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  • Le gouvernement est islamophobe, on le savait !

    Les macronistes et leurs alliéEs poursuivent leur offensive réactionnaire. Près d’un mois après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, tué de 57 coups de couteau dans une mosquée, le gouvernement publie et met en scène un rapport sur « les Frères musulmans et l’islamisme politique en France » qui ne parvient à démontrer que l’étendue de l’islamophobie de son commanditaire. Alors que le RN a échoué à s’imposer par les urnes face à la mobilisation populaire, le ministre de l’Intérieur de Macron impose le programme et le discours de l'extrême droite par sa présence et sa politique. 

    Sur la base de suspicions ou d’activités banales, et pour toute contestation de leur exclusion, les FrançaisEs musulmanEs, ou perçuEs comme telLEs, sont décritEs comme des ennemiEs intérieurEs, comme des dangers pour la République, par un ministre de l’Intérieur qui remet en cause ouvertement l’État de droit. C’est cela l’enjeu, la remise en cause des droits des personnes musulmanes ou perçues comme telles d’exister sur les plans politiques médiatiques et y compris de circuler librement dans l’espace public.

    Il faut y voir une volonté pour certainEs de se positionner très à droite pour de futures élections comme le montre la proposition de loi de Gabriel Attal d’interdire le port du voile pour les femmes de moins de 15 ans. Mais il s’agit également d’un moyen, en vue des prochaines élections municipales, de délégitimer les futurs candidats de la gauche notamment LFI en les accusant d’être proche de frères musulmans. Ce rapport reprend traits pour traits la phraséologie de l’extrême droite, dans un argumentaire qui rappelle les publications antisémites des années 1930 : théorie du grand remplacement, entrisme, séparatisme, etc. Il montre ainsi qu’au cœur de l’islamophobie française il y a non seulement des relents coloniaux mais également une mécanique typiquement conspirationniste.

    L’existence de ce rapport et l’utilisation qu’en fait le gouvernement fait porter une menace sur l’ensemble des musulmanEs ! C’est un symptôme de la fascisation en cours de la France que nous ne laisserons pas faire. Face à cette fascisation, le Nouveau Parti anticapitaliste-l’Anticapitaliste appelle à une réaction unie de l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives afin de lutter non seulement contre les passages à l’acte islamophobes mais aussi contre celles et ceux qui les arment et les légitiment.

  • À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite !

    Vendredi 30 mai, une douzaine de fachos du Bloc montpelliérain (BM) ont attaqué le public, réuni en nombre en ce soir de féria, du Prolé, bar emblématique d’Alès et lieu de sociabilité militante historiquement lié au PCF. Après une première provocation en forme de repérage mercredi soir, les néo-nazis du BM sont revenus vendredi soir pour une action coup de poing avec des gazeuses, blessant une vingtaine de personnes. La Croix-Rouge et le SAMU ont dû intervenir, et un militant cheminot a été hospitalisé en urgence.

    Ce passage à l’acte violent du Bloc montpelliérain fait écho à l’agression d’un syndicaliste par ce même groupe, il y a un an lors de la fête des fanfares à Montpellier. Ce coup de force d’un groupuscule néo-nazi dans la région et ailleurs en France n’est pas le premier et doit nous faire prendre la mesure de la riposte à construire.

    Pendant que le RN se renforce électoralement, le gouvernement reprend la rhétorique de l’extrême droite, et le ministre de l’Intérieur n’hésite pas à remettre en cause l’État de droit. Et, tout en laissant agir impunément les groupes violents comme le Bloc montpelliérain, il compte bien dissoudre Urgence Palestine et La Jeune Garde, ce dernier à la demande du groupe Némésis

    Voilà autant de feux verts pour que les groupes d’extrême droite prennent confiance et passent à l’acte. Macron et ses ministres sont responsables de cette poussée violente de l’extrême droite.

    L’unité, telle est notre arme !

    Nous avons besoin de construire un front unitaire qui se dresse face à la fascisation en cours et tienne tête aux fachos d’où qu’ils viennent, des urnes ou de la rue. Un front qui les empêche d’accéder à de nouvelles positions institutionnelles et qui les fasse reculer. Qui redonne de la confiance à notre camp social en mettant en œuvre des pratiques d’autoprotection de nos événements politiques et de nos lieux de sociabilité, en tissant des réseaux de solidarité, qui puissent contester aux fachos leur occupation de la rue et la tenue de leurs initiatives. Le NPA-l’Anticapitaliste prendra toute sa part dans la construction d’un tel front.

    Le NPA-l’Anticapitaliste apporte tout son soutien aux blesséEs du Prolé et appelle à se joindre au rassemblement qui se tiendra lundi 2 juin à 18 heures, devant la sous-préfecture, à Alès.