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  • Emploi, salaires, droits sociaux...

    Le 5 octobre, touTEs en grève et dans la rue !

    Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat ont pris prétexte de la crise sanitaire pour détruire encore un peu plus les droits sociaux des travailleurEs et leurs conditions de travail. Non contents de leur gestion dramatique, autoritaire et mensongère de l’épidémie de Covid-19, ils en ont profité pour accélérer leurs attaques, à l’image de la contre-réforme de l’assurance chômage qu’ils entendent appliquer à partir du 1er octobre. Et nous n’oublions évidemment pas la réforme des retraites que le gouvernement attend de pouvoir remettre sur la table à tout moment… Celle-là même contre laquelle nous nous sommes mobilisés avec force juste avant le début de la crise sanitaire !

    Augmentez nos salaires !

    Leur politique est claire : d’un côté taper sur les chômeurEs, en réduisant drastiquement leurs droits au chômage et en baissant leurs allocations, de l’autre précariser et faciliter les licenciements dans le privé comme dans le public. Et pour touTEs les autres, à qui l’on veut faire croire qu’ils et elles ont bien de la chance de garder un emploi, il faudrait se satisfaire de conditions de travail toujours dégradées, d’horaires infernaux et d’un salaire de misère... Question salaires d’ailleurs, c’est le gel du point d’indice pour les travailleurs et travailleuses du public, et un SMIC à 1250 euros nets à temps plein pour le privé…

    Et tandis que les salaires baissent ou stagnent, les dépenses, elles, ne cessent d’augmenter, à l’image de l’augmentation de plus de 12 % du prix du gaz avant le début de l’hiver. C’est bien pour cela qu’une augmentation des salaires et leur prise en compte dans le calcul de nos retraites n’aurait de sens pour notre classe sociale que si elle est indexée sur le coût de la vie (le coût du logement, des biens de première nécessité, de l’énergie).

    Il est possible de se battre... et de gagner !

    Le NPA revendique une augmentation générale des salaires de 300 euros nets pour toutes et tous, et pas un salaire en dessous de 1800 euros nets. Pour que nous puissions toutes et tous travailler, il est nécessaire de répartir le travail entre tous. C’est pour cela que nous exigeons également l’interdiction des licenciements et la baisse générale du temps de travail.

    Pour financer tout cela, de l’argent il en y a ! Au 1er juin 2021, les seuls milliardaires français totalisaient 492 milliards d’euros de patrimoine, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut français... Indécent !

    Malgré la situation difficile que nous connaissons, le monde du travail ne se laisse pourtant pas faire ! Dans plusieurs entreprises, dans différents secteurs professionnels, elles et ils s’organisent pour résister aux attaques. Certaines sortent même victorieuses de leurs luttes, comme les femmes de ménage de l’entreprise sous-traitante Arc-en-ciel qui travaille sur l’université de Jussieu.

    À Transdev et ailleurs, mobilisation générale !

    Dégradation des conditions de travail, extension sans fin des horaires, réductions d’effectif et salaires de misèreC’est notamment contre tout cela que se mobilisent en ce moment les conducteurEs de Transdev depuis plusieurs semaines, car c’est tout ce que vont leur apporter l’ouverture à la concurrence et la privatisation des services de transport. Une lutte partie de Seine-et-Marne, qui continue de s’étendre à d’autres départements et qui, on l’espère, pourrait bien s’étendre à l’ensemble du secteur du transport !

    Ce mardi 5 octobre, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle, doit être le moment où toutes ces luttes, toutes ces revendications, se retrouvent dans la rue pour construire le « touTEs ensemble » nécessaire contre ce gouvernement au service des riches et du patronat. Aux côtés des chômeuses et des chômeurs durement attaqués, pour défendre l’ensemble de nos droits sociaux, ce mardi 5 octobre ne doit être qu’un début !

  • Laurence De Cock : reconstruire l’école après Blanquer...

    Invitée à un débat à la fête de l’Humanité, à l’occasion de la sortie de son livre École publique et émancipation sociale, l’historienne et professeure Laurence De Cock a posé dans sa conclusion quelques principes essentiels pour reconstruire l’école publique après le désastre Blanquer. Avec sa permission, nous les reproduisons ici :

    1 - Il faut repolitiser l’école. Car c’est un lieu politique qui doit participer à l’éveil de la conscience politique de chaque jeune.

    2 - Tout le monde a le droit à l’éducation. Tout jeune a le droit de faire les études qu’il veut. Et tout jeune a le droit de se planter, d’essayer et de recommencer.

    3 - La réussite scolaire ne signifie pas le désir d’entrer dans le monde des dominants. La finalité de l’école doit être repensée.

    4 - Les richesses sont faites pour être redistribuées, au profit de celles et ceux qui en sont le plus privés.

    5 - L’école publique doit être refondée avec comme boussole les enfants des catégories populaires.

  • Privatisation rampante de l’Éducation nationale...

    En 1998, les pays de l’Union européenne lançaient le processus de Bologne, pour rapprocher leurs systèmes d’études supérieures. En 2010, 48 pays rejoignaient l’espace européen de l’enseignement supérieur (EEES). Derrière une façade visant à unifier les niveaux des diplômes (licence, master et doctorat), la volonté des gouvernants est en fait de mettre en place une « économie de la connaissance pour faire de l’Europe un espace compétitif à l’échelle mondiale. »

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  • Ni clopinettes, ni fausses promesses, des salaires dignes pour tou·TE·s !

    En lançant une proposition choc – doubler le salaire de tous les personnels de l’Éducation nationale – Anne Hidalgo a eu au moins le mérite de lancer un débat important, et de montrer en creux l’insuffisance des politiques menées sur cette question par Blanquer, mais aussi par les socialistes lorsqu’ils étaient au pouvoir.

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  • L’Éducation nationale couve une blanquérite...

    Ayant dépassé le 12 septembre les 4 ans, 3 mois et 26 jours au poste de ministre de l’Éducation, Blanquer peut s’enorgueillir du record de durée sur le poste depuis 1958 ! C’est un record qui fait mal au service public d’éducation, à l’ensemble des personnels qui y travaillent, avec un statut et des conditions d’exercice de plus en plus dégradées, au point de s’interroger sur le sens de leur métier.

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  • Blanquer : record de longévité, record de nocivité !

    Ce jeudi 23 septembre, les personnels de l’éducation sont en grève pour défendre, contre la politique de Blanquer, un nécessaire plan durgence pour l’école. Un premier galop dessai avant la journée de grève interprofessionnelle du mardi 5 octobre quil sagit de construire ces prochains jours.

    Blanquer, ministre autoritaire, stop !

    Après les annonces faites par Macron lui-même à Marseille concernant la possibilité « expérimentale » de recrutement direct des enseignantEs par les directeurs de 50 « écoles laboratoire », le retour de la loi Rilhac à l’Assemblée, qui pourrait généraliser cette pratique, est lourd de dangers : dans le même sens autoritaire, il s’agit d’une volonté de mise au pas du monde du travail qui constitue la seule politique de ce pouvoir. Casser l’Éducation nationale et son organisation au sein même des établissements en allant vers la nomination des personnels par les directeurs, vers la réduction à néant du bac, vers une sélection toujours plus inégalitaire à l’entrée des universités, tout en sabrant les moyens nécessaires, voilà la feuille de route de Blanquer.

    Face à cela, après quelques mobilisations locales en réaction à la pénurie de moyens humains et matériels, après avoir déjà trop subi ce ministre de lÉducation, ses annonces à l’emporte-pièce et sa politique stigmatisante et raciste (avec une campagne « laïcité » surréaliste), cette première journée de grève ne peut pas rester sans lendemain.

    Contre leur monde, touTEs ensemble !

    La crise sanitaire est le prétexte bien commode quont saisi les capitalistes, les actionnaires des grands groupes, pour réorganiser leur économie, entendez par là effectuer des coupes sombres, virer, licencier... pour gagner en rentabilité, en profits. Eux, ce sont ces milliardaires, dabord français, dont la richesse a augmenté de 68% depuis 2020, totalisant 492 milliards deuros de patrimoine (soit près dun cinquième du produit intérieur brut français) ! Notre camp social, lui, nen finit plus de faire les frais de leur système, et les suppressions de postes massives se poursuivent dans les entreprises, que ce soit la partie émergée, chez Renault (qui va supprimer 2000 emplois supplémentaires d’ici 2024), Bosch, Knorr, PPG (ex-Joint français)… ou par les suppressions demplois précaires (CDD, intérim).

    Comme cela ne leur suffit jamais, ce pouvoir met aussi en place sa réforme inique de lassurance chômage à partir du 1er octobre, remettant aussi dans le paysage une possible réforme des retraites reculant l’âge de départ. Enfin, Macron et Véran, son ministre de la Santé, qui ont pourtant montré leur nullité à chaque étape de cette pandémie, sattaquent aujourdhui à des milliers de travailleurEs de la santé, annonçant la suspension de 3000 soignantEs non vaccinés. Si nous défendons la nécessité de la vaccination, y compris contre la politique inconséquente de ce gouvernement, nous refusons la répression que porte la mise en œuvre du pass sanitaire.

    Le 5 octobre dans la rue, et après on continue

    Autant dire que la réussite des journées de mobilisation est un élément décisif de la situation. Elles doivent être des jours de colère pour permettre en particulier de faire converger nos luttes et contribuer à redonner confiance au monde du travail en portant des revendications collectives et progressistes pour touTEs.

    Car en cette rentrée, le climat social et politique est nauséabond : on n’en peut plus dentendre parler à longueur de journée de Macron, Le Pen ou Zemmour. Nos luttes, nos mobilisations, doivent balayer tout ça, et cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Cette journée du 5 octobre ne peut donc être que la première marche quil faut franchir pour construire un mouvement densemble qui nous permette de relever la tête, de nous faire entendre, et de prendre nos affaires en main.

    C’est aussi ce que nous souhaitons incarner, à notre échelle, avec la candidature à l’élection présidentielle dun ouvrier licencié, Philippe Poutou.

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