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Actualités nationales... - Page 225

  • Contre Macron et l’Europe forteresse, votons Lutte ouvrière… et continuons les combats !

    Ce dimanche, 34 listes se présentent pour les élections au Parlement européen, mais la campagne dans les grands médias se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Et c’est ainsi que, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurEs s’apprêtent à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique libérale et répressive du macronisme et l’extrême droite raciste de Marine Le Pen.

    Leur Europe au service du patronat et des banques

    L’Union européenne s’est toujours construite au bénéfice des capitalistes et du patronat, qui s’en servent pour coordonner leurs politiques afin de concurrencer les autres puissances économiques mondiales. Ainsi, les institutions de l’UE et les gouvernements européens attaquent partout les droits sociaux et démocratiques : privatisation des services publics, dérégulation de l’économie, soumission de l’éducation et de la santé aux besoins du marché…

    La Banque centrale européenne et la monnaie unique sont des outils contre les peuples. Et gare à celles et ceux qui voudraient désobéir comme en Grèce, l’UE sera là pour empêcher toute rupture, même partielle, avec l’ordre libéral ! Comme l’avait affirmé en 2015 Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». C’est dit ! 

    À l’offensive contre les immigréEs

    L’Union européenne, c’est la liberté de circulation… des capitaux. Mais pour les êtres humains, c’est une toute autre affaire… Avec Frontex et les politiques migratoires mises en place, les États européens ont construit l’Europe des murs, des camps et des barbelés. L’UE et les gouvernements européens ont une responsabilité centrale dans les milliers de mortEs en Méditerranée et dans l’accueil indigne des étrangerEs. Et plutôt que de développer une politique d’accueil, ils externalisent les frontières et sous-traitent la répression des migrantEs à des États comme la Libye, se faisant complice des violences et des mauvais traitements, conditionnant même les politiques de « co-développement » à des engagements quant au contrôle des flux migratoires. Pourtant ce sont bien les États européens, au premier rang desquels la France, qui sont co-responsables de la misère en Afrique, de la crise climatique ou encore des guerres aux quatre coins du monde. Nathalie Loiseau, tête de liste du prétendu « rempart » contre l’extrême droite, n’a pas hésité à déclarer récemment : « Personne ne doit rentrer en Europe s’il n’y est pas invité. » Autant dire l’actualité du combat, auquel le NPA participe pleinement, pour la liberté de circulation et d’installation en France et dans toute l’Europe, pour la solidarité et la coopération entre les peuples.

    Pour une voix anticapitaliste et internationaliste

    Partout en Europe, les forces réactionnaires, parfois fascistes, progressent sur les ruines et le désespoir créés par l’alternance libérale entre la droite et les sociaux-libéraux. Face à l’Europe du capital, nous ne défendons pas un repli national mais, au contraire, un projet de collaboration internationale des peuples. Dans toute l’Europe et au-delà de la Méditerranée, les classes populaires ont les mêmes intérêts : imposer une Europe au service des travailleurEs et des peuples, avec une planification écologique, la réquisition des banques et des grandes entreprises, pour des droits sociaux égaux pour touTEs. 

    Et c’est à partir de la mise en œuvre d’un programme de rupture, porté par la mobilisation des exploitéEs, que se pose la question de l’affrontement avec les institutions européennes. Non comme la clé permettant de retrouver une prétendue « souveraineté nationale » bien illusoire dans le cadre du maintien de la domination capitaliste, mais comme mesure d’autodéfense des travailleurEs et de leurs organes de lutte face au bras de fer que ne manqueront pas d’engager les institutions européennes et les différentes bourgeoisies, et dans l’attente d’une extension du processus aux autres pays européens.

    Un projet d’émancipation, révolutionnaire 

    Le NPA ne se présente pas à l’élection européenne car, dans cette pseudo-démocratie, il faudrait dépenser un à deux millions d’euros pour être réellement présents. Le NPA appelle donc à voter Lutte ouvrière ce dimanche, malgré nos divergences avec cette organisation, car nous ne souhaitons pas rester neutres et considérons que c’est un moyen d’y faire entendre une voix clairement anticapitaliste et internationaliste.

    Au-delà, il faut reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs, un projet d’émancipation, révolutionnaire. Cela passe aujourd’hui par le développement des luttes sociales et par leur convergence. Macron et son gouvernement n’ont jamais cessé leurs attaques, ni pendant la campagne électorale ni après.... Nous devons leur résister, et renforcer nos luttes. Gilets jaunes, enseignantEs en grève, travailleurEs en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, contre la fermeture de leur boîte et pour de meilleurs salaires, femmes mobilisées pour l’égalité salariale et le droit à la contraception et à l’avortement, jeunes dans la rue pour la justice climatique... C’est touTEs ensemble que nous pouvons mettre en échec Macron et son monde.

  • L’Union européenne dans l’impasse...

    Les élections européennes, quels que soient leurs résultats, ne règleront aucun des problèmes d’une Union européenne en panne, sauf pour assurer la pérennité et le renforcement des politiques néolibérales.
    Cela en dépit des rodomontades des macroniens qui ne craignent pas de se présenter comme des « progressistes ».

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  • Un gouvernement destructeur, même dans les crèches !

    Le gouvernement de Macron a une ligne politique claire : un des buts de sa politique néo-libérale est de détruire les services publics pour les ouvrir aux intérêts privés de quelques capitalistes.
    Après la destruction méthodique des transports publics ferroviaires, après la sélection généralisée à l’université, après la réforme Blanquer, les crèches sont, elles aussi, dans la ligne de mire.

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  • Agression homophobe à La Roche-sur-Yon : qui sont les responsables ?

    Samedi 18 mai, journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, le Centre LGBT de Vendée tenait un stand d'information et de sensibilisation à La Roche-sur-Yon quand une bande d'une vingtaine de jeunes hommes, certains habillés avec des sweats de la Manif pour tous, a agressé les personnes présentes sur le stand, détruisant une partie des animations. Les militantEs du CLGBT Vendée ont déposé plainte ce lundi, après s'être vu refuser le dépôt de plainte samedi par un commissariat de La Roche-sur-Yon que l'on a connu plus rapide, par exemple avec les Gilets jaunes…

    Ce déferlement de haine homophobe n’est pas surprenant dans cette ville. En effet, les agresseurs ont été très rapidement identifiés, bon nombre d'entre eux s’avérant être des « fils de bonne famille », étudiants à l'Institut catholique d'enseignement supérieur (ICES) et membres de la Manif pour tous.

    Le maire Luc Bouard, le président du conseil départemental Yves Auvinet, le sénateur Luc Retailleau - tous de droite -, ainsi que l’ICES, ont bien été obligés de condamner cette agression, mais c’est une duperie. Depuis des années, l'ICES ferme les yeux sur les agissements de ce groupe d'identitaires au sein même de ses murs. Les prétendues « condamnations » de Retailleau, LR ex-villiériste et membre de Sens commun, sont risibles, lui qui participait aux mobilisations haineuses et homophobes de la Manif pour tous en 2013 et qui a supprimé en 2016 les subventions du CLGBT de Nantes. Et tous sont aujourd’hui bien embarrassés, parce que les agissements de leurs ouailles ne collent pas avec leurs discours présentant l'homophobie comme un phénomène de « jeunes de banlieues » ou d'islamistes radicaux...

    Le NPA apporte tout son soutien aux militantEs du CLGBT Vendée agressés et réaffirme toute l'actualité de la lutte nécessaire contre l'homophobie et la transphobie, contre les discriminations et les agressions homophobes et pour l'égalité des droits de toutes les personnes LGBTI.

    Montreuil, le mardi 21 mai 2019

  • Anticapitalistes et internationalistes, dimanche votons Lutte ouvrière… et continuons les combats !

    Dimanche prochain, 34 listes se présentent pour les élections au parlement européen, mais la campagne dans les grands médias se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Ainsi, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurs s’apprêtent à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique libérale et répressive du macronisme et l’extrême-droite raciste de Marine Le Pen.

    Leur Europe au service du patronat et des banques

    L’Union européenne s’est toujours construite aux bénéfices des capitalistes et du patronat, qui s’en servent pour coordonner leurs politiques afin de concurrencer les autres puissances économiques mondiales. Ainsi, les institutions de l’UE et les gouvernements européens attaquent partout les droits sociaux et démocratiques : privatisation des services publics, dérégulation de l’économie, soumission de l’éducation et de la santé aux besoins du marché…

    La Banque centrale européenne et la monnaie unique sont des outils contre les peuples. Et gare à ceux qui voudraient désobéir comme en Grèce, l’UE sera là pour empêcher toute rupture, même partielle, avec l’ordre libéral !

    À l’offensive contre les immigréEs

    L’Union européenne, c’est la liberté de circulation… des capitaux. Pour les êtres humains c’est une autre affaire ! Avec Frontex et les politiques migratoires mises en place, les États européens ont construits l’Europe des barbelés. L’UE et les gouvernements européens ont une responsabilité centrale dans les milliers de mortEs en Méditerranée et dans l’accueil indigne des étrangerEs. Pourtant ce sont eux, avec au premier rang la France, qui portent la responsabilité de la misère en Afrique, de la crise climatique ou encore des guerres aux quatre coins du monde.

    Le NPA se bat pour la liberté de circulation et d’installation en France et dans toute l’Europe, pour la solidarité et la coopération entre les peuples.

    Luttons pour une Europe des travailleurs et des peuples

    Partout en Europe, les forces réactionnaires, parfois fascistes, progressent sur les ruines et le désespoir créés par l’alternance libérale entre la droite et les sociaux-libéraux. Face à l’Europe du capital, nous ne défendons pas un repli national mais, au contraire, un projet de collaboration internationale des peuples. Dans toute l’Europe et au-delà de la Méditerranée, les classes populaires ont les mêmes intérêts : imposer une Europe au service des travailleurs et des peuples, avec une planification écologique, la réquisition des banques et des grandes entreprises, pour des droits sociaux égaux pour touTEs.

    Le NPA ne se présente pas à l’élection européenne car, dans cette pseudo démocratie, il faudrait dépenser un à deux millions d’euros pour être présents. Le NPA appelle donc à voter Lutte ouvrière ce dimanche, pour y faire entendre une voix clairement anticapitaliste et internationaliste.

    Au-delà, il faut reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs, un projet d’émancipation, révolutionnaire. Cela passe aujourd’hui par le développement des luttes sociales, par leur convergence. Macron et son gouvernement n’ont jamais cessé leurs attaques, ni pendant la campagne électorale ni après.... Nous devons leur résister, et renforcer nos luttes. Gilets Jaunes, enseignantEs en grève, travailleurEs en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, contre la fermeture de leur boîte et pour de meilleurs salaires, femmes mobilisées pour l'égalité salariale et le maintien, l'élargissement des droits à la contraception et à l'avortement, jeunes dans la rue pour la justice climatique... C’est touTEs ensemble que nous pouvons mettre en échec Macron et son monde.

    Le lundi 20 mai 2019

  • L’opposition à Macron : nos mobilisations...

    La campagne des élections européennes est donc lancée... de la pire des façons.
    Macron et les siens nous expliquent qu’ils veulent faire de cette élection un référendum anti-Le Pen, en mettant en scène l’affrontement supposé entre « progressisme » et « nationalisme », comme si la seule alternative se posait entre LREM et Rassemblement national.
    Ce faisant, la Macronie joue un jeu particulièrement dangereux et rend le plus grand des services à l’extrême droite, qui se réjouit d’ailleurs du cadeau qui lui est offert : passer pour la seule force d’opposition réellement crédible face à Macron.

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