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Actualités 06... - Page 38

  • Nice, le 17 novembre 2020, contre la loi sur la sécuritéglobale...

    PROPOSITION DE LOI SUR LA SÉCURITÉ GLOBALE

    L’arbre du floutage du visage des policiers ne doit pas cacher la forêt des autres atteintes aux droits fondamentaux

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE TRIBUNAL JUDICIAIRE DE NICE

    MARDI 17 NOVEMBRE 18h

    Au sortir de la commission des lois et avant le débat à l’A.N à partir de mardi 17 novembre la proposition de loi - présentée par un ancien commissaire de police - contient un grand nombre de dispositions extrêmement dangereuses pour les libertés publiques.

    Les polices municipales (articles 1 à 5)

    Les missions des polices municipales sont considérablement accrues et avoisinent celles de la police nationale. Constations d’infractions, dont l’usage de stupéfiants, la conduite sans permis ou sans assurance, dégradations volontaires, mise en fourrière des véhicules, répression de l’occupation d’espaces communs, etc. Certains cadres de la police municipale pourraient être OPJ. Cet accroissement des missions se fait sans pour autant que la procédure de recrutement des policiers municipaux ne soit modifiée, augmentant ainsi les risques de recrutements sur des bases partisanes. A Nice, il est de notoriété publique que certains cadres de la police municipale sont des « proches du maire ». Nous ne voulons pas d’une police municipale aux pouvoirs élargis inféodée aux potentats locaux, quelle que soient leurs options politiques.  [ ICI ] et [ ICI ]

    Agents privés de sécurité (articles 7 à 12)

    Il s’agit bien, là aussi, d’une véritable privatisation de la sécurité qui est en jeu puisque ces entreprises sont mises au même niveau dans le « continuum de sécurité » que la police nationale, les gendarmes et ou les polices municipales.

    Usage des moyens de surveillance aéroportés, caméras piétons et reconnaissance faciale (articles 21 et 22)

    Usage des drones afin de constater des infractions, surveiller les manifestations, etc. (voir le communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) « Contre la loi « Sécurité globale », défendons la liberté de manifester ») ; modification du statut des caméras piétons portées par les policiers avec possibilité d’exploitation, en temps réel, des images enregistrées. A partir du moment où les images des drones et des caméras piétons pourront être transmises aux centres de commandement, La proposition de loi ouvre la porte à l’autorisation de procéder à la reconnaissance faciale à partir d’images captées sur la voie publique.

    Interdiction de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes pendant les opérations de maintien de l’ordre (article 24)

    Bataille de la communication sur les réseaux sociaux : tout est organisé pour créer un déséquilibre entre les capacités de diffusion d’images des forces de l’ordre et celles des citoyens, qui se voient interdire, de fait, de diffuser en live des images pouvant prouver des violences policières. Voir le communiqué commun LDH – SNJ – SNJ-CGT – CFDT – SGJ-FO – FIJ – FEJ « Une proposition de loi sécurité globale contre la liberté de la presse », du 8 novembre 2020 et la tribune collective, signée par la LDH, « Cachez ces violences policières que je ne saurais voir », publiée dans Libération, le 9 novembre 2020.

    PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE – DISTANCIATION SOCIALE RESPECTÉE

    Le rassemblement a été co-déclaré en préfecture par Uni.e.s Nice et la LDH Nice,  en vertu des dispositions contenues à l’article 3 du décret 2020-1262 du 16/10/2020.
    Aussi, pour remplir votre « attestation de déplacement » nous vous suggérons de faire référence au rassemblement et de vous munir d’une copie de l’article 3.

    Confinement : guide pratique SAF/LDH de contestation des contraventions :  [  ICI  ]

  • Attentat de Conflans

    SAMEDI 17 OCTOBRE
    à 14H00

    Place Garibaldi à NICE
    Rassemblement Unitaire

    Aucun·e enseignant·e ne doit risquer sa vie à transmettre, enseigner,
    dispenser les savoirs que son métier le conduit à partager.

    La barbarie de cet acte nous inspire un effroi innommable.

    VENEZ NOMBREUX·SES AU RASSEMBLEMENT

  • Police partout, Justice nulle part !!!

    Un pas de plus a été franchi la nuit passée à Nice dans les atteintes aux libertés publiques avec le procès des 4 militantEs syndicalistes : 2 mois de prison pour Delphine, Dany et Alec, 6 mois pour notre camarade Olivier pour violence, outrage, rébellion et insultes, sans compter les 6 750€ de dommage et intérêts.

    À partir de 13h près d’une centaine de militantEs sont venuEs soutenir leurs camarades inculpéEs. Une mobilisation à l’appel de la FSU et de Solidaires, avec le soutien de nombreuses organisations dont la CGT Éducation, Attac, la LDH, SOMICO 06 (Solidarité MigrantEs ).

    Au niveau des organisations politiques, seul le NPA avait mobilisé avec ses drapeaux mais quelques militantEs d’Ensemble et du PCF étaient présenEs.

    Bien que convoquéEs pour 13h30, les accuséEs ne sont passéEs en jugement qu’à partir de 17h, le tribunal pensant décourager les militantEs venuEs soutenir leurs camarades.

    Cerise sur le gâteau, c’est le secrétaire-adjoint du syndicat de police “Alliance” qui était, ce matin, l’invité de France Bleu Azur pour commenter le procès.

    Les Alpes Maritimes continuent à être le laboratoire de la répression tout azimut et de l’installation d’une société de plus en plus policière et sécuritaire.

    Ce verdict crée un précédent qui menace toute liberté d’expression lors de manifestations.

    Les avocats se réuniront prochainement avec les condamnéEs pour examiner la possibilité d’un appel.

    Quelle que soit la décision, le NPA sera aux côtés des militantEs condamnéEs pour poursuivre le combat pour la liberté d’expression.

  • Rassemblement intersyndical contre les agressions fascistes ...

    JEUDI 10 SEPTEMBRE À 17H
    PARVIS DE LA FACULTÉ CARLONE DE NICE

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’INTERSYNDICALE
    (CGT – FSU – SUD) DE L’UNIVERSITÉ CÔTE D’AZUR

    Ce mardi 1er septembre sur le campus niçois Carlone, des étudiants du syndicat « Solidaires Etudiant·es » ont été pris à partie par des membres d’un groupuscule raciste d’extrême-droite niçois étranger à l’Université. L’un des étudiants a dû être hospitalisé. Heureusement son pronostic vital n’est pas engagé.

    Nous apportons tout notre soutien à Solidaires Etudiant·es.

    Nous appelons l’Université et la justice à prendre toutes les dispositions nécessaires contre les agissements des groupuscules violents sur les campus niçois et à défendre l’intégrité physique des étudiants ainsi que leur liberté syndicale. De toute évidence les mesures prises depuis plusieurs années sont contre-productives : elles contraignent les libertés de circulation et de débat de la communauté universitaire, crée un climat de suspicion et n’empêchent en rien les exactions des racailles violentes d’extrême-droite.

    Nous appelons la communauté universitaire à se mobiliser pour ne pas laisser se banaliser les violences, d’où qu’elles viennent.

    Nous rappelons que l’université est un lieu d’émancipation, d’échanges, et que la violence n’y a pas sa place.

    Nous ne tolérerons pas de revivre les violences des groupuscules d’extrême-droite (GUD, Unité-Radicale, Identitaires) des années 1990/2000 sur les campus niçois.

    CGT (FERCSUP / SNTRS) – FSU (SNASUB / SNCS / SNESUP ) – SUD Education

    Nous ne pouvons accepter et tolérer ces agressions et menaces !

    Le NPA 06 appelle l’ensemble de ses militant·es et sympathisant·es à se mobiliser.

     

  • Lundi 07 septembre 2020, en soutien aux camarades arrêté-e-s...

    SOUTIEN AUX CAMARADES
    LUNDI 07 SEPTEMBRE 2020
    RASSEMBLEMENT À  PARTIR DE 13H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE À NICE.

    https://www.facebook.com/events/276600723576616/

    Jeudi 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics qui s’était déroulée de manière très calme, 4 militant·es (Solidaires, FSU) ont été violemment interpellé·es et mis·es en garde à vue pendant 24h sans raison.

    Alec, Dany (Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d’histoire géographie au lycée Calmette) sont alors accusé·e·s de violence, outrage et/ou rébellion.

    Les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent pourtant à quel point ces accusions sont sans fondements.

    Alors pourquoi ? Parce que des policier·es du syndicat Alliance n’ont pas apprécié de se voir signifier qu’elles·ils n’étaient pas les bienvenu·es dans la manifestation. Personne n’ignore, en effet, que les positions de ce syndicat le rapprochent plus de l’extrême-droite que du mouvement syndical…

    Ces policier·es, qui n’étaient pas en service, sont alors venu·es provoquer à l’intérieur du cortège sans succès puis ont sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées en fin de manifestation.

    Cette pratique a été observée dans d’autres villes où le syndicat Alliance, en infiltrant les cortèges, a provoqué le désordre et guidé des interpellations.

    En plus d’être convoqué.e.s devant le tribunal correctionnel, nos camarades ne sont pas sorti·es indemnes de ce séjour injustifiable en geôle ni de la violence de leur arrestation : elles·ils portent des séquelles physiques et psychologiques importantes. Olivier a subi de la part des policier·es plaquage ventral et étranglement qui lui ont valu 10 jours d’ITT !

    Ces violences s’inscrivent dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester, droit pourtant garanti par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen mais qui, depuis quelques temps, est régulièrement bafoué par le gouvernement, qui cautionne l’usage de la force illégitime, afin de décourager le peuple d’occuper la rue pour protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.

    Le secrétaire générale de l’UD, Gérard Ré est appelé à témoigner de l’attitude provocante d’Alliance Police lors de la manifestation du 09 MAI 2020 à Nice, jour de l’interpellation d’Olivier, en fin de manifestation.

    Le NPA 06 appelle toutes et tous à être présent·es devant le Palais de Justice le 07 Septembre 2020 à Nice, jour du procès de nos camarades, afin de leur apporter notre soutien.

  • Agression d'étudiant-e-s sur le campus niçois Carlone !

    Communiqué de presse de l’intersyndicale (CGT - FSU - SUD) de l’Université Côte d’Azur
     
    Ce mardi 1er septembre sur le campus niçois Carlone, des étudiants du syndicat « Solidaires Etudiant.e.s » ont été pris à partie par des membres d’un groupuscule raciste d’extrême-droite niçois étranger à l’Université. L’un des étudiants a dû être hospitalisé. Heureusement son pronostic vital n'est pas engagé.
     
    Nous apportons tout notre soutien à Solidaires Etudiant.e.s.
     
    Nous appelons l’Université et la justice à prendre toutes les dispositions nécessaires contre les agissements des groupuscules violents sur les campus niçois et à défendre l’intégrité physique des étudiants ainsi que leur liberté syndicale. De toute évidence les mesures prises depuis plusieurs années sont contre-productives : elles contraignent les libertés de circulation et de débat de la communauté universitaire, crée un climat de suspicion et n’empêchent en rien les exactions des racailles violentes d’extrême-droite.
     
    Nous appelons la communauté universitaire à se mobiliser pour ne pas laisser se banaliser les violences, d’où qu’elles viennent.
     
    Nous rappelons que l’université est un lieu d’émancipation, d’échanges, et que la violence n’y a pas sa place.
     
    Nous ne tolérerons pas de revivre les violences des groupuscules d’extrême-droite (GUD, Unité-Radicale, Identitaires) des années 1990/2000 sur les campus niçois.
     
    Signataires : CGT (FERCSUP / SNTRS) - FSU (SNCS / SNESUP ) - SUD Education