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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 38

  • Soutenons la résistance ukrainienne !

    Trois ans après le début de la guerre, faire connaître ce qu’en disent celles et ceux qui ont combattu à la fois l’invasion russe de l’Ukraine et les attaques sociales infligées par le président Zelensky, est un acte élémentaire d’internationalisme.
    Il s’agit de la guerre d’agression d’un impérialisme niant que l’Ukraine existe comme nation indépendante. Cet impérialisme fascisant est soutenu par les extrêmes droites du monde.
    Il revient au peuple concerné de faire le choix de résister plutôt que de se soumettre.

    À nous de soutenir ces choix, de façon indépendante de tous les gouvernements et contre tous les blocs militaires.

  • Dissolution du Collectif Palestine Vaincra : l’offensive autoritaire contre la solidarité avec la Palestine se poursuit...

    Le Conseil d’État a rejeté le recours contre le décret de dissolution du Collectif Palestine vaincra, confirmant une fois de plus une dérive autoritaire et sa volonté d’étouffer toute voix dissidente. L'État français avait demandé la dissolution en 2022 sur le fondement de la loi liberticide « séparatisme ».  Elle s’inscrit dans une offensive plus large visant à criminaliser le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien.

    Cette décision est d’autant plus inique que le Conseil d’État reconnaît qu’il n’y a rien à reprocher au Collectif Palestine Vaincra, ni dans les actes ni dans leur discours. Mais sous prétexte de « manque de modération dans les commentaires de leurs réseaux sociaux », il entérine de fait la politique de répression frontale de l’État français contre celles et ceux qui dénoncent l’occupation israélienne et défendent le droit des PalestinienNEs à résister à l’oppression. Après l’interdiction des manifestations en soutien à Gaza, après la répression systématique des militantEs pro-palestinienEs et des mouvements universitaires des étudiantEs, cette dissolution marque une nouvelle étape dans l’intimidation et la criminalisation du mouvement de solidarité.

    Le Collectif Palestine Vaincra est dissous, mais nous savons que le gouvernement ne s’arrêtera pas là. Les autres collectifs engagés, comme Urgence Palestine ou Samidoun sont clairement dans son viseur. Cette offensive répond à une volonté plus large de museler toute contestation politique, toute dénonciation du génocide en Palestine et tout moyen d’expression de soutien au mouvement de résistance palestinien. 

    Nous dénonçons fermement cette dissolution, qui s’attaque non seulement aux militantEs engagéEs pour la justice en Palestine, mais plus largement aux libertés démocratiques et au droit de manifester une solidarité internationale. Face à cette offensive répressive, nous affirmons plus que jamais notre engagement aux côtés du peuple palestinien et de toutes les forces qui luttent contre l’impérialisme et la colonisation.

    Le NPA-l’Anticapitaliste appelle à une mobilisation massive contre cette répression et pour la défense du droit à la solidarité avec la Palestine. Nous refusons de nous taire face à l’injustice, et nous continuerons, aux côtés de nos camarades et des collectifs attaqués, à faire entendre la voix de la résistance et de la justice.

    Solidarité avec la Palestine ! Non à la criminalisation du mouvement de solidarité !

  • Libérez Georges Ibrahim Abdallah, symbole de la lutte pour la Palestine !

    Jeudi 20 février, Georges Ibrahim Abdallah aurait dû être libéré après 40 ans de détention. Alors que le tribunal d’application des peines avait émis un avis favorable à sa libération en novembre dernier, une nouvelle manœuvre judiciaire est venue entraver ce droit élémentaire. Sous prétexte que Georges Ibrahim Abdallah devrait « justifier de l’indemnisation des parties civiles », l’État français a une nouvelle fois participé aux exigences de l’impérialisme en repoussant sa libération. Cette condition, qui n’avait même pas été mentionnée dans la décision du tribunal, est une injustice pure et simple, une manœuvre administrative destinée à retarder indéfiniment sa sortie par celles et ceux qui veulent le voir mourir en prison. 

    Cette décision n’a rien de juridique, elle est éminemment politique. Depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah est libérable, et pourtant il demeure enfermé sous la pression des États-Unis et d’Israël, qui ne supportent pas l’idée de voir libre un combattant révolutionnaire et un militant inflexible de la cause palestinienne. Son incarcération prolongée illustre l’acharnement de l’État français contre celles et ceux qui osent résister à l’ordre impérialiste.

    Si Georges Ibrahim Abdallah est toujours enfermé, ce n’est ni pour des raisons de droit ni de justice, mais parce qu’il est un symbole vivant de la résistance anticoloniale et anti-impérialiste. Pour la même raison, depuis des années, la France criminalise la solidarité avec la Palestine, interdit des manifestations, dissout des organisations et persécute celles et ceux qui dénoncent l’occupation et l’apartheid israélien.

    Le NPA-l’Anticapitaliste réaffirme son soutien total à Georges Ibrahim Abdallah et exige sa libération immédiate et inconditionnelle. Nous appelons à poursuivre et intensifier la mobilisation contre cet acharnement et à amplifier la solidarité avec toutes les personnes emprisonnées pour leur engagement politique et leur soutien à la cause palestinienne.

    Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah ! Justice pour la Palestine !

  • Solidarité avec l’enseignante victime de la Cocarde étudiante...

    Mardi 4 février, l’université de Toulon a été le théâtre d’une action d’agitation fasciste organisée par la Cocarde étudiante, le syndicat étudiant d’extrême droite soutenu depuis sa fondation par le RN et Reconquête ! À son entrée dans sa salle de classe, l’enseignante de droit Hélène Hurpy fait face à la propagande électorale du syndicat – dont les propositions racistes appuyées sur la « préférence nationale » sont anticonstitutionnelles. Elle estime pertinent de faire de l’occasion un moment pédagogique – que les militantes d’extrême droite filment à son insu pour diffuser une séquence sur les réseaux sociaux et accuser la politisation de la séance. Elle subit depuis un harcèlement constant et a dû être placée sous protection fonctionnelle.

    Il importe de rétablir pourtant les faits face aux contrevérités assénées par l’extrême droite : 

    – l’enseignante dispose d’une liberté pédagogique qui justifie son usage des circonstances qui entourent son cours pour dispenser ses enseignements ;

    – le rappel des fondamentaux de la constitution par opposition à des propositions politiques d’extrême droite constitue un réflexe minimal dans la période ;

    – vouloir piéger un ou une enseignante est contraire à la dispensation des enseignements.

    Ces intimidations de l’extrême droite sont intolérables et manifestent la prise de confiance des organisations fascistes, qui s’attaquent de manière coordonnée à l’ensemble des universités à l’occasion de l’élection des représentantes étudiantes.

    Le soutien de la députée RN aux actions de la Cocarde étudiante illustre  la convergence et la coordination des différentes organisations d’extrême droite.

    S’attaquer au rappel de la constitution est un signal quant au rejet désormais décomplexé de l’État de droit par les organisations d’extrême droite : c’est une alerte quant à leur présence à l’Assemblée nationale.

    Nous affirmons notre soutien à Hélène Hurpy et plus largement notre attachement à la liberté pédagogique des enseignantEs.

    Nous soutenons également l’ensemble des mobilisations de soutien à l’enseignante harcelée et appelons à élargir cette solidarité concrète.

    Cet épisode parmi d’autres nous démontre la dangerosité de l’extrême droite, institutionnelle comme le RN ou en cours d’institutionnalisation comme la Cocarde étudiante.

    Le NPA-l’Anticapitaliste réaffirme enfin la nécessité d’un vaste front antifasciste en mesure de mettre un coup d'arrêt à la menace fasciste partout sur le territoire.

  • Solidarité avec l’Ukraine résistante...

    Trois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, l’arrivée de Trump au pouvoir rend plus que jamais nécessaire la solidarité des peuples.

    Par Catherine Samary et Oleksandr Kyselov

  • Belgique : Première mobilisation massive contre le gouvernement fédéral...

    Après presque huit mois de négociations et de théâtre politique en Belgique, la nouvelle coalition fédérale (N-VA, MR, Les Engagés, CD&V et Vooruit) qui va de la droite aux sociaux-libéraux en passant par les chrétiens démocrates, nommée « Arizona » en raison des couleurs politiques des partis qui la composent, a finalisé son accord de gouvernement fin janvier, avec la bénédiction du patronat. 

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  • Le 8 mars, grève féministe !

    8 mars 2025 : Grève féministe !

    Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes,
    toutes en grève féministe et en manifestations !

    Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire, au gouvernement
    et à sa politique libérale et autoritaire !

    Rassemblement 14 h 00 parvis Gare Nice Ville
    Marche jusqu’à la
    place Garibaldi
    à l’arrivée : chants, danses, stands, boissons…

    Le 8 mars, journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques et de la consommation. Sans les femmes, tout s’arrête ! Nous sommes déterminées pour obtenir l’égalité : les "mascus" ne nous feront pas taire!

    Solidaires des femmes du monde entier !
    Afghanes, Iraniennes, Palestiniennes, Soudanaises, Kurdes, Ukrainiennes, nous sommes solidaires de toutes les victimes de violences, d’abus sexuels, de persécutions, de bombardements, de génocides
    et d'exodes forcées à travers le monde. Nous soutenons celles qui souffrent et luttent face aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.
    Nous sommes solidaires des femmes et des populations subissant les conséquences du changement climatique, qu'aggravent les politiques
    productivistes et capitalistes.

    Non à l’Extrême Droite !
    Les idées d'extrême droite prônent la haine, le racisme, la misogynie, le validisme et les LGBTQIA+ phobies
    mais accèdent au pouvoir dans le monde entier, à l’image de Trump aux États-Unis. Les femmes, les minorités de genre et les migrant·es en sont les premières victimes.
    En France, nous dénonçons les propos racistes du ministre de l'Intérieur et exigeons la régularisation de toustes les immigré·es . Nous refusons l'abrogation du droit du sol à Mayotte et la remise en cause de l'Aide Médicale d'Etat.

    Nous voulons vivre et non survivre !  Pour l'égalité salariale et une retraite décente !
    Les différents gouvernements ne font rien contre les inégalités salariales de 27% en moyenne entre les femmes et les hommes. Les femmes sont majoritairement au SMIC (62%) et dans les 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Les mères isolées au RSA trouvent difficilement un emploi et la crise du logement touche particulièrement les femmes, majoritaires parmi les personnes expulsables et nombreuses à la rue.
    Nous exigeons l'abandon de la réforme du RSA, qui oblige les bénéficiaires à faire 15h de travail forcé, gratuit et sans contrat ! Nous exigeons l'abrogation des réformes sur l'assurance chômage restreignant les droits des chômeur·ses.
    Nous exigeons la transposition immédiate de la directive européenne sur la transparence salariale, la revalorisation des métiers féminisés, l'interdiction du temps partiel imposé et la réduction du temps de travail avec embauches correspondantes.
    Nous nous battons pour l'abrogation de la "réforme" Macron, pour une réforme des retraites favorable aux femmes (à 60 ans avec une réduction du nombre d'annuités).

    Des Services publics au service de nos besoins !
    Malgré la paupérisation et le manque d'aide publique, le gouvernement Bayrou poursuit le démantèlement des services publics essentiels (Santé, Education, Logement…). Les femmes sont doublement pénalisées : majoritaires dans la fonction publique, elles sont aussi contraintes de pallier le manque de services pour la petite enfance et la dépendance.
    Nous exigeons un service public national de l'autonomie tout au long de la vie, à la hauteur des besoins, avec les moyens correspondants, y compris une prise en charge réelle du 4ème âge.
    Nous exigeons la création d'un vrai service public de la petite enfance pour en finir avec les crèches privées à but lucratif et les maltraitances. Nous rejetons l'idée de développer "la garde parentale" qui renverrait les femmes au foyer.

    Pour un réel partage du travail domestique !
    Nous n'acceptons pas que rien ne bouge dans la répartition des tâches domestiques au sein des couples. Cette inégalité impacte directement la sphère professionnelle et contribue aux inégalités salariales. Les "nouveaux pères" restent marginaux : les femmes continuent d'assumer la majorité des tâches ingrates, tandis que les hommes se réservent les activités les plus valorisantes. Seule une
    éducation non sexiste déconstruira ces stéréotypes de genre.

    Notre corps nous appartient !
    L'inscription de l'IVG dans la constitution ne résout pas les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé :
    130 centres d'IVG ont été fermés en 15 ans.
    Nous dénonçons les attaques réactionnaires contre les personnes LGBTQIA+ et leur droit de vivre librement leur orientation sexuelle et identité de genre.
    Nous exigeons une transition libre et gratuite pour toutes et tous. Pas d' offensives transphobes, pas de lois contre la transition des mineur·es, arrêt des mutilations et des traitements non consenties.

    Halte aux violences sexistes et sexuelles !
    Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a démontré que les violeurs sont des hommes ordinaires, et que la culture du viol persiste dans toute la société.

    Par manque de volonté politique pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants, les féminicides continuent ; les violences économiques, gynécologiques et obstétricales sont endémiques. Les plus touchées sont celles qui subissent déjà de multiples oppressions : femmes racisées, migrantes, sans-papiers, précarisées, handicapées, lesbiennes, trans, victimes de la traite prostitutionnelle et du proxénétisme. Les enfants violé·es, maltraité·es, incesté·es continuent d’être abandonné·es à leur sort.
    Nous exigeons les 3 milliards nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi qu’une loi-cadre intégrale incluant prévention, éducation, protection et accompagnement des victimes.

    Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toustes maintenant !
    Le dernier rapport du Haut conseil à l'égalité montre une progression inquiétante du sexisme chez les jeunes hommes. Nous dénonçons les attaques conjuguées du précédent gouvernement et des forces réactionnaires contre le projet d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Nous exigeons l'application immédiate du programme EVARS qui est essentiel pour déconstruire les stéréotypes, comprendre les inégalités et la domination des hommes sur les femmes, s’épanouir dans sa vie intime et développer le respect de soi et des autres.


    Mobilisées tous les jours contre le patriarcat, l’extrême droite
    et  les politiques libérales et autoritaires,

     le 8 MARS, nous manifesterons,nous serons en grève féministe.

    Nous ferons grève sur nos lieux de travail, grève du travail domestique
    et grève de la consommation !

    Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête !
    Collectif Droits des Femmes 06