8 septembre, suite à l’attaque d’un bus à Jérusalem-Est occupée, Netanyahou a donné l’ordre aux GazaouiEs de partir, promettant une opération terrestre encore plus terrible que toutes les précédentes. C’est le genre d’annonces qui a justifié un mandat d’arrêt contre le Premier ministre génocidaire, mais l’impunité se poursuit. Là où la plupart des gouvernements et responsables politiques s’enfoncent dans la complicité avec Israël, des personnes courageuses s’engagent de mille et une manières, jusqu’à tenter d’aller rompre le blocus de Gaza.

La mobilisation reste forte, la répression aussi

La semaine dernière, plus de 40 rassemblements ont eu lieu dans toute la France pour soutenir l’initiative Thousand Madleens. Dans toute l’Europe, les manifestations ont repris avec une très grande ampleur : des milliers de manifestants à Paris, plus de 100 000 à Bruxelles, pas moins à Londres, où la police a arrêté 890 manifestantEs qui tenaient une pancarte en soutien à Palestine Action. Le gouvernement travailliste a justifié cette répression en qualifiant le groupe de « terroriste ». Les initiatives de solidarité se poursuivent régulièrement partout depuis quasiment deux ans. Pourtant, en France, nous ne sommes pas parvenus à faire fléchir le soutien à Israël. La France a continué à livrer des armes à Israël et aucune sanction n’a été prise.

60 bateaux, 500 volontaires, 45 pays

Heureusement, les peuples ont réussi à se remobiliser contre le génocide en Palestine. Des flottilles ont navigué une semaine depuis Barcelone jusqu’à la Tunisie, avec notamment à bord Ada Colau, l’ex-maire de Barcelone, pour rejoindre le grand départ. Adèle Haenel a annoncé, il y a quelques jours, avoir rejoint la Global Sumud Flotilla en Tunisie : « Notre but est d’apporter de la nourriture et des médicaments à la population de Gaza, qui est en proie (…) à une famine délibérément orchestrée par le gouvernement israélien. Nous sommes uniEs par la volonté d’agir pacifiquement pour ouvrir un corridor humanitaire et briser le blocus illégal imposé par l’État israélien à Gaza. » Parmi ces délégations, on compte aussi des députéEs françaisEs et des personnalités influentes comme la militante écologiste Greta Thunberg ou Mandla Mandela.

Ce ne sont pas moins de 60 bateaux et 500 volontaires de 45 pays différents qui s’élancent vers Gaza, malgré les menaces qui pèsent sur la plus grande délégation humanitaire jamais mobilisée. Une flottille a déjà subi une attaque de drone à Tunis. Cela n’entame pas la détermination des volontaires. L’arrivée des bateaux est prévue pour la mi-septembre.

Parce qu’un génocide il faut tout faire pour l’empêcher, il est essentiel de placer les questions de racisme et la Palestine au cœur du mouvement social. Cela passe par le soutien à toutes les initiatives de solidarité avec la Palestine, une protection citoyenne des flottilles pour briser le blocus de Gaza, et l’amplification des pressions pour obtenir des sanctions contre l’État colonial israélien. 

Monira Moon

Écrire un commentaire

Optionnel