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  • Le nucléaire ne sauvera pas le climat...

    L'industrie nucléaire n'est pas au mieux de sa forme. Toujours embourbée dans des scandales industriels, en faillite financière, à la tête de réacteurs fatigués et mal entretenus, débordée par des milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs, incapable financièrement et techniquement de construire de nouveaux réacteurs, mais alléchée par les immenses marchés publics des EPR, du démantèlement et de la gestion des poubelles nucléaires, elle déploie en France, avec le soutien inconditionnel de l’État, une stratégie offensive qui présente le nucléaire comme la solution au dérèglement climatique.

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  • 100 euros pour les pauvres, des milliards pour les riches ? Imposons l’augmentation des salaires, des retraites et des allocations !

    Avec l’annonce d’une « indemnité inflation » d’un montant de 100 euros, le gouvernement prétend répondre aux problèmes de pouvoir d’achat. Mais, au-delà du ridicule de la somme proposée au vu de la flambée de certains prix, notamment dans le secteur de l’énergie, il ne s’agit en réalité que d’un énième moyen de refuser toute forme d’augmentation des salaires, pensions et allocations, et d’exonérer les entreprises de toute dépense supplémentaire.

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  • Ventes d’armes françaises et militarisme : un scandale d’État, un tabou même à gauche ?

    «Beaucoup de pays sont confrontés à cette situation : avoir livré des armes à d’autres pays alors que ces armes n’étaient pas censées être utilisées. » Ainsi s’exprimait, en février 2018, la ministre des Armées Florence Parly, questionnée sur France Inter à propos des ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite. Une réponse témoignant, selon certains, d’une mauvaise maîtrise des « éléments de langage » du gouvernement, mais qui révèle surtout le cynisme, pour ne pas dire le mépris, affiché par les autorités à l’égard de celles et ceux qui, chaque jour, sont mutilés ou tués par des armes « made in France ». Lorsque l’économie et la diplomatie s’en mêlent, il n’y a guère de place pour l’humanisme. Pour le plus grand bonheur des actionnaires des marchands de mort français que sont Thalès, Naval Group, Safran, Dassault Aviation, le CEA et Nexter.

    Marchands de mort

    Dans l’introduction de l’édition 2018 du « Rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France », la même Florence Parly écrivait : « Nos exportations de défense ont un rôle économique, bien sûr, mais elles comportent également une dimension stratégique centrale. Elles contribuent à tisser des liens avec nos partenaires, engagés, comme nous, dans la lutte contre le terrorisme et toutes les menaces auxquelles la France fait face. Créer une relation d’armement avec un pays, ce n’est pas seulement trouver de nouveaux clients, c’est également bâtir un partenariat fondé sur des impératifs stratégiques communs et sur la défense de nos intérêts de sécurité. » Et le moins que l’on puisse dire est que la France a su, au cours des dernières années, « tisser des liens » avec de plus en plus de « partenaires »… 

    Une mention toute particulière pour le quinquennat Hollande, avec une augmentation des exportations de 45 % entre 2011 et 2016, pour atteindre des records historiques qui placent la France sur le podium mondial des marchands de mort. Une politique assumée par Hollande, que l’on a pu voir déclarer sans ambages, dans le documentaire Mon pays fabrique des armes, réalisé par Anne Poiret : « Est-ce bien notre rôle de vendre des armes ? Oui, c’est notre rôle. Parce que si nous ne vendions pas un certain nombre de matériels, le risque c’est que d’autres le fassent à notre place. » Limpide. 

    Un sujet tabou ?

    L’actualité de ces dernières années a jeté une lumière crue sur cette politique, avec notamment la publication d’un rapport d’Amnesty International sur l’utilisation de matériel français, par la dictature militaire égyptienne, pour réprimer son opposition dans le sang, ainsi qu’avec la tragique situation humanitaire au Yémen, due à l’intervention militaire conduite par l’Arabie saoudite, friande de l’armement « made in France ». Le scandale international consécutif à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en octobre 2018, qui avait conduit Angela Merkel à annoncer la « suspension » des livraisons d’armes allemandes à l’Arabie saoudite, fut l’occasion, pour certains journalistes, de questionner directement Macron à propos des ventes d’armes françaises. Réponse de l’intéressé : « Il ne faut pas tout confondre. » C’est tout ? C’est tout.

    Les exportations d’armement sont un véritable tabou en France, et l’on ne peut que se féliciter de constater que, grâce à l’action déterminée d’associations, d’ONG et de certains journalistes d’investigation, le voile soit peu à peu levé sur ce qui constitue rien de moins qu’un scandale d’État. Le « savoir-faire » français en matière d’armement contribue en effet grandement à maintenir des régimes autoritaires au pouvoir et à alimenter des guerres qui frappent des millions de civilEs. L’industrie de mort française est co-responsable de la descente aux enfers que connaissent des ensembles régionaux tout entiers, à l’image du Moyen-Orient vers lequel le « pays des droits de l’homme » exporte toujours plus de matériel militaire, en toute impunité. 

    Défendre le désarmement et la démilitarisation

    Et force est malheureusement de constater que du côté des forces politiques institutionnelles, c’est l’unanimisme qui l’emporte. Défense des « intérêts français », défense des groupes industriels, défense des emplois générés par l’industrie de l’armement : tous les arguments sont bons pour ne pas pointer les responsabilités de la France dans les conflits militaires de plus en plus nombreux aux quatre coins du monde. Quitte à verser parfois dans les postures les plus contradictoires, à l’instar de celle de Jean-Luc Mélenchon et de la FI qui, tout en dénonçant les exportations d’armes en Arabie saoudite, n’ont de cesse de saluer la bonne santé du complexe ­militaro-industriel français. 

    À l’opposé de toute apologie des industries d’armement français, de toute logique « bloc contre bloc » et de tout chauvinisme, il est urgent d’assumer des mots d’ordre défendant une perspective de désarmement et de démilitarisation. Cela commence par l’arrêt des exportations des engins de mort français et, au-delà, le démantèlement du complexe militaro-­industriel, avec, cela va sans dire, une reconversion industrielle qui pourrait notamment s’orienter vers le domaine de la transition énergétique (trains, métros, tramways, énergies renouvelables…). Soit une politique de désarmement unilatéral et général, qui implique également la destruction de la force de dissuasion nucléaire française et, sur le plan politique, la sortie de l’Otan et l’arrêt des interventions militaires françaises à l’étranger. Des revendications que d’aucuns jugeront radicales, mais qui ne représentent rien d’autre que le minimum pour mettre un terme à la fuite en avant militariste générée par un système capitaliste au sein duquel les guerres ne sont pas des accidents, mais des nécessités.

    Julien Salingue

  • Poutou 2022 : l’urgence anticapitaliste !

    Le capitalisme conduit l’humanité à sa perte. Catastrophes écologiques, crises sanitaires, violences économiques, contrôle et autoritarisme contre les populations, montée du racisme, les symptômes morbides de ce système sont nombreux.

    Avec Philippe Poutou, nous porterons lors de la prochaine élection présidentielle, la candidature de l’urgence à rompre avec ces logiques infernales. Loin du simple témoignage, cette campagne veut répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs qui n’en peuvent plus de se faire avoir par les gestionnaires du système, Macron et sa clique au pouvoir, les Républicains ou socialistes qui aspirent à le remplacer, ainsi que Le Pen ou Zemmour qui veulent écraser les libertés et dégrader encore plus les conditions de vie et de travail.

    « La police tue », le capitalisme aussi !

    Philippe Poutou a mis en avant une vérité crue : « la police tue ». Oui elle tue, elle violente, elle mutile, notamment pour maintenir l’ordre dominant que ce soit dans les quartiers populaires ou dans les manifestations. Il y a urgence à désarmer la police qui est au contact de la population pour en finir avec les bavures dans les quartiers et pour retrouver le droit démocratique de manifester sans craindre les violences policières.

    Au-delà de la police, c’est bien un système, le capitalisme, qui tue. L’approfondissement du chômage, la précarité et la pauvreté, les conditions de travail, la dégradation du système de santé, la pollution et le réchauffement climatique, les frontières tuent. Le bilan de ce système meurtrier est sans appel. Il faut de toute urgence mettre les capitalistes hors d’état de nuire !

    Augmenter les salaires, baisser le temps de travail !

    Pour nous, la majorité de la population, tout augmente... sauf les salaires ! L’énergie, avec notamment des prix à la pompe qui reviennent à des niveaux similaires aux débuts du mouvement des Gilets Jaunes, mais aussi les loyers, et une inflation actuellement d’environ 2 %. Les 100 balles de Castex n’y changeront pas grand-chose. La solution ? Il faut augmenter les salaires et les pensions de 400 euros pour toutes et tous, fixer le salaire minimum à 1800 euros nets d’impôts. Et si les prix continuent d’augmenter ? Il faut que les salaires augmentent dans la même proportion en les indexant sur le coût de la vie.

    Et parce que nous en avons marre de perdre notre vie à la gagner, parce qu’il faut en finir avec le chômage, parce qu’il faut modifier notre façon de produire et de consommer, il y a urgence à diminuer le temps de travail. C’est possible à hauteur de 28h hebdomadaire, sans augmentation des cadences ni perte de salaire bien entendu.

    Reprendre le contrôle sur nos vies 

    Comment financer ces mesures ? Les 50 milliards de bénéfices des sociétés françaises du CAC 40 donnent une idée de ce qui pourrait être récupéré. Le montant de la fraude fiscale rien qu’en France, avec une estimation de 80 à 100 milliards d’euros cachés dans les paradis fiscaux, nous rappelle que les capitalistes n’ont que faire de l’intérêt général. Cela nous rappelle également que les richesses que nous produisons finissent en bonne partie dans leurs poches…

    Il est temps de leur reprendre ce qu’ils nous ont volé. Il est temps de reprendre le contrôle sur la marche de l’économie et de la société. Avec Philippe Poutou, rejoignez-nous pour imposer l’anticapitalisme lors de l’élection présidentielle !