Actualités nationales... - Page 226
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Nous pouvons les faire reculer...
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation.« L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger.L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève.Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus.Nous pouvons les faire reculer. -
Le 18 décembre, journée internationale des migrant·e·s...
Le durcissement des attaques néolibérales entraîne, à l’échelle internationale comme en France, un développement de l’extrême droite et du danger fasciste.
La construction d’un front antiraciste large, capable de mettre dans la rue des milliers et, à terme, des centaines de milliers de personnes dans la rue comme en Allemagne, n’en est que plus importante.Le développement de l’extrême droite et du danger fasciste résulte de trois phénomènes :
– Un affaiblissement des corps intermédiaires : afin de pouvoir mettre en place leurs politiques d’austérité, les gouvernements ont dû casser de nombreuses résistances dont les corps intermédiaires que sont notamment les syndicats. Pour rappel, la loi travail affaiblit considérablement les moyens des syndicats. L’ensemble des corps intermédiaires, syndicats inclus, ont toujours eu un double rôle : obtenir des avancées et pacifier le corps social. Suite aux attaques néolibérales, les corps intermédiaires sont devenus incapables de remplir leur double fonction. L’émergence de révoltes comme les Gilets jaunes s’expliquent largement par la nécessité pour la population de trouver de nouveaux canaux d’expression ;
– Un renforcement des politiques racistes et racialistes des États afin de maintenir des populations entières dans la précarité, la peur et donc l’exploitation. Pour ne parler que de la France, la loi asile et immigration, l’état d’urgence qui a permis une augmentation des violences policières dans les quartiers populaires et, récemment, la proposition d’augmenter les frais de scolarité pour les étudiantEs étrangers vont dans le même sens : fragiliser les populations étrangères et racisées pour qu’elles puissent se faire plus violemment exploiter ;
– Un renforcement de l’extrême droite dans les urnes et des groupes identitaires sur le terrain : l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite ou son renforcement dans les urnes (partout en Europe et dans une grande partie du monde) encourage la perpétuation d’actes racistes, homophobes et antisyndicalistes. En Italie comme au Brésil, la victoire de gouvernements d’extrême droite s’est accompagnée d’une multiplication des violences racistes et antisyndicales. En France la monté du Rassemblement national décomplexe les identitaires qui passent aux actions sur le terrain, entre autres et notamment dans les Alpes.
Renforcer la conscience antiraciste
Dans ce contexte où les corps intermédiaires sont très affaiblis, des révoltes plus ou moins spontanées sur divers sujets comme les Gilets jaunes vont se multiplier. Ces révoltes sont des opportunités pour nous. Néanmoins, rien ne garantit que les aspirations portées par ces mouvements vont aller vers plus d’égalité pour toutes et tous. Dans une période où le danger fasciste est réel, une partie des classes populaires, moyennes, des petits propriétaires et du patronat peuvent décider de faire une alliance contre-révolutionnaire. L’histoire a montré que ces alliances se faisaient systématiquement sur une ligne raciale, au détriment des raciséEs.
Ainsi, une de nos tâches majeures dans la période est de renforcer, dans tous les secteurs où nous luttons, la conscience antiraciste. Nous devons également travailler à l’émergence d’un front antiraciste capable de faire contrepoids à l’influence de l’extrême droite dans les futurs mouvements.
Dans cette perspective, la date du 18 décembre (journée internationale des migrantEs) est centrale. Tous les secteurs de la lutte contre le racisme s’en sont emparés. Il est à noter que les syndicats, dont la CGT, mettent des moyens considérables pour en faire une réussite. Ce cadre large et unitaire (composé de collectifs de sans-papiers, de collectifs de luttes contre les violences policières, d’associations d’aide aux migrantEs, de syndicats, de partis, de revues…) pourrait être l’embryon d’un front antiraciste large capable de mettre des milliers de personnes dans la rue, et à terme, des centaines de milliers comme en Allemagne. Les militantEs du NPA ont un rôle important dans la réussite de cette date en favorisant l’organisation de rassemblements le mardi 18 décembre à 18 heures dans un maximum de villes de France.
Ensemble, face au développement de l’extrême droite et du danger fasciste, faisons de la construction d’un front antiraciste large, une des priorités de la période !
Hugo (commission migrations et antiracisme).
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Après cet « Acte IV », bien des manifestantEs se sont déjà souhaités « à la semaine prochaine ! »...
Le mouvement des gilets jaunes n’est pas près de s’arrêter.
Ces prochains jours, pour répondre à l’urgence sociale, démocratique et écologique, tous les mécontentements doivent converger.
L’heure est à la mobilisation générale avec les gilets jaunes : mouvement syndical, jeunesse en lutte contre la sélection, quartiers populaires…
C’est tout le blocage du pays, notamment par la grève, qui est plus que jamais nécessaire. -
Asile : la file d’attente invisible...
Il y a quelques années, pour demander l’asile en France, il suffisait de se rendre en préfecture, parfois à plusieurs reprises, pour enfin obtenir le formulaire à remettre à remettre à l’Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Ce n’est plus le cas.
Avec l’instauration des Plateformes d’accueil pour demandeurs d’asile (PADA), il a été créé un obstacle supplémentaire, puisque c’est d’abord à la PADA que le ou la demandeurE d’asile doit se présenter (avec file d’attente), puis en préfecture.
Service payant
Depuis mai dernier, un nouveau sas a été mis en place en Île-de-France par l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII), avec l’instauration d’une plateforme téléphonique, habilitée à donner les rendez-vous en PADA à discrétion dans les huit départements de la région, et censée supprimer les files d’attente et autres campements. Les demandeurEs d’asile devront être muniEs d’un portable, faire le numéro 01 42 50 09 00 à leurs frais, car la communication est payante, et un rendez-vous sera donné en PADA par SMS. Les demandeurEs sont évidemment censés avoir un portable personnel et de l’argent pour payer les communications dès leur arrivée en France, soit dans la période où ils et elles n’ont droit à aucune aide matérielle.
Le numéro ne répond plus
Après quelques ratés au départ, et bien souvent des délais d’attente coûteux se terminant par « Nous vous prions de bien vouloir renouveler votre appel », la plateforme a fonctionné et des rendez-vous ont été donnés à un certain nombre de personnes en PADA – même s’il s’avère que les PADA en reçoivent moins qu’avant – et ensuite en préfecture. Mais, depuis plus d’un mois, le numéro ne répond pas. Les associations de défense du droit d’asile ont reçu ces dernières semaines des plaintes de demandeurEs d’asile qui…. ne peuvent demander l’asile, faute d’interlocuteur. Alors que le lancement de la plateforme avait fait l’objet d’une réunion de la direction de l’OFII avec les associations, donné lieu à un tirage de flyers multilingues et avait été abondamment et positivement relayé, l’engorgement n’a jusqu’à ce jour donné lieu à aucune explication de l’OFII qui avait promis de traiter au moins 300 demandes par jour, et de « résorber les stocks résiduels » (comprendre les demandeurEs d’asile en attente).
Agir sans délai
Du côté des associations, c’est pour le moment le silence. Chaque demandeurE est renvoyé à sa solitude, son désespoir, sa misère. Ils et elles courent le danger d’être renvoyéES, car sans papiers : qui les croira lorsqu’ils et elles expliqueront avoir tenté de joindre la plateforme téléphonique ? Et si enfin la situation venait à être débloquée, certainEs auront alors dépassé le délai des 120 jours prévus pour demander l’asile en procédure normale, et seront placés en procédure accélérée. CertainEs ont déjà filé en régions, d’autres veulent aller dans un autre pays. C’est la recherche désespérée de la solution individuelle qui prévaut, puisque ces demandeurEs sont désormais atomisés.
Face à cette situation dramatique, et parce que les files d’attente « visibles » devant les PADA ont disparu, et avec elles l’élan de solidarité des deux années passées, il ne reste qu’à espérer que les associations de défense du droit d’asile, au fait de ce nouveau drame, agiront sans délai pour demander des comptes aux autorités.
Maria Puccini
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Mobilisation le 12 décembre, la Poste : la direction s’acharne contre Gaël !
Une fois n’est pas coutume, la direction de La Poste l’a mauvaise : même licencié par autorisation directe de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, le secrétaire départemental du Sud Poste 92, Gaël Quirante, peut continuer à intervenir sur les centres et les bureaux et à assurer son mandat syndical.
C’est pourquoi La Poste s’acharne encore et encore à casser les décisions juridiques qui, jusqu’à présent ont donné raison au syndicat : il n’y a pas de corrélation entre le licenciement et le mandat que Gaël tient de ses collègues, syndiqués ou non, et de son syndicat.
Mobilisation le 12 décembre
À force de se prendre des vestes, la direction de La Poste ne remet plus en cause son mandat mais veut tenter de réduire au maximum sa liberté de circulation.
Et pour cause : pour une direction campée sur sa casse du service public postal et des payes à 0 euro, les syndicalistes combatives et combatifs et les plus de 8 mois de grève des postières et postiers du 92 sont un caillou dans la chaussure du PDG Wahl.
Le mercredi 12 décembre, c’est La Poste qui devrait passer en procès : conditions de travail inhumaines, flux tendu, salaires de misère, suicides en augmentation et répression systématique de celles et ceux qui relèvent la tête, 10 ans de mises à pied cumulées depuis 2014 pour les représentants syndicaux en région parisienne.
Alors le 12 décembre, mobilisons-nous en solidarité avec Gaël, pour soutenir la grève et lui permettre d’être victorieuse, pour que La Poste cesse son acharnement judiciaire contre Sud Poste 92, son secrétaire départemental et les grévistes !
Correspondant
Rassemblement mercredi 12 décembre, Cour d’appel de Versailles, 5 rue Carnot, RER Versailles-Rive-gauche.
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Du côté de Solidaires, réponse aux autres syndicats...
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Le 8 décembre : dans la rue pour CHANGER LE SYSTEME PAS LE CLIMAT...
Le changement climatique ici et maintenant
Ce n’est plus une menace lointaine. Vagues de chaleur, pics de pollution, orages dévastateurs, inondations, fonte de la calotte glaciaire, élévation du niveau des océans, incendies meurtriers sont les fléaux récemment vécus au Koweït, au Sud de l’Algérie, en Californie, en Argentine, en Grèce, au Portugal, mais aussi en Suède, en Lettonie, en France.
L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les plus pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.
Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles
La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires. Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tou.te.s les travailleur.euse.s des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.
Il est encore temps pour agir
Pour baisser la demande d’énergie il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs comme le contournement de Strasbourg ou les lignes de trains à grande vitesse. Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.
L’écologie n’est pas compatible avec le capitalisme
Incapables de tenir leurs engagements pris à la COP 21 qui aboutiraient à une hausse catastrophique supérieure à 3 °C, les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effets de serre.
Macron augmente les taxes sur l’essence et le fuel en essayant de faire croire qu’il agit pour le climat. Or cet argent sera un cadeau de plus aux entreprises productivistes. Au lieu des taxes inéquitables, il faut des impôts progressifs pour financer des services publics du rail et de transports en commun, pour sortir du tout-voiture, du tout-camion. Pas de capitalisme vert qui est une imposture.
8 décembre journée mondiale pour l’urgence climatique
Partout les marches doivent être énormes. On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant #il est encore temps, gilets jaunes, associations, syndicats, partis… pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver sans exproprier les pétroliers qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant.e.s !
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Du côté de la CGT...
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Du côté des syndicats...
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Macron a allumé le feu... Olivier Besancenot.