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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 311
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 502...
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Toulouse. Violences faites aux femmes : Que fait la justice ? Elle ferme les yeux...
En juillet 2019, deux professeurs d’arts plastiques de l’université du Mirail ont été exclus de tout établissement d’enseignement supérieur pour cause de « harcèlement sexuel et moral ».
Mais le procureur qui s’était saisi de l’affaire vient de la classer sans suite. -
Opacité sur le redémarrage Lubrizol et l’incendie de la raffinerie Total...
Alors que l’usine Lubrizol reprenait à peine son activité sur le site de Rouen, un terrible incendie a eu lieu à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher samedi 14 décembre 2019.
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Hôpital public en urgence vitale...
Celles et ceux d’en bas se rebiffent, une lame de fond secoue le pays et pourrait l’emporter sur la politique d’en haut. Les hospitalierEs ne sont pas en reste pour converger avec touTEs contre la réforme des retraites.
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Une journée encore exceptionnelle à la SNCF, les cheminotEs travaillent à la grève générale...
La journée a été très réussie à la SNCF : autant, voire plus de monde dans les AG que le 5 décembre malgré une légère baisse du taux de grévistes par rapport au 5.
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L'Anticapitaliste, la revue : numéro 109...
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Jeudi à Nice, non pas une mais... deux actions !
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Et ça va continuer...
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Une journée encore exceptionnelle à la SNCF, les cheminotEs travaillent à la grève générale...
À Austerlitz, 100 personnes ont voté la reconduction, 70 à Trappes, 300 à Tours, au moins 160 à Lille. À la Gare de l’Est comme dans d’autres gares, c’était la plus grosse AG depuis le début du mouvement. La grève est reconduite partout.
Au 13e jour de grève, les taux de grévistes sont bien plus élevés qu'en 1995. « Cette grève pour gagner le retrait en faisant une grève reconductible nous coûte cher mais pourrait nous empêcher de perdre en moyenne 800 euros par mois sur nos futures pensions. Cette grève est un investissement pour ne pas subir encore plus l'exploitation capitaliste ! » Au 13e jour de grève, les cheminotEs veulent toujours ancrer la grève à la Sncf.
Depuis le 5 décembre, une majorité de cheminotEs ont fait le choix de s'engager dans la grève pour la gagner... Avec des piquets de grèves, des assemblées générales pour s'organiser.. Les annonces du gouvernement ne répondent pas à l'urgence de la situation et sont unanimement rejetées par toutes les composantes de la mobilisation..
La détermination est impressionnante. Le sentiment non pas de porter la grève à la place de la population mais d’être portés par la population. Les visites d’enseignantEs, comme à Mantes et bien d’autres gares, la manif avec la santé à Tours ont contribué à encourager, à resserrer les liens avec différents secteurs
La mobilisation à la SNCF est à un niveau important, il revient maintenant aux cheminotEs de s’adresser aux autres secteurs du monde du travail pour un mouvement d’ensemble, seule condition pour gagner.
Pour cela, ils et elles participent aux manifestations interprofessionnelles, aux diffusions de tracts autour des gares avec les usagerEs. Cette grève se construit aussi avec des équipes militantes et travailleurs et travailleuses dans l’interpro autour des dépôts de bus, des ports, des raffineries, des hôpitaux, des écoles, etc.. Les cheminotEs ne sont pas seulEs face à ce gouvernement..
Il est clair que les cheminotEs ne veulent pas de retraites à points sous leurs sapins de Noël et que la grève générale peut devenir une réalité !
Il y va y avoir un gros cap à passer vendredi où la boîte va mettre le paquet pour mettre en scène une amorce de reprise du travail à l’occasion des départs en vacances. Nous ne sous-estimons pas ce danger, mais les forces emmagasinées aujourd’hui permettrons de faire face !
CorrespondantEs
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Après Delevoye, dehors Macron, Philippe et leur réforme...
Quelles que soient les différences de chiffrage, une chose est sûre : toutEs ceux et celles qui ont défilé ce mardi 17 décembre, sauf exceptions, ont clairement le sentiment que « c’était gros, plus gros » que le 5 décembre. Dans les cortèges, la diversité était là aussi, manifestement plus importante que lors des journées précédentes. Plus de salariéEs du privé, d'Air France, de Radio France, plus d'hospitalierEs, plus d'enseignantEs, des étudiantEs et de lycéenNes. Avec un apport inégal de la CFDT ou de l'UNSA selon les villes. Dans certaines d’ailleurs, les sections locales avaient appelé aux manifestations des jours précédents.
Le grand gagnant à l'audimat de la rue était évidemment Jean Paul Delevoye dont le départ a été vivement fêté, même si toutEs regrettaient que ce ne soit pas en emportant son projet de réforme.
Les assemblées de grévistes confortent chaque jour la volonté de poursuivre le mouvement. À la SNCF, à la RATP et dans l’éducation, les AG ont d’ailleurs appelé à reconduire la grève, même si les effets concrets de ces appels dans l’éducation restent à mesurer. Des assemblées interprofessionnelles se multiplient dans de nombreuses villes, comme à Montreuil, Grenoble, différents lieux dans Paris, le 92, etc.
Le pouvoir tente de tenir le niveau de confrontation
Du côté du pouvoir rien de bien neuf. D’une part, l'essentiel de la propagande gouvernementale, largement relayée par les éluEs LREM, les journalistes et les experts aux ordres sur les plateaux télés que ce soit sur les chaînes publiques ou celles d'information continues, concerne la question de la suspension de la grève pendant les fêtes de fin d'année. La détermination des grévistes semble cependant petit à petit convaincre une large partie de la population de la légitimité de la mobilisation. En face, E. Philippe retrouve le ton Juppé en de 95 en affirmant qu'il n'a même pas peur et donc ne renoncera pas à la contre-réforme du tricheur-menteur Delevoye. Mais, devant l'ampleur de la mobilisation, il se sent néanmoins obligé « d'inviter » les directions syndicales à de nouvelles « rencontres » mercredi et jeudi - une nouvelle opération d'enfumage.
D’autre part, les tentatives de division du front qui s'oppose à ce projet se poursuivent. Le faible apport de manifestantEs de la CFDT pourrait bien pousser le gouvernement à ne pas reculer sur l'âge pivot. Pour Laurent Berger, qui s'est bien gardé de participer à l'entièreté du défilé de peur de subir la vindicte des manifestantEs comme jadis Notat ou Chérèque, la mobilisation de certaines équipes syndicales CFDT, dont notamment les cheminotEs, les difficultés pourraient bien être devant lui. Si au refus du gouvernement de renoncer à l'âge pivot venait s'ajouter de l'intransigeance sur le rythme de la mise en œuvre de la réforme ou le maintien du silence sur les dispositifs compensatoires pour les femmes, les enseignantes, les carrières hachées, l'ensemble pourrait devenir « invendable » aux équipes militantes de la CFDT, de l’UNSA ou de la CGC et davantage encore aux grévistes.
Fondamentalement le sort de la mobilisation continue de se jouer autour de l'extension de la grève
Un objectif peut être difficile à tenir dans la période des fêtes qui arrive mais qui doit être au centre des préoccupations des grévistes et de celles et ceux qui seront... en congés. C'est la multiplication des rencontres militantes mais aussi festives, dans les gares, les centres commerciaux, les grands sites d'emplois comme La Défense en région parisienne, à la porte des entreprises, les péages qui restent actives qui doit être à l'ordre du jour de toutes les assemblées générales, toutes les coordinations locales, interpros. La grève active, l'auto-organisation ne fonctionnent pas à vide ou juste par des prises de paroles. Donner des tâches, des objectifs aux grévistes, à leurs soutiens est, en plus de la consolidation de la grève, une nécessité impérieuse. Face à l'offensive médiatique du gouvernement et de ses suppôts qui vise à tourner l'« opinion » contre les grévistes, à diviser le mouvement, à nous de convaincre que la défaite serait désastreuse, que la victoire est possible. Et hop, Macron, Philippe, comme Delevoye, à la retraite.
Robert Pelletier