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Actualités nationales... - Page 59

  • Dans la rue… et bientôt dans les urnes ?

    Le week-end dernier, la direction nationale du NPA était en réunion en plein contexte de mobilisation des agriculteurEs. Une colère sociale qui apparaît comme un précipité de la situation sociale et politique.

    Ce sont les éléments saillants de cette situation qui ont été analysés et débattus lors de la première journée de réunion. Une période d’instabilité profonde sur fond de redéploiement des impérialismes à l’échelle internationale, de fuites en avant des capitalistes pour préserver leurs profits, et de renforcement d’un bloc droitier et autoritaire qui amplifie le danger de l’extrême droite. Et si des résistances existent, à cette étape elles peinent à contenir cette offensive, d’autant que, comme dans le mouvement des agriculteurEs avec la FNSEA en embuscade, des aspirations et revendications contradictoires peuvent quelquefois s’y mêler. 

    Ce n’est pas le cas du mouvement de solidarité avec la Palestine ou de la lutte contre l’odieuse loi Darmanin contre l’immigration, des mobilisations exemplaires qui viennent de loin et qui durent, et au sein desquelles notre organisation a pris toute sa place. Construire l’unité ; porter la radicalité ; organiser la mobilisation, avec par exemple la nécessité de construire des comités ou cadres Palestine sur les lieux de vie, d’étude, et dans les syndicats. Des perspectives qui irriguent largement la résolution, ainsi que la motion pour une campagne nationale unitaire antifasciste, deux textes adoptés par le CPN.

    Les européennes en préparation

    Les prochaines élections européennes seront elles aussi un concentré de là où nous en sommes. À la radicalisation des classes dirigeantes, à leurs attaques austéritaires portées par une Union européenne à leur seul service, nous pensons nécessaire de regrouper dans les urnes la gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, à défendre un programme de rupture répondant aux besoins sociaux et environnementaux, soit-il au prix d’un affrontement avec le carcan des traités européens. Après deux rencontres avec La France insoumise, la motion très largement adoptée tient lieu de bilan d’étape et donne mandat afin de tenter d’aboutir à une participation du NPA à la liste d’union populaire initiée par LFI. Parce que, face aux vents mauvais, marcher séparément mais frapper ensemble peut aussi se décliner dans les urnes.

    Signalons enfin que la deuxième journée de réunion a plutôt été consacrée à des questions de vie et de fonctionnement internes, des moments nécessaires pour construire le NPA ces prochains mois. C’est ainsi qu’une motion a été adoptée pour lancer le chantier de notre 6e congrès. Car plus que jamais, nous avons besoin, dans ces temps pour le moins compliqués, de faire vivre un outil radical, révolutionnaire et unitaire indépendant.

    Manu Bichindaritz

  • Les prix de l’électricité sous haute tension...

    Le 1er février les prix de l’électricité vont augmenter de presque 10 % pour les particuliers (entre 8,6 % et 9,8 %) mais moins pour les entreprises (entre 5,2 % et 8 %). Cette hausse insupportable pèse sur les plus pauvres alors que la précarité énergétique atteint des records.

    Le gouvernement justifie la hausse des prix de l’électricité par la fin progressive du bouclier tarifaire. 

    Un choix politique

    Depuis 2022, l’État absorbe une partie des factures d’électricité mais ce bouclier tarifaire ne concerne que la moitié des logements et est insuffisant : en trois ans les prix de l’électricité ont augmenté de 45 % malgré les 40 milliards d’euros dépensés par l’État.

    Le scandale, c’est que les prix flambent alors que les coûts de production de l’électricité changent peu ! Le marché de l’électricité a été libéralisé au niveau européen, ouvrant la voie aux fournisseurs qui ne produisent pas d’électricité mais spéculent sur les prix en instrumentalisant la guerre en Ukraine. La hausse des prix de l’électricité ainsi que les milliards d’euros du bouclier tarifaire vont directement dans les poches des grands énergéticiens.

    Une crise énergétique et sociale

    Ce racket orchestré au niveau européen augmente fortement la précarité dans un contexte de baisse du salaire réel. En 2023, 31 % des consommateurEs d’énergie ont déclaré avoir eu des difficultés à payer leurs factures. Plus de 860 000 logements ont été privés d’électricité à la suite de factures impayées. 12 millions de personnes sont considérées en situation de précarité énergétique. Ces chiffres battent tristement des records...

    Comme l’hiver dernier, le gestionnaire du réseau RTE mesure une baisse de la consommation d’électricité, dans tous les secteurs, d’environ 8 % par rapport à avant la crise sanitaire, une fois corrigée des effets de température. L’ancienne ministre Pannier-Runacher affirmait que la baisse de consommation d’électricité était liée aux mesures de sobriété du gouvernement. Quel mépris ! Les études de précarité énergétique, notamment celles faites par les services de l’État, démontrent que la baisse est très majoritairement due à la flambée des prix de l’électricité et à l’inflation.

    Pour la gratuité des besoins de base en énergie !

    S’il est nécessaire de diminuer notre consommation d’électricité, la méthode doit être l’inverse de celle du gouvernement. Au lieu de libéraliser le marché au point que les plus modestes limitent leur chauffage à cause de la flambée des prix, nous luttons pour la gratuité des besoins de base en énergie assurée par un service 100 % public de l’énergie. Cet accès universel et gratuit à l’énergie serait accompagné d’une tarification fortement progressive pour limiter le gaspillage des riches. À Paris, les logements dans les arrondissements les plus riches consomment jusqu’à 5 fois plus d’énergie que dans les arrondissements les plus pauvres qui souffrent pourtant du manque de rénovation thermique des bâtiments. Alors, qui doit payer la crise énergétique ?

    Commission nationale écologie

  • Nice, le 6 février, Education nationale : en grève et dans la rue !

    Mardi 6 février à 10 h 00
    Place Garibaldi à Nice :
     
    GRÈVE ET MANIFESTATION INTERSYNDICALES CONTRE LE MÉPRIS DE LA MINISTRE, CONTRE UNE POLITIQUE RÉACTIONNAIRE, POUR L’ABANDON DU « CHOC DES SAVOIRS », POUR NOS SALAIRES, NOS POSTES ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL.
     
    Après le 1er février, continuer la lutte...

  • Plus que jamais pour l’abrogation de la loi asile immigration !

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration souligne de manière magistrale une fois de plus l’état de déliquescence de la présidence Macron. Et nous oblige, parce que « le pouvoir de nuisance de cette loi Darmanin contre les migrantEs et les étrangerEs reste intact » (Gisti), à lutter pour son abrogation.

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  • Attal déclare la guerre sociale - Toutes attaquéEs, toutEs mobiliséEs !

    À peine nommé, le Premier ministre Attal essuie déjà la tempête. Son gouvernement, encore incomplet à l’heure où nous écrivons ces lignes, insupporte déjà. Les sondages ont beau dire qu’il recueille le meilleur score d’opinions positives (39 %) parmi tous les Premiers ministres de Macron, les opinions négatives restent supérieures (40 %) !

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  • Vers une grande grève de l’éducation...

    Les syndicats de l’éducation (CGT, FO, FSU, SUD, rejoints par SE-UNSA et SGEN-CFDT) appellent à une grève le 1er février. Cette grève doit être le point de départ d’une mobilisation d’ampleur pour la défense de l’école publique, pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail et d’étude.

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  • Contre l’agriculture capitaliste, un changement radical est nécessaire !

    Entre détresse et colère paysanne, hypocrisie de la FNSEA et du gouvernement, récupération de l’extrême droite, urgences sociale, climatique et écologique, les mobilisations agricoles secouent l’Europe. Et ni les mesurettes annoncées par Attal vendredi dernier ni son blabla réac à l’Assemblée nationale mardi n’arrivent pas à éteindre cette mobilisation. Un prétendu « réarmement agricole » qui en réalité est un désarmement des paysanNEs…

    Une situation sinistrée

    Le nombre de fermes, tout comme celui des paysanNEs, a drastiquement diminué : il y a 40 ans, les paysanNEs représentaient 7 % de la population active… et moins de 2 % aujourd’hui. La Confédération paysanne parle d’« un plan de licenciement massif ». De plus, les inégalités sont immenses : si 18 % des ménages agricoles vivent en dessous du seuil de pauvreté, certains sont de riches industriels… comme le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui exploite 700 ha (soit 10 fois la taille moyenne) et préside le groupe agro-industriel Avril. Et sans surprise, Les politiques agricoles inégalitaires bénéficient avant tout aux grandes exploitations : les aides directes non plafonnées favorisent les grandes fermes au détriment des petites et moyennes.

    Alors qu’elle cogère depuis des dizaines d’années la politique agricole, la FNSEA tente de chevaucher la révolte actuelle pour satisfaire toujours plus l’agriculture productiviste et l’industrie chimique qu’elle défend contre la biodiversité et le climat, mais aussi contre la santé des paysanNEs et des populations. Ainsi, elle refuse les zones de non-traitement, l’encadrement des prélèvements d’eau, le plan Écophyto (c’est-à-dire la réduction de moitié de l’utilisation des pesticides d’ici à 2030), et exige un « moratoire sur les interdictions » des pesticides…

    Pourtant le rapport du Haut Conseil pour le climat montre que si ce modèle agricole est une cause importante du changement climatique, elle en est aussi l’une des premières victimes. Depuis 1961, le changement climatique a déjà réduit la productivité totale de l’agriculture mondiale de 21 %. 

    Mobilisation pour la terre et celles et ceux qui la travaillent

    Capitalisme et productivisme vont toujours de pair, et c’est particulièrement vrai dans l’agriculture : pour les capitalistes, il faut faire pousser du blé… pour faire du blé ! 

    Pour défendre ce modèle, le pouvoir macroniste, tout comme les précédents, connaît bien ses amis. Il continue de donner toujours plus de gages à la FNSEA, comptant sur sa fidèle alliée pour faire rentrer le fleuve de la colère actuelle dans son lit. Ce gouvernement reste aussi dans la ligne traditionnelle de tolérance face aux blocages et actions violentes venant des agriculteurs (ou des chasseurs !)... Un contraste saisissant avec la violence policière, dont il a usé il y a moins d’un an à Sainte-Soline, et la sévérité des peines de justice à l’égard des activistes écologistes ! 

    Il faut répondre aux revendications des agriculteurs/trices afin d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, un combat qui rejoint celui de l’ensemble de notre camp social. Défendre ensemble des réponses émancipatrices, à la fois écologiques et sociales pour empêcher l’extrême droite d’instrumentaliser la souffrance d’une partie du monde agricole et de l’orienter vers des réponses nationalistes, anti-écologiques et antisociales.

    Cela exige de changer radicalement les politiques publiques agricoles : fixer des prix plancher (les agriculteurs/trices souffrent de prix d’achat non rémunérateurs imposés par les grands groupes de la distribution) ; imposer aux banques un moratoire sur les dettes ; favoriser les modèles bio paysans ; développer et soutenir la filière bio. La mise en place de la sécurité sociale alimentaire assurerait une alimentation de qualité pour tous·tes, faciliterait de nouvelles installations, et permettrait une juste rémunération des paysanNEs. 

    Rompre avec l’agriculture intensive, productiviste, industrielle, dopée à la chimie, pour qu’une autre agriculture soit possible !

  • Nice : Forum pour l'alternative...

    FORUM POUR L'ALTERNATIVE 
    SAMEDI 3 FÉVRIER à partir de 16 h 30
    Salle FSGT rue Smolett -  Nice

    Invitation

    Bonjour toutes et tous,

    L’actualité internationale nous accable, nous questionne et nous révolte : de l’Ukraine à la Palestine, la guerre fait rage, une guerre coloniale, impérialiste et asymétrique contre le droit des peuples à l’autodétermination, une guerre aux relents de génocide dans le cas de la Palestine, une guerre marquée par une résistance populaire dans le cas de l’Ukraine.

    Ce contexte international, c’est aussi la montée en puissance de la menace néo-fasciste dans plusieurs régions du monde, à commencer par l’Europe.

    Cependant il n’y a pas de fatalité et si les perspectives demeurent sombres, des éléments d’espoir, aussi minces soient-ils, existent aussi et sont des points d’appui qui peuvent être précieux pour l’avenir.

    Il n’a pas fallu un mois pour que les premières manifestations s’organisent en Argentine après l’élection du néo-fasciste et ultra-libéral Milei.

    La situation en Palestine est dramatique et effroyable mais depuis plusieurs semaines, un mouvement d’opinion s’affirme à l’échelle mondiale, ce qui ne s’était jamais produit à ce point, en solidarité avec la cause palestinienne, et les puissants de ce monde doivent en tenir compte.

    Rien n’est joué : ayons à l’esprit que les soubresauts de la Grande guerre ont certes débouché sur la victoire du nazisme et la seconde guerre mondiale, mais ont aussi débouché sur le New deal et le Front Populaire.

    L’heure n’est ni à la passivité ni à la résignation !

    En France, on veut nous faire subir la montée de l'autoritarisme et de la répression tous azimuth après les Gilets Jaunes, les syndicalistes, les écologistes...; la relance du programme nucléaire ; les mesures régressives dans l'éducation comme le port de l'uniforme ; l'austérité dans les services publics ; le racisme décomplexé dans les médias et la sphère politique, le maintien des discriminations et de la domination masculine...

    Après la contre-réforme des retraites, nous voici confronté·es à la loi immigration, première loi de préférence nationale, votée avant même la possible arrivée au pouvoir des néo-fascistes.

    C’est dire la gravité de la situation !

    Mais les mobilisations sociales, écologistes, féministes, antiracistes... témoignent des résistances et des aspirations à une alternative. On le voit même à l'échelle locale avec la lutte contre l'extension de l'aéroport, la défense des terres fertiles, l'exigence de l'accueil des migrant·es, le refus du tout-béton ou du sur-tourisme ...

    Les ravages du capitalisme et du productivisme ne sont plus à démontrer, une alternative est nécessaire. Dans ce monde chaotique et si difficile à déchiffrer, les résistances et les alternatives, même à une échelle modeste, de même que les aspirations à la démocratie, à l’égalité des droits, sont toujours présentes dans la société.

    Ces résistances et ces alternatives n’ont pas encore de traduction dans le champ politique de la gauche.

    Le processus des Forums pour l’alternative se propose de relever ce défi : redonner un espoir et une perspective, en s’appuyant sur les luttes et les mobilisations, en posant la question du rassemblement à gauche et en se fixant comme objectif à moyen terme de constituer une nouvelle force politique de gauche alternative.

    Ce processus, enfin, nous souhaitons qu’il se construise « par en bas », pas à pas, avec toutes celles et tous ceux que cette perspective intéresse, et bien au-delà des militant·es partie prenante de telle ou telle composante politique.

    Ce processus, c’est le vôtre et nous vous invitons à l’initier toutes et tous ensemble, le samedi 3 février, salle FSGT, rue Smolett à Nice à partir de 16 h 30.

    Déroulé du Forum :

    - accueil 16 h 30

    - présentation du Forum 17 h  00

    - ateliers : nous vous proposons 3 thèmes de discussion en ateliers dont les introductions seront faites en plénière.

    1 Quel rassemblement à gauche et quel projet de nouvelle force politique ? Quel type d’organisation et quelles pratiques ?

    2 Articuler les luttes écologiques et sociales : quels enjeux? Quelles campagnes locales et nationales ?

    3 Dérives autoritaires, racisme(s) , menace néo fasciste : que faire ?

    - restitution rapide des ateliers

    - propositions pour la suite et conclusions du Forum, de 18h30 à 19h

    Le processus des Forums "On construit l'alternative" existe à l'échelle nationale : un premier Forum à l'échelle nationale s'est tenu le 2 juillet 2023 et un second Forum le 16 décembre dernier, à l'initiative de trois composantes : Ensemble!, le NPA et le regroupement de gauche radicale Rejoignons-nous 

    Pour prendre connaissance de l'appel initial au Forum du 2 juillet, des textes issus de ce premier Forum -notamment après l'assassinat de Nahel et des révoltes populaires qui ont suivi- et du texte issu du second Forum : voici le site "On construit l'alternative" https://www.forumalternative.org/

  • Retrait de la loi Darmanin-RN !

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi asile immigration est attendue jeudi 25 janvier. Associations, collectifs de personnes exilées, collectifs de sans-papiers, syndicats qui soutiennent les travailleurEs sans-papiers en lutte, appellent à un rassemblement ce jour-là à 16 heures près du Conseil constitutionnel pour dénoncer cette loi raciste et demander son abrogation.

    Macron et son gouvernement, ministre de l’Intérieur en tête ont sciemment fait voter à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN et des LR une loi raciste, xénophobe, et qui contient de nombreux articles anticonstitutionnels. Et plutôt que de retirer le texte, Macron a lui-même saisi le Conseil constitutionnel !

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