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  • Gaza, nous sommes toujours avec toi !

    L’enfer continue à Gaza et en Cisjordanie. L’armée israélienne a rompu la trêve et repris  le génocide, tuant à nouveau des milliers de femmes et d’enfants, des journalistes, des personnels médicaux. Elle ordonne une fois de plus à des milliers de Gazaouis de quitter leurs abris de fortune pour fuir on ne sait où. Et en Cisjordanie Israël continue son plan d’annexion des territoires occupés, par le nettoyage ethnique. 

    Que fait la communauté internationale? Rien!

    Pire, ils mêlent l’insulte à l’indifférence. Il y a quelques jours, Ursula Von der Layen, la Présidente de la Commission européenne, a osé annoncer que l’Europe allait donner 1,5 milliards pour « stabiliser » Gaza et la Cisjordanie ! Comme si la tragédie en cours en Palestine était due à une catastrophe naturelle.  Comme si un petit milliard pouvait suffire à stopper la machine de mort israélienne et l’immensité de ses destructions.

    Quant à Macron, il vient d’annoncer que, peut-être, dans un an, il pourrait reconnaître un Etat Palestinien. Quel cynisme…dans un an, que restera-t-il de la Palestine ?

    Honte à ces gouvernements qui soutiennent, accompagnent et se rendent complices des crimes de l’Etat d’Israël ! Nous le savons, la seule chose qui pourrait arrêter Netanyahou ce sont des sanctions financières, culturelles et économiques. C’est un embargo sur les armes. Et c’est bien la seule chose que nos gouvernements occidentaux se refusent à faire.

    Solidarité avec les voix qui s’élèvent pour dénoncer le génocide

    Nous serons toujours du côté de la justice et de la liberté. C’est pourquoi nous saluons nos amis et camarades, le chercheur François Burgat, Anasse Kazib, porte parole de Révolution permanente et tous ceux et celles mis.es en examen ou déjà jugé.es pour apologie du terrorisme. Avec elles et eux, nous refusons de plier, de détourner le regard. Nous devons continuer de nous battre pour contre le génocide, pour la liberté des palestiniens et des palestiniennes.

    Nous saluons la grève de jeudi dernier des salarié.es de l’entreprise STMicroelectronics, à Grenoble, qui refusent que leur travail serve à alimenter la machine génocidaire israélienne ! D’autres actions similaires doivent avoir lieu partout où cela est possible. Dans les ports français où transitent les cargos d’armements israéliens. Dans les magasins où se vendent les produits israéliens. Le Boycott, les Désinvestissements et les Sanctions sont les armes du peuple contre la boucherie en Palestine.

    Un premier mai internationaliste et pour la Palestine!

    Dans quelques jours, nous allons descendre dans la rue pour un premier mai offensif pour nos droits et nos conquis sociaux. Ce devra être aussi un premier mai internationaliste et les drapeaux palestiniens devront flotter bien haut ! En attendant une manifestation nationale pour la Palestine !  Face au néo-fascisme de Trump et de Poutine, face à la barbarie Israélienne, face à l’hypocrisie et à l’autoritarisme de Macron, le mot Palestine veut dire « Liberté » ! Crions-le partout !

  • Bordeaux Montaigne: Stop à la répression !

    Alors que les étudiantEs de l'université Bordeaux Montaigne occupaient leur université depuis trois semaines contre l'austérité dans l'Enseignement Supérieur, les forces de l'ordre sont intervenus le matin du vendredi 11 avril pour les déloger et empêcher toute mobilisation. Lors de cette intervention, les étudiantEs ont été délibérément violentéEs et agrésséEs. Cette répression s'est déroulée avec la complicité de la présidence de l'université Montaigne, qui semble préférer voir ses étudiantEs repriméEs plutôt que de s'engager dans la lutte contre l'austérité dans les facs. 

    Cette intervention violente est un nouvel exemple de la répression systématique exercée par l'Etat à l'encontre des mouvements lycéens et étudiants depuis de nombreuses années. Cela s'inscrit pleinement dans la logique de restriction des libertés démocratiques et politiques impulsée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et l'ensemble du gouvernement français. 

    Les Jeunesses Anticapitalistes apportent tout leur soutien aux étudiantEs de l'université Bordeaux Montaigne. Nous appelons l'ensemble des organisations de jeunesse à se mobiliser pour faire front face à la répression généralisée.

    Communiqué des Jeunesses Anticapitalistes du NPA

  • Rafle en Bretagne !

    Au petit matin du 8 avril, très tôt, les émissaires de Retailleau avec huissiers et policiers se sont introduits dans des logements occupés par des familles géorgiennes en plusieurs villes de Bretagne. Avec brutalité ils ont percé les serrures, comme a Kemper, effrayé les enfants, confisqué les téléphones, arrachant même les dessins d'enfants des murs du logement. Cela s'appelle une rafle.

    À Nantes, Pontivy, Quimper, Retailleau et son gouvernement veulent démontrer qu'ils agissent. Ils agissent contre des familles innocentes et des enfants en pleine année scolaire qui n'ont rien à se reprocher sinon d'être dans le collimateur d'une politique discriminatoire et d'exclusion. En queques heures ces familles ont perdu le peu qu'elles avaient. En quelques heures ces familles ont été expulsées manu-militari et mises dans un avion sans ménagement. En quelques heures ces familles se sont retrouvées sur le tarmac de l'aÉroport de Tbilissi qu'elles avaient quitté depuis plusieurs années en quête d'un avenir meilleur et plus sûr.

    La brutalité d'une telle operation n'a d'égale que l'indignité d'un gouvernement qui imposent de telles infamies. ProcÉder de cette manière c'est revenir à des jours bien sombres, bien bruns et c'est plus que jamais alimenter les relents racistes, fascistes et la haine de l'autre. Cela est intolérable et tourne le dos à la dignité et aux droits humains.

    Le NPA l'Anticapitaliste appelle toutes les associations, syndicats, partis progressistes, citoyennEs  à s'opposer à de tels actes même si ceux ci osent se parer de la "légalité républicaine".

    Pour que le pire ne survienne plus, indignons nous, réagissons, mobilisons-nous!

  • Gaza : « Un sentiment de mort imminente »...

    «Ça suffit ! Stop !», crie Uthman en sortant un à un des corps d’enfants d’une ambulance. «Stop ! Nous n’en pouvons plus ! Soit vous nous bombardez tous une fois pour toutes, soit vous arrêtez le carnage. Ça suffit ! Vous en voulez encore ? 51 000 morts, ça ne vous suffit pas ? Combien vous en faut-il encore ?1»

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  • Cannes, ciné-débat ATTAC...

    CINÉ-DÉBAT ÉVÉNEMENT – « Et maintenant, on fait quoi ? »


    Un documentaire poignant de Vincent Glenn, qui interroge notre rapport à la précarité alimentaire et aux initiatives solidaires, à travers l’histoire de 13 comédiens amateurs engagés dans un projet théâtral unique.

  • Trump réinvente le capitalisme guerrier...

    Estimant les États-Unis maltraités dans le commerce international, Trump, devant un parterre de syndicalistes de l’automobile réunis à la Maison Blanche, a annoncé des mesures qui ne seraient rien de moins qu’une « déclaration d’indépendance » économique…

    Les droits de douane fonctionnent sur le même principe qu’une taxe mais transfrontalière, ils viennent augmenter le prix des produits importés. Ainsi, un droit de douane de 20 % conduit à ce qu’un bien importé valant 100 dollars voit son prix augmenter à 120 dollars une fois sur le territoire étatsunien.

    Avec ces mesures, Trump vise quatre objectifs économiques : une réduction du déficit commercial (les États-Unis importent davantage qu’ils n’exportent) ; une réindustrialisation ; des créations d’emplois et des recettes fiscales permettant de compenser la diminution des recettes fédérales à venir du fait des baisses d’impôts promises. Ces objectifs seraient atteints par trois effets. Les entreprises étrangères vont s’implanter pour produire sur place afin de contourner les barrières douanières. La production intérieure va remplacer les importations. Et les droits de douane perçus sont des recettes fiscales directes. Mais Trump se garde bien de mettre en avant les conséquences à court terme : hausse des prix des biens pour les ménages, qui pourraient perdre 3 800 dollars de pouvoir d’achat, hausse des coûts de production pour les entreprises (inflation) et ­représailles des autres pays.

    Une politique qui a déjà échoué et précipité le monde dans la guerre

    Le même type de mesures furent déjà prises par Trump en 2018 et 2019, sans aucun effet sur le déficit commercial ni sur l’emploi, produisant des recettes douanières anecdotiques (entre 1 et 2 % du budget fédéral). Pas de quoi compenser les baisses d’impôts !

    Surtout, c’est le type de mesures que l’ensemble des pays industrialisés appliquèrent dans les années 1930, alimentant une spirale dépressive (les importations des uns étant les débouchés des autres, toute mesure visant à restreindre les importations conduit à réduire la production mondiale…) et inflationniste. C’est d’ailleurs ce scénario de la stagnation économique et de l’inflation qui affole le FMI, la Banque mondiale et les places boursières de la planète.

    Une accentuation du nationalisme autoritaire

    La hausse des droits de douane est-elle provisoire, à des fins de négociation politique et commerciale (comme avec le Mexique ou le Venezuela), ou bien un choix économique de long terme ? Difficile de trancher à ce stade. En revanche, dans le cadre d’une accentuation de la concurrence inter-impérialiste pour récupérer les fruits d’une croissance mondiale atone et contrainte par la baisse des taux de profit, il semble clair que Trump a fait le choix de revenir à la guerre commerciale et au protectionnisme économique des années 1930. C’est un changement de paradigme qui enterre la manière dont les relations commerciales entre impérialismes étaient gérées jusque-là — c’est-à-dire par des négociations régulières visant l’abolition des droits de douane, de manière différenciée selon les secteurs et la richesse des pays. Et c’est un pas de plus dans le développement d’un nationalisme autoritaire qui voit dans la fermeture des frontières une réponse à la crise.

    Un début de contestation

    Trump pourrait bien sortir fragilisé de la séquence actuelle si ses annonces ne conduisent pas très vite à une amélioration de la position du capitalisme étatsunien dans les rapports internationaux (par des accès aux ressources ou des accords commerciaux avantageux). Les licenciements dans les services publics et la chute des cours boursiers affectent d’ores et déjà le pouvoir d’achat et l’épargne de millions d’ÉtatsunienEs, dont l’électorat de Trump. La perte de l’élection à la Cour suprême locale dans le Wisconsin début avril (où Musk s’était particulièrement investi), les critiques qui émanent du camp républicain lui-même et, surtout, les milliers de manifestantEs réuniEs dans les quelque 1 200 rassemblements du mouvement « Hands Off » (voir article page 4) montrent qu’un retournement est peut-être en train de s’opérer.

    William Donaura, groupe de travail économie

  • Plus que jamais il faut parler de Gaza !

    Les images se suivent et se ressemblent. Des explosions, des cris, des pleurs et des tragédies. Des personnes affamées ayant dû survivre aux déplacements et aux bombardements. L’accès à l’eau potable redevient un problème car Israël a détruit la deuxième usine de désalinisation de Gaza. On a l’impression de revivre les horreurs d’il y a un an.

    Les mêmes mensonges aussi. L’armée israélienne a assassiné une quinzaine d’ambulanciers et des premiers secours qu’on a retrouvés les mains attachées dans une fosse commune, ensevelis à l’aide d’un bulldozer. Les autorités militaires ont d’abord indiqué qu’ils avaient identifié 9 agents du Hamas parmi elles, puis que les véhicules se seraient déplacés de manière suspecte. Mais voilà, sur l’un des corps retrouvés se trouvait un téléphone portable dans lequel une vidéo de la victime montrait ses derniers moments. La vidéo est poignante… et glaçante. Elle montre les atrocités commises par l’État israélien et l’assassinat délibéré de personnels de santé, de la même manière que pour les journalistes. Des dizaines de médecins ont été arrêtés et enlevés, et on est toujours sans nouvelles du Dr Abu Safia.

    Netanyahou en visite chez Orbán et Trump

    Pendant ce temps, Netanyahou peut parader chez son ami néofasciste Orbán, dont le parti est pourtant antisémite. La Hongrie vient d’annoncer qu’elle entame une procédure pour quitter la Cour pénale internationale. 

    Netanyahou se rend ensuite aux États-Unis, où le premier week-end d’avril, des foules impressionnantes notamment à New York et dans la capitale ont défilé. La contestation du génocide, rejoignant les mobilisations contre la politique de Trump, y trouve un second souffle. Même au niveau politique général, les démocrates les plus mous dénoncent timidement l’implication des États-Unis : « Cette guerre a été menée presque entièrement avec des armes américaines et quelque 18 milliards de dollars du contribuable américain », a déclaré Bernie Sanders. « Israël a largué des bombes de 2 000 livres [907 kg]fournies par les États-Unis dans des quartiers bondés, tuant des centaines de civils pour éliminer une poignée de combattants du Hamas, et n’a guère fait d’efforts pour faire la distinction entre les civils et les combattants. Ces actions sont immorales et illégales. Les dernières ventes de Trump prévoient près de 8,8 milliards de dollars supplémentaires en bombes et autres munitions américaines, dont plus de 35 000 bombes de 1 tonne ». Cette déclaration — tardive, mais bienvenue — a précédé une proposition de loi déposée au Sénat pour stopper les ventes d’armes à Israël. Elle n’a recueilli que 15 voix contre 82… : « Les États-Unis ne doivent pas continuer à fournir une aide militaire et d’armement illimitée au gouvernement Netanyahou ». Après 18 mois, c’est le minimum vital. 

    Purification ethnique

    Car, comme depuis 18 mois, l’armée israélienne déplace les populations. Elle vient d’annoncer la création d’un nouveau corridor — une zone sans construction et qui sert de tampon en empêchant tout déplacement — entre Khan Younès et Rafah au sud. Comme un sarcasme sordide, ce corridor porte le nom de l’ancienne colonie (Morag) qui se trouvait à Gaza avant son démantèlement en 2005. Le cessez-le-feu n’est qu’un souvenir lointain. Israël n’ayant jamais réellement voulu arrêter le génocide ni délivrer les « otages ». Il ne reste que la colonisation, la purification ethnique au profit d’un projet colonial. Les réactions de la « gauche américaine » et surtout de la rue aux États-Unis sont peut-être le début d’un mouvement de blocage — dans des conditions plus difficiles pourtant — pour l’arrêt du soutien militaire américain à l’entreprise génocidaire. C’est une des conditions majeures de sa fin. 

    Édouard Soulier