Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 34

  • Notre 49.3, c’est dans la rue !

    On l’attendait depuis des semaines, ça y est ! Le 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale, le PLFSS, est tombé, mais cette fois les commentateurs politiques s’accordent à dire que le gouvernement va tomber.

    La censure « rendra tout plus difficile et plus grave », prévenait le Premier ministre Michel Barnier après avoir engagé sa responsabilité devant l’Assemblée nationale le 2 décembre. Une menace à l’adresse sans doute des députéEs du RN avec qui lui et son gouvernement ont négocié des semaines durant sur le dos des travailleurEs, des précaires et des personnes racisées. Retailleau, lui, parle de celleux qui « d’une extrémité à l’autre, s’apprêtent à jouer le destin de la France et des Français à la roulette russe »

    Probable que le gouvernement Barnier pensait avoir fait suffisamment de concessions à l’extrême droite pour que ses députéEs ne votent pas la censure. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les éditorialistes échaffaudent des scénarios : Quel nouveau Premier ministre ? Dans quel délai ? Quel budget en 2025 ? Quels sont les recours ? Macron démissionnera-t-il ? En bref, la crise de régime continue.

    Instabilité politique et emplois

    Pourtant, l’instabilité politique aggravée par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin par Macron n’a eu que peu d’effet sur les politiques des entreprises qui, dans tous les cas avec Barnier aux affaires, pouvaient compter sur les cadeaux ­habituels au patronat. 

    Cela n’a pas empêché des grands groupes d’annoncer des suppressions d’emplois. Plus de 180 000 emplois menacés ou supprimés selon la CGT depuis janvier 2024 et vraisemblablement plus de 300 000, avec les emplois induits (voir page 5) : Michelin, Auchan, Vencorex… pour ne citer que quelques exemples. Dans la fonction publique également, de nombreux emplois sont menacés sous l’effet anticipé du budget d’austérité (voir page 6). Avec l’inflation, et la réforme de l’assurance chômage, c’est à un véritable régime de crise que sont confrontés les travailleurEs.

    Pourtant, tous ces emplois peuvent être sauvés. C’est une question de volonté politique, laquelle n’existe pas du côté de ceux qui ont le pouvoir. Le moratoire sur les licenciements ou l’interdiction sont un début pour commencer à se mobiliser, à tenir ensemble, à devenir une force collective pour discuter la reconversion possible des salariéEs, la modification de la production, dans le but non pas de faire du profit mais de satisfaire les besoins de la population en tenant compte de l’impact de la production sur le vivant tout entier : les conditions de travail des humains et l’environnement. 

    Mobilisation le 5, le 11 et le 12 décembre

    Alors que le 5 décembre, le capital n’aura plus de gouvernement (peut-être), nous les travailleurEs nous serons dans la rue pour l’emploi, pour dire stop aux licenciements : pour la répartition des richesses et la réduction du temps de travail, pour la retraite à 60 ans — tout ce qui a fait le socle de l’opposition à Macron notamment pendant la mobilisation de 2023 contre la réforme des retraites. 

    Cette journée est l’occasion de se donner de la force pour celle du 12 décembre et pour la grève reconductible qui va commencer le 11 décembre à la SNCF. Le 14 et le 18 décembre, nous serons aux côtés des travailleurEs sans papiers contre les politiques racistes et antisociales. 

    Comme nous l’avons été au printemps pour faire face à la ­poussée électorale de l’extrême droite au moment de la création du NFP, nous pouvons ensemble dans les prochaines semaines nous unir dans les entreprises, dans les quartiers, en assemblées générales, autour des revendications du NFP pour les faire gagner. Le programme du NFP peut en ce sens être un point d’appui, montrer que nous sommes une force sociale, électorale et politique qui se bat pour l’égalité, la justice sociale et l’écosocialisme.

    Car quelle que soit l’issue de la période très instable qui s’est ouverte depuis la dissolution de l’Assemblée et qui s’approfondit dans les institutions ces derniers jours, il nous faut lutter. Il n’y aura pas d’issue dans le cadre de cette 5e République. Nous devons construire les mobilisations pour imposer un rapport de forces contre ce gouvernement, contre l’extrême droite pour imposer la fin du présidentialisme, imaginer une nouvelle assemblée constituante capable contrôler les éluEs et se doter d’un programme de rupture anticapitaliste. 

    Fabienne Dolet

  • Macron, Barnier et Le Pen, censurons les dans la rue et par la grève !

    Macron, Barnier et Le Pen, 

    Censurons les dans la rue et par la grève ! 

    Le budget présenté par le gouvernement Barnier-Macron est un budget d’austérité brutal. Il vise à casser les services publics : 4000 suppressions de postes dans l’Éducation, 5 milliards d’économies sur le budget des collectivités territoriales, le gel des salaires des fonctionnaires malgré l’inflation. Du côté de la Sécu, tout est réduit : le nombre de lits dans les hôpitaux, la prise en charge des consultations médicales, les indemnités journalières.

    Une politique antisociale sans précédent

    Dans la fonction publique, Le gouvernement veut passer de un à trois, le nombre de jours non indemnisés (dits de carence) pour les arrêts maladies de courte durée. Dans le même temps, les suppressions d’emplois se comptent par centaines de milliers. Elles ne sont généralement pas liées à des difficultés économiques des entreprises, mais à des profits que le patronat juge insuffisants. Ainsi, le groupe Auchan, qui annonce 2 400 licenciements, a reversé 1 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

    Le RN faux ami des classes populaires

    Le RN vote la censure du gouvernement. Il aurait aimé s’en passer en mettant en avant ses amendements au budget concédés par le Premier ministre. La politique du RN est en réalité compatible avec le projet antisocial du tandem Barnier-Macron. En effet, le RN dit vouloir maintenir l’équilibre du budget avec 60 milliards de coupes et demande des suppressions d’impôts supplémentaires. Il exige aussi une nouvelle loi raciste « asile-immigration ». Il n’y a là rien de bon pour les classes populaires.

    En votant la censure, le RN espère accélérer son accession au pouvoir pour mener une politique encore plus antisociale et raciste.

    Le 5 décembre doit être le début d’une lutte d’ampleur 

    En même temps que cette crise politique très forte, un cycle de mobilisations sociales a démarré. Le 5 décembre pourrait être l’étincelle vers un mouvement de grèves généralisé. Dans tous les services publics, la situation est dramatique. Elle impacte les conditions de vie de toutes et tous. Pour celleux qui y travaillent dans des conditions dégradées et pour des salaires de misère, comme pour les usagerEs, en particulier les plus pauvres et les plus précaires : celleux qui en ont le plus besoin. Les raisons de se mobiliser le 5 décembre sont donc très nombreuses, dans la santé, l’éducation, les finances publiques, la fonction publique territoriale ou encore la culture... 

    D’autant plus que d’autres mobilisations se développent : grève reconductible à la SNCF à partir du 11 décembre, multiples mouvements contre les licenciements avec une journée nationale de grève dans l’industrie le 12 décembre, sans parler des agriculteurEs ou des taxis qui montrent aussi leur colère.

    Il n’y a pas de doute, c’est le moment d’y aller toutes et tous ensemble, de faire entendre la voix des classes populaires et des salariéEs, pour revendiquer :

    • l’interdiction des licenciements avec prise en charge du maintien de l’emploi par les grands groupes capitalistes, dans chaque secteur d'activité ;
    • la réduction du temps du travail, et la retraite à 60 ans ;
    • des investissements massifs dans la fonction publique. Un million d’embauches, notamment en titularisant les agentEs contractuelLEs de l’État ; 
    • le retrait de la réforme des retraites ;
    • la confiscation des 150 milliards de bénéfices des entreprises du CAC 40 ;
    • l’augmentation des salaires et revenus de 300 euros .

    Tous ensemble dans la rue le 5 décembre et après…

    Quelle que soit l'issue de la période très instable qui s'est ouverte depuis la dissolution de l'Assemblée et qui s'approfondit dans les institutions ces derniers jours, il nous faudra lutter. Il n'y aura pas d'issue dans le cadre de cette 5e République. Nous devons construire les mobilisations pour imposer un rapport de force contre ce gouvernement, contre l'extrême droite et réunir le Nouveau Front populaire partout à la base, dans nos villes et nos quartiers, pour imposer un programme de rupture anticapitaliste.

  • Abrogation de la réforme des retraites : des leçons pour la suite...

    Comme on pouvait le craindre, le 28 novembre, l’abrogation de la réforme des retraites à l’occasion de la « niche parlementaire » de LFI n’a pas eu lieu.

    La pantalonnade orchestrée par les partis au gouvernement (macronistes, droite et centre) qui avaient déposé plus de 900 amendements a empêché le vote dans les délais impartis.

    Lire la suite

  • Refusons la répression de la solidarité avec la Palestine !!!

    Urgence Palestine a organisé, le 18 octobre à Aubervilliers (93) un meeting contre la répression et en soutien à tou·tes les défenseur·es des droits humains mobilisé·es contre le génocide à Gaza. Le NPA-A était invité à s’exprimer à ce meeting.

    Nous sommes à plus de 400 jours de génocide à Gaza. L’ONU considère que 70 % des infrastructures civiles (hôpitaux, écoles, etc.) sont détruites ou gravement endommagées. Cela représente 17 milliards d’euros partis en fumée sous les bombes, selon une enquête de la Banque mondiale, soit 97 % du PIB de l’ensemble des territoires palestiniens occupés. L’ONU constate que 9 gazaoui·es sur 10 ont été déplacé·es, y compris plusieurs fois (jusqu’à 10 fois) et que 89 % du territoire est placé sous ordre d’évacuation par l’armée israélienne. Le ministère de la Santé de Gaza a recensé plus de 42 000 mort·es et près de 100 000 blessé·es. Tout le monde s’accorde sur le fait que ces chiffres sont largement sous-estimés. Pour nous empêcher de documenter le génocide en cours, le Parlement israélien a voté, le 28 octobre, l’interdiction des activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sur l’ensemble de son territoire (y compris la Cisjordanie et Jérusalem-Est). Et, comme si cela n’était pas suffisant, l’armée israélienne étend sa guerre au Liban et en Iran, avec une logique coloniale implacable. Et nous comptons nos morts dans tout le Moyen-Orient.

    Faire front tou·tes ensemble

    Refuser de voir ce que fait l’État d’Israël est un crime d’inhumanité. Contre cela, nous devons faire front commun pour exprimer notre soutien à la Palestine, partout où nous sommes : dans les collectifs, les syndicats, les partis, les associations, les lieux de travail et d’études et dans la rue. Nous devons faire pression pour que le génocide cesse. Les manifestations de soutien à la Palestine redonnent espoir à tou·tes les résistant·es. 

    Dans ce cadre nous ne devons laisser personne sur le côté. Sinon, on se fera arrêter un par un. Malgré nos possibles désaccords tactiques ou d’analyse au sein du mouvement de solidarité avec la Palestine, nous pensons que la lutte contre le génocide en Palestine et la lutte contre le fascisme en France, sont les deux faces d’une même pièce, à savoir la lutte contre un système qui nous écrase et nous opprime, avec en première ligne les Arabes et les musulman·es, là-bas et ici, dans les quartiers populaires notamment, où les violences policières sont quotidiennes.

     

    Une répression d’État

    Ces dernières semaines le mouvement de soutien à la Palestine est particulièrement touché par la répression : Imaane Maarifi, Yanis Arab, Elias d’Imzalène, pour ne citer que les cas les plus récents. Cette répression s’abat sur tout le mouvement ouvrier, à commencer par les syndicalistes, dès qu’on s’oppose à la politique du gouvernement. Le NPA-A a été parmi les premiers à avoir été poursuivi pour « apologie du terrorisme » l’hiver dernier. Il s’agit de faire taire toute forme de solidarité car la France se compte parmi les alliés les plus étroits de l’État d’Israël. Macron veut maintenir les liens économiques et financiers du patronat français en Israël, à commencer par la BNP, Carrefour ou encore AXA, en dépit de toute humanité. Le 5 octobre dernier, Macron s’est déclaré « en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël pour la guerre à Gaza », mais ce n’est pas par humanisme, c’est uniquement parce qu’il défend les intérêts capitalistes français au Liban. Les revirements de Macron sont surtout la preuve que le sens du vent a changé.

    En dernière instance, si l’appareil d’État nous tape dessus aussi fort, c’est la preuve que nos manifestations, actions et rassemblements fonctionnent et font peur. C’est la preuve que nous avons raison de continuer sur cette voie pour une Palestine libre ! 

    Neva Laprevisti

  • Cannes : Palestine, rassemblement...

    COLLECTIF CANNOIS POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE ISRAELIENS ET PALESTINIENS.

    Un cessez-le-feu provisoire et fragile vient d’être mis en place au Liban sous la pression des USA et de la France, après que l’armée de Netanyhaou au prétexte de détruire le Hezbollah, ait bombardé de manière intensive des dizaines d’objectifs civils semant la mort et la désolation dans un Liban déjà complètement meurtri.
    Ce cessez-le-feu permet à l’armée de Netanyhaou de se concentrer sur ce qu’il reste encore debout à Gaza ; avec pour objectif, à terme, d’annexer purement et simplement le territoire palestinien en le vidant de ses occupants morts ou vifs ; ce qui ne saurait tarder si la communauté internationale continue de laisser faire.
    La France, pays de droits de l’Homme, n’est vraiment pas à la hauteur.
    Elle l’est encore moins quand elle parle de l’éventuelle mise en œuvre de l’arrêté de la CPI à l’encontre de Netanyhaou et de Yoav Gallant.
    Arguant d’une fallacieuse immunité, qu’elle n’a pas reconnue (à juste titre) à Poutine, la France s’apprête à fragiliser le droit international quand beaucoup trop de pays le piétinent.

    Samedi 7 décembre à 11 heures, le collectif vous appelle à un rassemblement pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération sans délai des otages israéliens, des prisonniers politiques palestiniens et la mise en œuvre de négociations en vue d’une solution à deux états conformément aux résolutions de l’ONU.

    ATTENTION L’HORAIRE A CHANGE CE N’EST PLUS À 10 HEURES MAIS À 11 HEURES...

  • Imprimez comme vous militez…

    En 1976, la Ligue communiste révolutionnaire fonde l’imprimerie Rotographie à Montreuil. Pour produire « Rouge », son quotidien, mais aussi pour doter le mouvement ouvrier d’un outil utile aux luttes.

    Parmi les camarades qui se lancent dans l’aventure, il n’y a pas unE seulE imprimeur de profession, mais qu’importe. Cela s’apprend.

    Imprimer en toute indépendance

    Il s’agit avant toute chose de faire tourner les machines. De la composition à la photogravure, de l’impression au façonnage, il faut se former à tout. Même les travaux d’aménagement et d’entretien du bâtiment reposent sur les ­travailleurEs de l’imprimerie.

    C’est un maigre prix à payer pour une précieuse indépendance. Dans un contexte où les imprimeurs sont responsables pénalement de ce qu’ils impriment, alors que la Ligue a déjà été interdite à deux reprises par le passé, imprimer soi-même, c’est la garantie de pouvoir imprimer ce qu’on veut. Le journal d’un parti révolutionnaire, son matériel électoral lorsque la Ligue, puis le NPA, présentent des candidats aux présidentielles, ou encore les publications de camarades à l’étranger, censurés dans leur pays d’origine.

    Un espace autogéré 

    À l’imprimerie, il n’y a ni chef ni patron. Travailler à Roto, c’est faire l’apprentissage d’une gestion démocratique de son lieu de travail, avec ses joies et ses peines, ses limites et ses échecs. Mais toujours avec enthousiasme et conviction !

    Dans la tradition des conseils ouvriers, on tient des réunions d’atelier pour discuter des conditions de travail, des horaires, des cadences et des salaires. Pendant une période, on édite même un journal interne, à destination des travailleurEs de l’imprimerie, où les différents ateliers s’expriment et débattent.

    Mais l’autogestion, pour Roto, c’est aussi la diffusion de son propre modèle et l’aide à la création d’autres imprimeries, comme cela a été fait en Kanaky dans les années 1980.

    L’imprimerie de toutes les luttes

    Dès la fondation de Rotographie, la LCR choisit d’ouvrir son imprimerie aux autres organisations du mouvement social. Il ne fait pas sens de la garder pour soi ! Une volonté qui s’affiche jusqu’en manifestation, quand les travailleurEs de Roto — jusqu’à une trentaine au total — défilent derrière une banderole « Rotographie : l’imprimerie au service du mouvement ouvrier »

    Cette volonté d’ouverture au monde militant n’a pas pris une ride. Aujourd’hui, Rotographie imprime l’intégralité du matériel du NPA, certes, mais aussi d’autres organisations politiques d’extrême gauche, ainsi que celui de sections syndicales, de collectifs féministes, écologistes, antifascistes ou de solidarité internationale et même de clubs de foot militants.

    Près de 50 ans après sa fondation, Rotographie continue d’être l’imprimerie de tous les combats… tant qu’il le faudra ! C’est que nous souhaitons continuer à faire vivre en achetant le bâtiment de Montreuil. Faites un don !

    Les camarades de l’imprimerie

    FAIRE UN DON ICI

    https://don.npa-lanticap…