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Actualités nationales... - Page 55

  • Pour une Europe des travailleur.es et des peuples, contre Macron et l’extrême droite, construire les luttes, rassembler une gauche de combat...

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    Pour une Europe des travailleur.es et des peuples, 

    Contre Macron et l’extrême droite, 

    Construire les luttes, 

    Rassembler une gauche de combat

     

    « Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe est mortelle – elle peut mourir –, elle dépend de nos choix »… En prononçant ces mots le 25 avril lors de son discours sur l’Europe à la Sorbonne, Macron a mis bien malgré lui l’accent sur la dégradation du projet des classes dirigeantes européennes. 

    À ce titre, les années 2015 et 2016 ont marqué un tournant historique. D’abord la première sortie de l’Union européenne d’un État, et non des moindres, avec un Brexit réactionnaire. Ensuite la fermeture meurtrière de ses frontières face aux migrant.es. Enfin la soumission politique et économique du peuple grec en lutte. Ainsi, l’Union européenne est apparue comme un regroupement dont on peut sortir si l’on est fort, qui oppresse si l’on est faible et contestataire, et qui préfère laisser mourir par milliers plutôt que d’accueillir.

     

    Contre leur Europe des banques, de la guerre et des barbelés

    Face aux conflits armés, en Ukraine comme en Palestine, les États européens sont divisés et lancés dans une course à l'armement et à la remilitarisation, preuve, s’il en était besoin, de l’échec d’une politique européenne capable de garantir la paix. La perspective d’une « défense crédible » européenne s’appuyant sur un bouclier antimissile, et peut-être même le développement de ladite dissuasion nucléaire est défendue par Macron.

    L’instabilité mondiale, liée notamment aux conséquences du dérèglement climatique, va continuer à jeter sur les routes de l’exil des millions de personnes, à accroître les concurrences impérialistes ou régionales pour les ressources naturelles. Tout cela ne peut avoir pour conséquence que d’accentuer les guerres.

    Au sein de l'Union européenne, les 10 % les plus riches détiennent 67 % des richesses, avec des disparités selon les pays. Pour défendre “la concurrence libre et non faussée”, les classes dirigeantes européennes imposent l’austérité. Pour gérer l’inflation, des directives austéritaires ont laissé les coudées franches à la Banque centrale européenne, tandis que des mesures – même limitées – de progrès social ou environnemental sont balayées. Que ce soit face aux directives européennes qui veulent imposer un timide “devoir de vigilance” aux entreprises, ou améliorer les conditions de travail des salariéEs uberisés, la macronie s’oppose fermement à toute remise en cause du pouvoir des classes dirigeantes à exploiter sans limites. Le glyphosate est réautorisé pour les dix prochaines années et la proposition de réglementation sur l’usage durable des pesticides, rangée au placard.

     

    Pour la rupture, votons pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry

    Les classes dirigeantes européennes mènent des politiques de plus en plus sécuritaires et autoritaires. Elles ne veulent rien lâcher et poursuivent leur offensive capitaliste. Désormais, tous les États de l’Union sont soumis à une poussée de l’extrême droite. Le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme augmentent, entretenus par tous ceux qui ont intérêt à nous diviser et nous affaiblir. 

    En France, le RN est crédité d’au moins 30% d’intentions de vote. La macronie est aux abois, sans boussole politique autre que le maintien des profits des ultra-riches, et la gauche politique est divisée depuis que le bloc électoral de la Nupes a explosé. Le mouvement social fait face à une répression étatique sans précédent, en particulier pour son soutien à la cause palestinienne.

    Il y a urgence à faire exister une réelle alternative à cette Europe, à rassembler dans la rue et dans les urnes. Lors du scrutin du 9 juin prochain, il y a urgence à donner le plus de voix possible à la liste la mieux placée pour réunir à une large échelle les suffrages exprimant la volonté de ne pas se résigner, d’en découdre avec le système. C’est pourquoi le NPA l'Anticapitaliste appelle à voter pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry.

    Mais cela ne suffira pas. Nous avons besoin de construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers, afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, à changer d’Europe.

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    Pour une rupture anticapitaliste, pour une Europe écosocialiste

     

    Refuser leur Europe de l'austérité, construire une Europe du commun et de la solidarité

    Depuis les deux traités de Rome de 1957, acte de naissance de la construction capitaliste européenne, tous les choix politiques ont été faits pour construire une Europe anti-démocratique, celle des marchés et de la concurrence, favorisant la libre circulation des marchandises, des biens, des services et des capitaux. Depuis le traité de Maastricht en 1992 qui instaure la monnaie unique jusqu’aux traités d’Amsterdam (1997) de Lisbonne (2007), qui établit la Constitution européenne battue en brèche en France lors du référendum de 2005, mais ratifié par Sarkozy en 2008 avec l’approbation de Hollande, l’Europe s’est construite sans les peuples, au nom du marché. C’est la privatisation et la marchandisation de tout qui a servi de boussole politique, y compris des biens communs comme la santé, l’éducation, le logement… et même l’air pur ! Les inégalités sociales au sein des États et entre les États n’ont fait que s’accroître, comme l’ont montré de façon exacerbée, les pressions sur les gouvernements grecs à propos de leur dette, entre 2010 et 2015, et les pressions sur les gouvernements de gauche dans l’État espagnol et en Grèce. Une des premières mesures pour rompre avec cette logique est d’annuler les dettes. 

     

    Combattre leur Europe forteresse, ouvrir les frontières

    Au fil de sa construction, cette Europe a renforcé ses frontières, fermant les ports aux embarcations qui transportent les migrantEs et s’appuyant sur des dispositifs de surveillance comme Frontex. Le budget de cette agence a explosé : de 6 millions à sa création en 2005 à 845 millions en 2023 !

    Alors que plus de 25 000 personnes ont trouvé la mort en Méditerranée depuis 2014, que les agissements scandaleux de certains garde-côtes sont mis en lumière et que les accointances politiques du directeur de Frontex avec l’extrême droite sont désormais publiques, l’Europe continue de se barricader… Un nouveau pacte européen pour la migration et l’asile (NPMA) vient d’être adopté par le Parlement européen. Il perpétue en l’aggravant le « système Dublin » : critère du principe de pays de première entrée considéré comme responsable de l’examen des demandes d’asile, augmentation de la durée de cette responsabilité à 20 mois, exclusion des frères et sœurs de l’accès à la réunification familiale… Exigeons l’abrogation de ce pacte comme de toutes les mesures et lois racistes. Pour une Europe solidaire, exigeons l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation !

     

    Pour une vraie démocratie, rompre avec l'Europe des traités

    Bien éloignée des mythes ­fondateurs ­humanistes, la construction de cette Europe de la « concurrence libre et non faussée » (ce dogme libéral), a été imposée aux peuples par des institutions pour la plupart non élues. Le Conseil européen est la réunion plusieurs fois par an des chefs d’État ou ministres concernés qui donnent les grandes orientations. Elles sont ensuite examinées par la Commission qui, elle seule, possède le monopole des propositions de lois et de règlements. Celle-ci exécute et gère les politiques communes, comme la PAC, la politique économique... Elle veille au respect de la concurrence « libre et non faussée » et ses directives peuvent par exemple imposer l’ouverture à la concurrence des marchés intérieurs. Elle défend les intérêts de l’UE dans les négociations de l’OMC, dans la mise en place des traités de libre échange.  Le Parlement européen, élu au suffrage universel, est l’instance qui a le moins de pouvoirs, et ne peut rien décider seul, étant sous la coupe du Conseil. Il n’a donc de parlement que le nom. Il faut rompre avec les traités antidémocratiques qui régissent cette Europe, pour une vraie coopération entre les peuples.

     

    Lutter pour une Europe écosocialiste et solidaire

    Pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux, il faut une transformation révolutionnaire de cette construction européenne pour construire une Europe écosocialiste opposant les solidarités à la concurrence actuelle.

    Pour y arriver, il est vital d’enlever aux classes dirigeantes et aux capitalistes leur capacité de nuisance. Cela passe par le socialisation, c’est-à-dire la réquisition sous contrôle direct des travailleur·ses et des usager·es, de plusieurs secteurs clefs de l’économie – l’énergie, les banques et assurances, la grande distribution, l’industrie alimentaire, le logement, la santé, l’éducation, les transports – pour pouvoir engager les transformations nécessaires. Une telle réquisition rendrait possible la redistribution des profits, la planification des transitions nécessaires (vers une production d’énergie décarbonée, vers une alimentation sans pesticides…), mais surtout la réorganisation du secteur autour des besoins réels, qui peuvent enfin être garantis, tandis que les productions inutiles et nuisibles mais rentables peuvent être abandonnées. 

    Au niveau européen, cela commence par prendre dès maintenant des mesures radicales afin d’harmoniser par le haut les législations sociales et environnementales et de garantir l’égalité des droits contre les discriminations, en créer de nouveaux (afin par exemple d’assurer les meilleures conditions d’accès à l’IVG, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays d’Europe).

     

    Combattre la guerre de Poutine, aider la résistance ukrainienne

    Le 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale » vers Kiev et l’ensemble du territoire de l’Ukraine. Il escomptait consolider son annexion de la Crimée et son contrôle d’une partie du Donbass par une chute rapide du gouvernement Zelensky. Depuis deux ans, cette guerre sur le sol européen continue. Face aux difficultés actuelles de la résistance ukrainienne, nous devons redoubler nos actions de solidarité envers le peuple ukrainien. La politique ultralibérale du gouvernement Zelensky met en difficulté la résistance alors que, pour gagner, il faudrait une mobilisation générale.

    Nous défendons inconditionnellement le droit à la résistance armée et non armée face à l’occupation. Nous revendiquons l’annulation de la dette de l’Ukraine et l’armement de la résistance, afin qu’elle ait les moyens de résister à la Russie, tout en conservant son indépendance, politique et économique. Mais nous nous opposons à toute intervention militaire occidentale directe, qui ne correspond pas à la demande des Ukrainien.nes. Nous dénonçons les discours bellicistes de Macron qui cache son inaction réelle, puisque la France n’a en réalité livré que très peu d’armes à l’Ukraine mais aussi sa politique de militarisation qui se traduit par l’augmentation des budgets militaires, sans aucun rapport avec l’Ukraine.

     

    Palestine : arrêter le massacre à Gaza

    Cette campagne européenne est marquée par le génocide du peuple palestinien commis par l’État d’Israël. La tragédie que vivent les Palestinien.nes depuis le 7 octobre a déjà conduit à la mort au moins 35 000 personnes (probablement bien plus), dont des milliers d’enfants, et plonge près de deux millions de personnes dans une tragédie humanitaire sans précédent. Netanyahou et son pouvoir d’extrême droite veulent continuer la guerre autant qu’ils le peuvent pour éradiquer toute présence palestinienne dans la bande de Gaza et, à plus long terme, en finir avec les Palestinien·nes dans cette région.

    Nous ne pouvons laisser faire ce massacre, commis avec la complicité active ou passive des grandes puissances. Le pouvoir macroniste veut criminaliser par tous les moyens la solidarité avec la Palestine mais il est possible d’agir : sur tout le territoire, participons aux manifestations de solidarité, construisons des collectifs de soutien au peuple palestinien, participons aux campagnes de boycott des produits israéliens… Au niveau européen, il faut mettre fin à l’accord d’association entre l’Union européenne et l’État d’Israël. Nous pouvons arrêter cet État d’apartheid et ses soutiens, les grandes puissances occidentales. Pour une Palestine libre, avec l’égalité des droits pour toutes et tous et le droit au retour des réfugié·es sur leur terre.

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    Unitaire et révolutionnaire : construire une force pour porter nos combats

     

    Les crises sociales, écologiques, démocratiques se conjuguent et se renforcent, causant toujours plus de précarité et de désespoir, et sans perspectives collectives et émancipatrices, c’est l’extrême droite, de plus en plus menaçante, qui marque des points. Elle a déjà gagné des positions qui étaient inimaginables jusqu'ici, et dirige ou participe aux gouvernements de plusieurs pays (Italie, Danemark, Hongrie…). Et ici, la politique menée par Macron, Darmanin et Cie ouvre la voie à Le Pen, Bardella et Zemmour. Nous n’avons plus le temps d’attendre !

    Se rassembler dans la rue et dans les urnes

    Celles et ceux qui luttent et résistent, doivent regrouper leurs forces et leurs énergies, en regroupant toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien. Nous nous sommes retrouvé·es côte à côte dans les mobilisations de ces dernières années : contre les réformes des retraites, dans le mouvement des Gilets jaunes, dans les mobilisations féministes, environnementales ou contre le racisme et les violences policières, contre la casse des services publics de santé et d’éducation. Et ces prochaines semaines, nous devons continuer à nous mobiliser dans la rue, sur nos lieux de vie et de travail, à commencer pour la solidarité avec la Palestine, contre sa criminalisation.

    Mais face aux menaces, nous devons aussi faire bloc dès qu’on le peut pour les élections : rassembler les anticapitalistes et les antilibéraux dans une gauche de combat qui s’appuie sur les mobilisations et dont le programme de rupture serait un point d’appui pour les luttes du monde du travail, pour la solidarité avec les Palestinien.nes, dans les grandes mobilisations récentes comme dans l’agriculture… À gauche, le PS ou EÉLV ont participé depuis des décennies à construire une Union européenne au service des capitalistes. À l’opposé de cette orientation, nous avons voulu œuvrer ces derniers mois au rassemblement des forces prêtes à désobéir aux traités et directives de l’Union européenne pour mettre en place des politiques de rupture avec la gestion capitaliste. Nous avons en particulier cherché un accord avec la liste d’Union Populaire, et nous regrettons que La France insoumise ait mis en avant les désaccords que nous pouvons avoir – par exemple sur la question des formes de soutien à la résistance ukrainienne – pour refuser de regrouper sur sa liste cette gauche de combat en tirant toutes les conséquences de l’échec de la Nupes. Pour autant, il est nécessaire que la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry fasse le plus de voix possible le dimanche 9 juin.

    S’organiser pour l’écosocialisme

    Que ce soit face à la guerre, pour obtenir de nouveaux progrès sociaux, l’égalité des droits ou des mesures écologiques réelles, nous avons besoin de nous organiser face aux classes dominantes : pour en finir avec ce système, et mettre en place une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions, que nous appelons écosocialisme. 

    Une force politique « pour la transformation révolutionnaire de la société », parce que tout pas en avant, toute mesure allant dans le sens de la majorité, passe par une opposition concrète à l’ordre social et à ceux qui le défendent, par un affrontement avec l’État des classes dirigeantes qui défendent leurs propres intérêts. Cela veut dire que le monde du travail et plus largement l’ensemble de la population doivent prendre leurs affaires en main.

    Pour construire cette organisation, nous nous adressons à tout.es les anticapitalistes, à toutes celles et ceux qui subissent le capitalisme et veulent agir pour le renverser. Ce système économique et social produit une multiplicité de formes et de rapports d’exploitation et d’oppressions. Pour leur résister, les luttes ont besoin de converger, d’avoir un cadre commun pour aider à les articuler et les construire face à un ennemi commun.

    Ce combat révolutionnaire, nous voulons le mener avec toutes celles et tous ceux qui veulent agir, dès maintenant, pour changer le monde. Rejoindre le NPA l’Anticapitaliste, c’est participer à un outil utile pour construire cette force anticapitaliste, unitaire et révolutionnaire, dont nous avons besoin, c’est se donner les moyens collectifs de mener ce combat. 

    Rejoignez-nous, il y a urgence !

  • Ukraine, Palestine, Kanaky : pour le droit des peuples !

    Les chars de l’armée israélienne sont récemment entrés dans Rafah et les bombardements meurtriers continuent. Rafah était un des derniers refuges des Palestiniennes et des Palestiniennes qui cherchent à échapper au génocide qui a lieu à Gaza.

    De son côté, l’armée russe continue son offensive meurtrière en Ukraine et est sur le point de marcher sur Kharkiv, deuxième ville du pays. Et en Kanaky, Macron et Darmanin envoient toutes les forces de répression, à l’exception de l’armée, afin de réprimer un soulèvement populaire.

    Retrait des troupes russes et arrêt de l’offensive israélienne

    Lutter pour le droit des UkrainienNEs à disposer d’armes, combattre contre le génocide des PalestinienNEs et réclamer un cessez-le-feu, refuser la loi Darmanin en Kanaky, autant d’expressions d’un seul droit fondamental : celui des peuples à disposer d’eux-mêmes. À chaque fois, la demande et le besoin des peuples sont connus.

    Il est plus qu’urgent de s’opposer à toutes les guerres impérialistes, de construire et d’affirmer haut et fort notre solidarité avec tous les peuples qui résistent, qui luttent pour leur liberté et leur autodétermination ! 

    Pour nous, l’autodétermination des peuples, ukrainien, palestinien, kurde, kanak, c’est l’idée simple que les peuples ont un droit fondamental : celui de disposer d’eux-mêmes, donc de se défendre, de résister face à la colonisation et face aux tentatives d’anéantissement.

    C’est pourquoi nous militons pour le retrait des troupes russes d’Ukraine et pour l’arrêt de l’offensive israélienne en Palestine. Nous voulons la libération de la Palestine, le droit au retour des réfugiéEs, le démantèlement de l’État d’apartheid.

    La France coloniale

    Les gesticulations guerrières d’un Macron ont pour but de camoufler l’inconséquence flagrante de l’aide de la France à l’Ukraine. Elles servent aussi à jeter le voile sur l’agonie de la France-Afrique.

    L’instrumentalisation de l’antisémitisme, tout comme la criminalisation des opposants politiques, ont pour but d’affaiblir la solidarité avec le peuple palestinien. L’islamophobie continue d’être attisée, cette fois pour masquer la complicité de la France avec le régime génocidaire israélien.

    Dernière offensive en date, le vote de l’Assemblée nationale du 14 mai sur le dégel du corps électoral en Kanaky vient de mettre le feu aux poudres, après des mois de mobilisation de la part du peuple kanak contre cette réforme constitutionnelle. Ce coup d’État législatif et néo-colonial, Macron et Darmanin l’assument jusqu’à l’usage de la force. Là encore, la ficelle est grosse : les opposantEs sont délégitiméEs et qualifiés de « voyous », criminaliséEs, et pour finir l’État français les tuent.

    Toujours plus nombreux contre la guerre coloniale

    En Kanaky comme Ukraine comme en Palestine, face à la guerre coloniale, nous devons à créer un rapport de forces national et international en faveur des peuples en lutte. Dès le 16 mai, pour la Kanaky, et le samedi 18 mai, des « grandes marches du retour » pour la Palestine auront lieu dans plusieurs villes. Une « marche européenne pour la Palestine libre » se tiendra le lendemain, dimanche 19 mai à Bruxelles.

    Soyons nombreuses et nombreux à manifester, et à crier notre internationalisme ! 

  • Pour une gauche de rupture, votons pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry...

    La campagne des élections européennes se déroule cette année dans un contexte particulier; Alors que la guerre menée contre  le peuple ukrainien par la Russie impérialiste est rentrée dans sa troisième année, le  génocide orchestré par l’Etat d’Israël à Gaza continue de se dérouler avec la complicité des grandes puissances, à commencer la France. Pire, dans une séquence d’autoritarisme forcené, Macron et ses lieutenants veulent criminaliser la solidarité : accusations d’antisémitisme, interdictions de réunions publiques, convocations à la police pour « apologie du terrorisme » de plusieurs centaines de personnes (y compris des personnalités politiques de premier plan), condamnation à un an de prison avec sursis d’un responsable local de la CGT dans le Nord pour quelques lignes dans un tract. 

    Les élections européennes seront un reflet de ce climat nauséabond et des lourds dangers dont il est porteur. Alors que la macronie pense trouver de l’oxygène en mettant partiellement en œuvre le programme de l'extrême droite, le RN se contente de tirer profit des mesures mises en place par le pouvoir actuel. Au niveau européen, il ne fait nul doute que le bloc ultra-réactionnaire, raciste et autoritaire, avec des composantes fascisantes, va certainement franchir une étape à l’occasion de ces élections.

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire une alternative aux politiques capitalistes qui leur ouvrent la voix. A gauche, le projet social-libéral, bien mal en point après les années du hollandisme, est en train de se réarmer à la faveur de la campagne Glucksmann soutenue par un PS rabiboché après l’épisode de la Nupes. C’est tout l’inverse dont nous avons besoin : rassembler les anticapitalistes et les antilibéraux dans une gauche de combat qui s’appuie sur les luttes et cherchent à les construire, et dont le programme de rupture serait un point d’appui pour les luttes du monde du travail, pour la solidarité avec les PalestinienNEs, dans les grandes mobilisations récentes comme dans l’agriculture...

    Ces derniers mois, nous avons cherché à œuvrer pour le rassemblement de ces forces, en particulier en cherchant un accord avec la liste d’Union Populaire, sur la base de nos convergences sur les luttes sociales, le rejet de la gauche sociale-libérale et nos positionnements par rapport à l’Union européenne. Nous regrettons que LFI ait mis en avant les désaccords réels que nous pouvons avoir – par exemple sur la question des formes de soutien à la résistance ukrainienne – pour refuser de regrouper cette gauche de combat en tirant toutes les conséquences de l’échec de la Nupes. 

    Malgré l’absence de cette véritable liste de rassemblement, dans un contexte où en particulier la solidarité avec la Palestine subit une répression de la part du pouvoir (les attaques contre Mathilde Panot et Rima Hassan en sont l’expression), notre camp social a intérêt à ce que la liste conduite par Manon Aubry – qui de fait est la mieux placée pour réunir à une large échelle les suffrages exprimant la volonté de ne pas se résigner, d’en découdre avec le système – fasse le plus de voix possible. Le NPA l'Anticapitaliste appelle donc à voter pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry. Là où les conditions sont réunies, il fera campagne commune.

    En toute indépendance, le NPA l'Anticapitaliste défendra ses positions en faveur d’une Europe des travailleurES et des peuples, contre tous les impérialismes, notamment ceux de l’Union européenne et de l’OTAN, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.

  • Non à la loi Darmanin ! Respect du droit à l’auto-détermination du peuple kanak !

    Couvre-feu entre 18 heures et 6 heures dans l’agglomération de Nouméa, interdiction de manifestations, dizaines d’arrestations, envoi en urgence d’escadrons de gendarmes, CRS, GIGN et RAID supplémentaires : Macron joue avec le feu en tentant de revenir par la force sur le droit du peuple kanak à l’autodétermination, que lui avaient assuré les accords signés en 1998 à Nouméa par le gouvernement français.

    Ce qui se passe sur tout le territoire de Kanaky, c’est le soulèvement d’un peuple. Depuis lundi, les salarié.es du port, de l’aéroport et de l’hôtellerie sont en grève et des barrages sont organisés sur les routes par les jeunes pour contrôler la circulation. En faisant tirer par la police sur les jeunes, la politique répressive de Macron et Darmanin a provoqué l’embrasement dont les images tournent en boucle dans les médias.

    Une revendication unifie cette mobilisation : non au dégel de la loi électorale, non à la recolonisation que le gouvernement a mis en place en décembre 2021, en organisant unilatéralement en pleine crise Covid le troisième référendum prévu par les accords de 1998. C’est bien la volonté du gouvernement d’arrêter le processus de décolonisation ouvert en 1988 par les accords de Matignon, qui a ouvert la crise actuelle !

    Depuis deux ans, l’USTKE, le FLNKS et la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) construisent des mobilisations sur tout le territoire de la Kanaky pour faire entendre la voix des colonisé.es. La réponse du gouvernement a été la répression (avec même des interpellations pour port du drapeau kanak) et la volonté de faire voter la loi Darmanin qui met définitivement un terme au processus issu des accords de Matignon en 1988, en mettant concrètement fin à la possibilité de l’autodétermination du peuple kanak par l’ouverture du corps électoral. 

    Le NPA l’Anticapitaliste soutient les revendications portées par le FLNKS, la CCAT et la population kanak mobilisée : retrait de la loi Darmanin, retrait des forces de répression, respect du droit à l’autodétermination du peuple kanak, ouverture de discussions pour un processus de décolonisation. En Kanaky comme dans tous les territoires colonisés : pas de justice, pas de paix !

  • Répression à Carhaix : non à la criminalisation des défenseur.es des services publics !

    Du 14 au 26 mai, plus d’une dizaine de syndicalistes de l’hôpital de Brest-Carhaix, de membres du comité de vigilance de Carhaix, sont convoqué.es au commissariat de Quimper, sous le régime de la garde à vue au motif « de séquestration et violences en réunion sur personnes chargées d’une mission de service public ». Ce qui est reproché à ces dangereuses personnes ? Rien de moins que l’occupation le 14 septembre 2023, pendant deux heures des locaux de la Direction départementale de l’Agence régionale de santé pour obtenir le rétablissement du fonctionnement des Urgences de l’hôpital de Carhaix ! Ce qui pose problème à ce gouvernement et ses représentant.es, ce n’est pas que la population d’un territoire n’ait plus accès aux urgences, ce n’est pas que les salarié.es de l’hôpital et les usager.es soient contraint.es de se mobiliser pour faire respecter le droit à la santé et un accès égal pour toute et tous à l’hôpital public ! Ce qui pose problème, c’est que ces mobilisations dévoilent le cynisme des coupes budgétaires dans les services publics et l’hypocrisie des politiques qui prétendent garantir l’égalité et le respect des droits de toutes et tous.

    Le NPA l’Anticapitaliste, et Philippe Poutou, ex-candidat à l’élection présidentielle, seront présents demain mardi 14 mai à partir de 8h45 aux côtés des organisations syndicales, politiques et associatives pour soutenir les convoqué.es, à commencer par Matthieu Guillemot, porte-parole du Comité de Vigilance de l’Hôpital de Carhaix. Il est urgent de faire front pour imposer l’annulation de toutes procédures contre les défenseur.es des services publics et qu’une véritable politique « quoi qu’il en coûte » soit mise en œuvre pour restaurer un fonctionnement normal des services publics hospitaliers dans tous les territoires et en garantir l’accès à l’ensemble de la population. C’est une urgence absolue.

  • Comment Radio France entreprend de «titiller» la liberté l’expression...

    « En raison d’un appel à la grève de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de Radio France déposé pour la défense de la liberté d’expression... » Telle est l’annonce qui ponctue en boucle le programme musical qui occupe l’antenne tout au long de la journée du dimanche 12 mai. 

    On connaît l’affaire, la blague, le verdict de la justice, le classement sans suite qui amènent Guillaume Meurice à proclamer le 5 mai que ce sera sa première blague validée par la justice ! Il propose même de préparer les mugs affichant la citation, décrivant Benjamin Netanyahou, le Premier ministre d’extrême droite d’Israël, comme « une sorte de nazi sans prépuce » 

    Rachida Dati en première ligne !

    Guillaume Meurice est un homme de bon sens et ne dit pas que des blagues. Il rencontre sa direction et joue cartes sur table : s’il est antisémite, il faut le virer ; s’il ne l’est pas, il faut le soutenir. Oui mais voilà, ici, c’est la macronie, le pays du « en même temps »... Guillaume Meurice est donc « en même temps » blanchi par la justice ET ciblé par l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), sa direction et la ministre de la Culture. Comme si tout ce petit monde voulait lui faire la peau (radiophoniquement parlant, bien entendu). 

    Guillaume Meurice s’intéresse à la vie politique, à ce qui anime les médias, et nous explique très bien comment ça marche : la fachosphère le surveille de près, lui et la bande du Grand Dimanche soir, et surréagit à ce que ces gens considèrent comme de l’humour décadent. À partir de là, les secteurs plus traditionnels de la réaction, de la droite et de la macronie, en prise directe sur les premiers, en rajoutent une couche et se servent de leur pouvoir pour avancer vers une sorte de ménage sur les ondes... 

    Un peu comme si tout ce petit monde avait du mal à digérer (et entendait bien y remédier) la façon dont la bande à Charline a rebondi, après son éviction de la quotidienne, investissant son nouveau créneau hebdomadaire pour — vraiment — « titiller les interdits » au cours de ce qui ressemble un peu, chaque dimanche soir, à un meeting joyeux ou à une assemblée générale un peu foutraque (avec une audience en hausse !).

    Jamais sans Guillaume !

    Suspendu jusqu’au 16 mai, il n’y aura pas eu de dimanche sans Guillaume : le 5 mai, l’émission lui a été dédiée par une équipe très remontée — toutes et tous ont affiché un soutien sans faille l’un d’entre eux allant jusqu’à démissionner en direct — conduite par une Charline Vanhoenacker très déterminée, affirmant que quand l’extrême droite veut vous faire taire et que vous disposez d’un micro, il ne faut pas le lâcher !

    Puis, le 12 mai, c’est l’ensemble des organisations syndicales qui ont appelé à la grève en défense de la liberté d’expression, élargissant le cas Meurice aux perspectives de refonte des programmes, qui devraient faire disparaître de la grille des séquences trop engagées — comme une partie de la Tête au carré — et au projet de fusion des sociétés de l’audiovisuel public au 1er janvier 2026, portée par Rachida Dati.

    L’Anticapitaliste reviendra sur ces mauvais coups programmés, mais dans l’immédiat, la rédaction apporte, bien entendu, tout son soutien à Guillaume Meurice !

  • Le gouvernement veut faire taire la jeunesse… sur la Palestine aussi !

    Avec l’intervention de l’État d’Israël à Rafah, le mouvement étudiant en cours s’est durci. La répression aussi s’est accrue. Pas moins de 88 étudiantEs ont été en garde à vue suite aux occupations des facs à Paris le 7 mai.

    À la suite des mouvements contre le massacre en Palestine dans les universités américaines, des blocages et campements ont commencé dans les grandes écoles françaises ces trois dernières semaines, notamment dans les ENS (écoles normales supérieures) et les écoles Sciences-Po.

    Après l’intervention de la police à Sciences-Po Paris en pleine nuit le 25 avril, il est devenu clair que le gouvernement serait prêt à user de la force pour faire taire le soutien à la Palestine. Lundi 29 avril à midi, les étudiantEs de la Sorbonne ont une première fois occupé en installant un campement dans la cour d’honneur. Le rectorat a alors envoyé la police immédiatement pour évacuer de force le campement.

    Le but des étudiantEs était d’obliger la direction à entamer un dialogue sur la question des partenariats avec les facultés israéliennes et les entreprises complices du génocide. 

    Sciences-Po avait misé sur un débat pour apaiser la situation. En vain, le 2 mai, certainEs étudiantEs ont décidé d’entamer une grève de la faim alors même qu’une énième manifestation étudiante pro-palestine était nassée dans le Quartier latin.

    Durcissement du mouvement et intervention à Rafah 

    Mardi 7 mai vers 18 heures, une centaine d’étudiantEs ont commencé l’occupation d’un ­amphithéâtre à la Sorbonne, une nouvelle fois pour pousser la fac à entamer le dialogue et pour alerter sur l’invasion de Rafah qui venait de débuter.

    Ces étudiantEs pacifiques ont été violemment répriméEs. Les vigiles de la Sorbonne ont frappé des étudiants, et particulièrement des étudiantes, certaines témoignant même avoir été agressées sexuellement. Ce fut ensuite à la police d’arriver. D’abord en dispersant violemment les soutiens réunis à l’extérieur, puis en forçant la porte de l’amphithéâtre et en embarquant un par un les étudiantEs qui chantaient leur soutien à la Palestine.

    88 étudiantEs ont été interpellés et emmenés en garde à vue dans les différents commissariats parisiens où iels passèrent la nuit. La violence s’est alors poursuivie, aussi bien par le refus de droit, tels que celui de voir un médecin ou un avocat, ou la violence physique et la violation de l’intimité, comme l’arrachage du voile de certaines camarades.

    ToutEs les étudiantEs ont été relâchéEs à l’exception d’un seul, qui a passé deux jours en garde à vue et dont le procès se tiendra le 14 juin. La plupart des étudiantEs font aussi l’objet de poursuites.

    Une volonté de mise au pas de la jeunesse

    Cette répression fait partie de la politique du gouvernement de réprimer tout soutien à la cause palestinienne mais également de cette volonté de mise au pas de la jeunesse. Elle fait suite à la demande de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, le 2 mai auprès des présidents d’université de « veiller au maintien de l’ordre public, en utilisant l’étendue la plus complète des pouvoirs dont ils disposent ».

    Depuis plusieurs années, la jeunesse est systématiquement réprimée lorsqu’elle se révolte. Il faut noter que cette répression n’est pas la même s’il s’agit de la jeunesse des quartiers ou des étudiants de grandes écoles. 

    Le gouvernement veut mettre au pas la jeunesse que ce soit par l’envoi des CRS dans les facs, le SNU, la militarisation de l’école ou encore la mise en place de nouvelles sanctions pénales pour les mineurs.

    Panique du gouvernement face au désordre 

    Cette criminalisation du mouvement de soutien à la Palestine et de la jeunesse illustre la panique du gouvernement face au désordre à l’approche des JO et des élections européennes. L’enjeu est de donner à l’électorat plus âgé des macronistes des gages d’ordre et de préserver l’image internationale de la France lors des JO où Israël sera présent — sans aucune sanction, contrairement à la Russie — où une entreprise israélienne a été engagée pour gérer la sécurité.

    Seule une solidarité collective des étudiantEs et des organisations permettra de faire face à la répression du soutien à la Palestine.

    Malgré les partiels, les étudiantEs se mobilisent dans leurs facs partout en France, et il est possible que les lycées suivent le mouvement. Les jeunesses continueront à se soulever face au génocide en cours !

    Jeunesses Anticapitalistes

  • Macron : tout pour les « entrepreneurs », rien pour les travailleurEs !

    À défaut de majorité parlementaire, à défaut de crédibilité de son parti Renaissance — qui en est à espérer ne pas passer sous la barre des 20 %, le 9 juin et ne pas se retrouver derrière la liste du PS de Raphaël Glucksmann — Macron fait le service après-vente des prétendus succès de sa politique économique.

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  • Une première mobilisation réussie contre l’offensive transphobe !

    Ce weekend, des manifs et rassemblements ont eu lieu dans une cinquantaine de villes dans toute la France et même en Belgique contre l’offensive antitrans menée par la droite et l’extrême droite.

    Plus de 10 000 personnes sont descendues dans la rue à l’échelle nationale ce weekend. Nous étions au moins 2500 à Paris, 800 à Montpellier, 500 à Rennes, 700 à Strasbourg, mais aussi 120 à Orléans, 200 à Angoulême ou à La Rochelle, 300 à Lorient, 400 à Tours, etc.

    Avec le soutien du mouvement ouvrier

    Plus de 1 800 organisations et personnalités ont signé la tribune « Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! » et ont appelé à se mobiliser les 4 et 5 mai. Ces rassemblements et manifs étaient également appelés par des partis politiques dont le NPA, LFI mais aussi des syndicats comme la CGT et Solidaires. Un tel soutien venant du mouvement ouvrier aurait été inenvisageable quelques années auparavant.

    Ce fut un succès inattendu mais nous ne devons pas nous arrêter là. Nous devons continuer le mouvement, et faire qu’il soit dirigé par les personnes trans elles-mêmes.

    Des semaines de mobilisation à venir

    De nouvelles dates d’action émergent : le 17 mai (Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie), les 25 et 28 mai, jour où sera examiné le projet de loi contre les mineurs trans au Sénat.

    Parce que nous ne voulons pas revivre l’expression d’une nouvelle Manif pour tous dix ans après, nous continuerons à prendre la rue. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de répondre aux réacs. Le statu quo actuel ne nous convient pas, et ce mouvement doit être l’occasion de gagner de nouveaux droits.

    La campagne « Juge pas mon genre » — portée par Toutes des Femmes pour obtenir le changement d’état-civil libre sur simple demande — ainsi que la proposition de loi pour obtenir ce changement d’état-civil déposée par Mélanie Vogel, sénatrice EÉLV, vont en ce sens. 

    Investissons les AG, les prides, et que le mot d’ordre soit à la contre-offensive et à la conquête de nouveaux droits !

    Commission LGBTI