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  • Contre les menaces de mort de l’extrême droite, soutien à notre camarade Anasse Kazib !

    Dimanche 30 août, notre camarade Anasse Kazib a été la cible d'une menace de mort sur le réseau social Twitter, proférée par un responsable départemental du Rassemblement national « Dans le #GrandRapatriement nous allons commencer par les lettres A et K. Le petit Anasse Kazib est prié de se présenter porte 12 dont la destination est une surprise », a écrit Thierry Veyrier au dessus d'une photo où on voit plusieurs personnes pendues.

    Devant les nombreuses réactions d'indignation suscitées par ce tweet haineux, le responsable du Rassemblement national dans le Val-de-Marne l'a effacé, mais cela n'enlève rien à la gravité de ses propos, si représentatifs de la pensée profonde d'une extrême droite qui essaie pourtant de cacher ses velléités fascisantes derrière une apparence « dédiabolisée ».

    Anasse est un cheminot et un militant syndical reconnu dans la SNCF et en dehors, grâce à son rôle dans la mobilisation contre la réforme des retraites et à ses passages médiatiques. Il est également membre de la direction nationale du NPA. Il fait partie avec Assa Traoré, Danièle Obono, ou encore Taha Bouhafs, d'une génération de militants héritiers de l'immigration qui suscitent régulièrement les foudres de l’extrême droite.

    Ce n'est pas la première fois qu'il se fait attaquer, et les mêmes pseudo-journalistes de Valeurs Actuelles qui dépeignent aujourd'hui Danièle Obono en esclave, l'accusaient d’être un « islamiste » au moment du mouvement des retraites. Mais avec ce tweet contenant une menace de mort de la part d'un responsable politique du Rassemblement national, une ligne vient d'être franchie.

    Le NPA tient à dénoncer ces menaces de mort raciste d'une extrême droite qui bénéficie toujours plus de la bienveillance de la classe politique et des grands médias, et appelle à entourer notre camarade Anasse Kazib de la plus grande solidarité face aux attaques et menaces racistes de l’extrême droite.

  • Contre les ordures de Valeurs actuelles et tous leurs complices, solidarité avec Danièle Obono !

    Le torchon raciste Valeurs actuelles a encore frappé. Dans son édition datée du 27 août, l’hebdomadaire d’extrême droite a cru bon de rédiger une « fiction » mettant en scène Danièle Obono, réduite en esclavage – par des « Arabes », forcément –, illustrations racistes à l’appui. 

    L’indignation s’est rapidement, et légitimement, emparée des réseaux sociaux. Nous tenons à exprimer toute notre solidarité avec notre camarade Danièle Obono, et tout notre mépris, pour ne pas dire notre dégoût, face aux immondices publiées par Valeurs actuelles

    Ce n’est pas la première fois que Danièle est ciblée par les réactionnaires et les racistes, et le moins que l’on puisse dire est que nombreux sont ceux qui ont pavé la voie à Valeurs actuelles, responsables politiques, éditorialistes, qui ne supportent pas qu’une femme noire occupe un espace politique et médiatique pour y défendre ses convictions. 

    Ce n’est pas non plus la première fois que le torchon Valeurs actuelles a recours à l’outrance raciste. On se souviendra ainsi, par exemple, que l’hebdomadaire a été condamné en 2015 pour « incitation à la haine » suite à un dossier intitulé « Roms, l’overdose ».

    Ce qui n’empêche pas nombre de « grands médias », au premier rang desquels les chaînes d’info en continu, d’inviter régulièrement des « éditorialistes » de Valeurs actuelles pour commenter l’actualité, contribuant à légitimer et normaliser les positions réactionnaires et racistes de l’hebdomadaire. Et ce qui n’a pas empêché Emmanuel Macron d’accorder une interview à ce torchon en octobre dernier, affirmant qu’il s’agissait d’un « très bon journal ». 

    Contre les ordures de Valeurs actuelles, contre leurs soutiens et leurs complices, contre tous ceux qui contribuent à banaliser et à normaliser le racisme le plus crasse et feignent aujourd’hui de s’indigner : soutien à toi Danièle !

  • Nos vies valent plus que leurs profits : gratuité des masques pour tou.te.s !

    En quelques mois, le gouvernement a retourné sa veste : lui qui nous présentait les masques comme inutiles, voire « dangereux » si on écoutait Sibeth Ndiaye, oblige maintenant à les porter sous peine d’une amende de 135 euros, avec la possibilité de 3750 euros d’amende et 6 mois de prison en cas de « récidive » ! Une manœuvre bureaucratique qui nous rappelle les amendes distribuées à tour de bras durant le confinement…

    Toutes ces mesures de protection sanitaire (tests, masques, gel…), parce qu’elles sont indispensables, doivent être accessibles librement et gratuitement pour touTEs. En effet, la majorité de la population ne peut supporter financièrement un budget aussi conséquent, particulièrement depuis le début de la crise sociale entrainée par l’épidémie. 

    Une bande d’irresponsables 

    La dernière prise de parole de Macron sur le sujet est à l’image de la « précision scientifique » de la gestion de la crise sanitaire depuis le début. Interrogé sur l’évolution et le regain de l’épidémie de Covid-19, il a indiqué : « Nous avons des signes que ça repart quand même un peu ». Mais reconnaitre l’ampleur de la crise, cela aurait voulu dire pour lui admettre la responsabilité de son gouvernement dans la pénurie de masques, de tests, de matériel médical et surtout la nécessité de refinancer le système de santé public. Or malgré les malades et les morts, et malgré la mobilisation et la colère des soignantEs, le pouvoir est décidé à ne pas changer de cap ! Les millions déboursés iront aux grandes entreprises, plutôt que pour les services publics… 

    Des économies de bouts de chandelles

    Les salaires et les embauches stagnent toujours chez les hospitalierEs qui ne voient pas la fin de cette crise sanitaire... Plutôt que du matériel, des augmentations et du personnel, Macron leur a offert un « défilé militaire de remerciement » le 14 juillet, qui leur sera probablement aussi utile que les médailles de pacotille qu’il leur a distribuées. Alors que tous les scientifiques pointent une remontée inquiétante du nombre de contamination et le début de la fameuse « deuxième vague ». 

    Dans l’Éducation, et malgré les derniers chiffres alarmants d’augmentation des contaminations dans les établissements scolaires, Macron et Blanquer annoncent qu’ils prévoient une rentrée « dans des conditions quasi-normales ». La circulaire de rentrée, envoyée au dernier moment, ne comprend d’ailleurs rien d’autre qu’un rappel des gestes barrières et un port du masque moins strict que celui que le gouvernement vient d’imposer dans les lieux publics clos… Une politique soit inconsciente, soit criminelle, qu’il décline par ailleurs dans l’ensemble de la Fonction publique et qu’il accompagne également dans le privé. 

    Face à cette crise : ne comptons que sur nous-mêmes !

    En réalité rien de neuf, nous n’avons rien de plus à attendre de ce gouvernement que du précédent. Face à une situation de crise sanitaire et sociale qui dure et qui se trouve encore précipitée par la politique de casse des services publics conduite par ce gouvernement, comme par les précédents, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et sur la force et la solidarité de notre classe. Exigeons la gratuité des protections sanitaires : masques, tests, gel, etc. Exigeons ce que revendiquent les hospitalierEs et les soignantEs depuis bien avant le début de cette crise : des embauches, des augmentations de salaires, du matériel… 

  • Procès de militants syndicaux à Nice...

    Le 9 mai 2019, lors d’une manifestation syndicale unitaire de la Fonction Publique, des militant-es du syndicat de police Alliance se sont imposé-es dans une manifestation où ils/elles n’étaient pas désiré-es, compte tenu de leur positionnement à l’extrême droite.

    Au début de la manifestation les organisateurs de la manifestation leur ont interdit de déployer leur drapeau et de prendre la parole. Dès lors, ces policiers, qui n’étaient pas en service et donc sans brassard réglementaire, collèrent au sein du cortège aux syndicalistes de Solidaires Étudiant-es et de la FSU, ne respectant pas ainsi l'ordre précis établi par les Organisations Syndicales . (La CGC auquel est affilié Alliance devant manifester en queue de cortège).

    Comme habituellement à Nice, aucun incident à déclarer au cours de la manif.

    Cependant la pression d’Alliance sur le cortège FSU a amené, brièvement des militant-es Fsu et Solidaires a lancé deux slogans : « Police partout, justice nulle part » (ce qui n’est qu’une citation de Victor Hugo parlant du gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte) et « Ils tirent au LBD, à bas les condés, ils tuent, ils blessent, à bas les CRS » (slogan entendu dans de nombreuses manifs en France durant le mouvement des Gilets Jaunes). Discrètement, des policier-es en service de la BAC se sont également aussi rapproché-es des militant-es.

    À la fin de la manifestation, deux jeunes de Solidaires Étudiant-es, Dany et Alec, sont arrêtés discrètement par ces mêmes policier-es de la BAC, qui interpellent ensuite Olivier, militant de la FSU, pour « outrage ». En réponse à une demande d'explication, Olivier se voit violemment plaqué au sol avec clé d’étranglement avec trois policiers sur son dos (plaquage ventral).

    Dans le fourgon, il retrouve Delphine qui avait essayé de lui venir en aide.

    Durant les 24h de garde à vue, il ont essayé de coller à Olivier des « menaces de mort » en disant que « À bas » venait du verbe abattre ! Il est poursuivi pour « outrage, rébellion et violence ». Alec et Dany sont poursuivis pour « outrage », Delphine pour « violence ».

    Suite à cette interpellation , Olivier a déposé plainte contre X pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité », plainte qui sera en définitive classée. Aurait-il fallu qu'il décède sous le poids de trois policiers , pour que celle-ci soit prise en compte ?

    Cet épisode répressif illustre bien la volonté de répression et d'intimidation du gouvernement envers les militants syndicaux et politiques.

    Le 7 septembre, soyons nombreux à Nice pour soutenir nos camarades.

    Rendez-vous à 13h devant le Palais de Justice.

    Utilisons ce procès pour dénoncer à nouveau l'usage du pouvoir contre le mouvement social ainsi que l'offensive idéologique du syndicat « Alliance » au sein de la police.