Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Rassemblement intersyndical contre les agressions fascistes ...

    JEUDI 10 SEPTEMBRE À 17H
    PARVIS DE LA FACULTÉ CARLONE DE NICE

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’INTERSYNDICALE
    (CGT – FSU – SUD) DE L’UNIVERSITÉ CÔTE D’AZUR

    Ce mardi 1er septembre sur le campus niçois Carlone, des étudiants du syndicat « Solidaires Etudiant·es » ont été pris à partie par des membres d’un groupuscule raciste d’extrême-droite niçois étranger à l’Université. L’un des étudiants a dû être hospitalisé. Heureusement son pronostic vital n’est pas engagé.

    Nous apportons tout notre soutien à Solidaires Etudiant·es.

    Nous appelons l’Université et la justice à prendre toutes les dispositions nécessaires contre les agissements des groupuscules violents sur les campus niçois et à défendre l’intégrité physique des étudiants ainsi que leur liberté syndicale. De toute évidence les mesures prises depuis plusieurs années sont contre-productives : elles contraignent les libertés de circulation et de débat de la communauté universitaire, crée un climat de suspicion et n’empêchent en rien les exactions des racailles violentes d’extrême-droite.

    Nous appelons la communauté universitaire à se mobiliser pour ne pas laisser se banaliser les violences, d’où qu’elles viennent.

    Nous rappelons que l’université est un lieu d’émancipation, d’échanges, et que la violence n’y a pas sa place.

    Nous ne tolérerons pas de revivre les violences des groupuscules d’extrême-droite (GUD, Unité-Radicale, Identitaires) des années 1990/2000 sur les campus niçois.

    CGT (FERCSUP / SNTRS) – FSU (SNASUB / SNCS / SNESUP ) – SUD Education

    Nous ne pouvons accepter et tolérer ces agressions et menaces !

    Le NPA 06 appelle l’ensemble de ses militant·es et sympathisant·es à se mobiliser.

     

  • Lundi 07 septembre 2020, en soutien aux camarades arrêté-e-s...

    SOUTIEN AUX CAMARADES
    LUNDI 07 SEPTEMBRE 2020
    RASSEMBLEMENT À  PARTIR DE 13H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE À NICE.

    https://www.facebook.com/events/276600723576616/

    Jeudi 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics qui s’était déroulée de manière très calme, 4 militant·es (Solidaires, FSU) ont été violemment interpellé·es et mis·es en garde à vue pendant 24h sans raison.

    Alec, Dany (Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d’histoire géographie au lycée Calmette) sont alors accusé·e·s de violence, outrage et/ou rébellion.

    Les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent pourtant à quel point ces accusions sont sans fondements.

    Alors pourquoi ? Parce que des policier·es du syndicat Alliance n’ont pas apprécié de se voir signifier qu’elles·ils n’étaient pas les bienvenu·es dans la manifestation. Personne n’ignore, en effet, que les positions de ce syndicat le rapprochent plus de l’extrême-droite que du mouvement syndical…

    Ces policier·es, qui n’étaient pas en service, sont alors venu·es provoquer à l’intérieur du cortège sans succès puis ont sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées en fin de manifestation.

    Cette pratique a été observée dans d’autres villes où le syndicat Alliance, en infiltrant les cortèges, a provoqué le désordre et guidé des interpellations.

    En plus d’être convoqué.e.s devant le tribunal correctionnel, nos camarades ne sont pas sorti·es indemnes de ce séjour injustifiable en geôle ni de la violence de leur arrestation : elles·ils portent des séquelles physiques et psychologiques importantes. Olivier a subi de la part des policier·es plaquage ventral et étranglement qui lui ont valu 10 jours d’ITT !

    Ces violences s’inscrivent dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester, droit pourtant garanti par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen mais qui, depuis quelques temps, est régulièrement bafoué par le gouvernement, qui cautionne l’usage de la force illégitime, afin de décourager le peuple d’occuper la rue pour protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.

    Le secrétaire générale de l’UD, Gérard Ré est appelé à témoigner de l’attitude provocante d’Alliance Police lors de la manifestation du 09 MAI 2020 à Nice, jour de l’interpellation d’Olivier, en fin de manifestation.

    Le NPA 06 appelle toutes et tous à être présent·es devant le Palais de Justice le 07 Septembre 2020 à Nice, jour du procès de nos camarades, afin de leur apporter notre soutien.

  • Le gouvernement a toujours un temps de retard sur le virus...

    Pour cause d’austérité et d’impréparation, enfermé dans ses mensonges sur l’inutilité des masques et des tests, le gouvernement a dû imposer un confinement général pour casser la première vague de Covid-19. Nous l’avons payé au prix fort, avec plus de 30 000 morts, le développement des violences conjugales, des troubles psycho-affectifs, des inégalités sociales, notamment face à l’école, sans parler de la crise économique.

    Lire la suite

  • Rentrée sociale : imposons nos urgences sanitaires, économiques et antiracistes !

    Pour organiser une rentrée « presque normale », c’est-à-dire les enfants à l’école, les parents au boulot, les privéEs d’emploi contraints d’accepter ce qu’on leur propose, la seule mesure sanitaire prise par le gouvernement est d’imposer les masques à peu près partout...

    Notre santé, pas leurs profits !

    Masques obligatoires, mais payants, même pour les enfants à l’école, tout en brandissant la double menace des amendes et de la possibilité de confinements partiels... La politique de santé publique de ce gouvernement, c’est de faire retomber la responsabilité intégrale sur chaque personne individuellement. Si le masque est obligatoire, il doit être gratuit et adapté aux besoins des activités sociales. La gratuité, ce n’est pas seulement que les entreprises ou les employeurs publics équipent leurs salariéEs. Nous sommes toutes et tous également des usagerEs. La protection sanitaire doit être un droit et non un coût.

    Cette crise nous a durement rappelé l’importance de défendre nos services publics, gratuits et accessibles à toutes. Cela passe notamment, comme le réclame le personnel hospitalier mobilisés en première ligne de cette épidémie, par des embauches massives de personnels dans tous les services publics (santé, éducation, transports collectifs, production et distribution de l’énergie…). Au lieu de ça, le gouvernement déverse des milliards pour aider des entreprises prétendument en difficulté et pour financer le chômage partiel et les licenciements. C’est tout le sens du prétendu « plan de relance » présenté cette semaine par le gouvernement.

    Interdire les licenciements, c’est aussi former et embaucher dans les services publics les salariéEs que leurs employeurs veulent mettre au chômage. C’est imposer la diminution du temps de travail pour partager le travail entre toutes et tous. Cela passe par la discussion sur les productions de biens et de services utiles à la population, contre celles qui ne servent qu’à produire des profits et mettent en danger la santé de la planète et des être humains.

    Enfin, assurer notre protection sanitaire et économique, cest aussi combattre toutes les inégalités qui se maintiennent par des rapports doppressions. Les mobilisations des migrantEs, mais aussi celles de la jeunesse contre le racisme et les violences policières, ont mis en évidence le racisme d’État.

    Déconfinons nos colères !

    Face à la crise sanitaire et la crise économique, les plus fragiles paient le prix le plus fort. Les premierEs touchéEs par la pandémie sont les habitantEs des quartiers populaires, les premierEs licenciéEs sont les salariéEs en contrats précaires, à temps partiel, voir non déclarés. A cela s’ajoute la violence et la répression de ce gouvernement autoritaire qui tape dabord dans les milieux populaires et sur celles et ceux qui relèvent la tête. Enfin, pour joindre le geste à la parole, ils accompagne cette violence d’un discours culpabilisateur et accusateur issu de l’extrême droite : « l’ensauvagement » repris sans complexe par Darmanin, Castex et Cie.

    La meilleure réponse aux attaques ignobles de journaux dextrême droite comme Valeurs actuelles ou le déferlement de haine sur les réseaux sociaux pouvant aller jusquaux menaces de mort, cest le développement et lalliance de tous nos combats. Soyons prêts à lutter touTEs ensemble en cette rentrée : dans la rue le samedi 12 septembre avec les Gilets jaunes, et en grève le jeudi 17 septembre comme premier rendez-vous de lutte contre la politique du gouvernement Macron-Castex. Il faudra également être massivement dans la rue le 17 octobre pour la régularisation des sans-papiers, et la liberté de circulation alors que chaque jour des centaines de migrantEs mettent leur vie en jeu en Méditerranée ou dans la Manche.

    En cette rentrée, le port du masque est nécessaire mais cela ne nous fera pas taire !

  • Soutenir le NPA...

    souscription2020_bat.jpg

    L’année 2020 a vu éclater la première crise écologique mondiale de l’histoire sous la forme d’une crise sanitaire de type virale. C’est un événement sans précédent car cette crise écologique n’est pas une catastrophe naturelle hasardeuse mais bien une crise générale du mode de production capitaliste lancé dans un voyage sans retour vers la destruction de tout, de toutes et tous. Que ce soit dans ses causes, ses manifestations et ses effets, le virus est politique, économique, social, idéologique et écologique de part en part.

    Lire la suite