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  • 8 mars: femmes en première ligne, femmes en lutte !

    Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe !

    Premières concernées par la contre-réforme des retraites

    Pourquoi la grève féministe ? Cette année, la grève féministe va s'inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars. Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.

    Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes. Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés… Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.

    Pourquoi faire grève ?

    Pourquoi la grève féministe ? Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s'agit non seulement d'arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail. Mais il s'agit aussi d'arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc. Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles… Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.

    Pourquoi la grève féministe ? Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n'ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonnéEs parce que femmes, homosexuelEs, trans. Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.

    Un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste

    Pourquoi la grève féministe ? La grève, c'est l'occasion de marteler nos revendications :

    - Égalité salariale, égalité à l'embauche et d'évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

    - Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d'éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

    - Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

    - Égalité d'accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.

    Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !

    Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n'est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.

    Alors, femmes en première ligne, femmes en lutte, toutes en grève le 8 mars !

  • Massive, féministe et reconductible, construisons la grève générale !

    Alors que le projet de loi sur les retraites est arrivé au Sénat après que le gouvernement a échoué à le faire adopter à l’Assemblée nationale, la mobilisation ne faiblit pas. La semaine du 6 mars s’annonce à bien des égards décisive, avec la possibilité que nous entrions dans une phase de blocage massif et durable du pays. Tel est en tout cas l’objectif que nous devons nous fixer !

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  • Face aux invasions de l’armée israélienne et aux « pogroms » des colons, la Cisjordanie résiste...

    Alors que les assassinats opérés par l'armée israélienne et les opérations de terreur menées par les colons se multiplient, les Palestiniens se rallient à la résistance armée, avec des mobilisations de masse spontanées qui n'ont pas été vues depuis des décennies.

    La Cisjordanie a subi une double attaque la semaine dernière. La première a été menée par l’armée israélienne lors d'une invasion militaire massive de Naplouse qui a tué 11 Palestiniens et en a blessé plus de 100. La seconde a été menée par son aile civile — des bandes de colons qui se sont déchaînées dans la nuit de dimanche à lundi en réponse à une attaque de la résistance qui a tué deux colons israéliens à Huwwara, juste au sud de Naplouse.

    « Ne désespérez pas et ne sombrez pas dans le chagrin »

    Le raid sur Naplouse, l'un des plus sanglants de ces derniers mois, visait à assassiner des résistants recherchés des Lions de Naplouse, Muhammad Juneidi et Hussam Isleem. Les forces spéciales israéliennes les ont tués ainsi que leur camarade, Walid Dakhil, cousin de l'un des cofondateurs du groupe. Quatre autres combattants des groupes de résistance armée des environs de Naplouse ont également été tués dans les combats, ainsi que quatre passants dans la ville (trois hommes âgés et un adolescent).

    Naplouse était en deuil, et les Lions ont lancé un appel demandant à la population de manifester son soutien à minuit, le 23 février :

    « Ne désespérez pas et ne sombrez pas dans le chagrin, nous avons besoin de vous tous, comme vous nous y avez habitués […], pour descendre dans la rue si vous le pouvez, pour sortir sur toutes les grandes places, dans toutes les villes de Cisjordanie, de Jérusalem, de la bande [de Gaza] bien-aimée, et dans tous les camps de réfugiés de la patrie, pour entendre ceux qui jureront fidélité au sang versé. »

    Tout le monde a répondu à l'appel des Lions. De Ramallah à Hébron, de Naplouse à Jénine, à Bethléem et dans ses camps, à Tulkarem et à Jéricho, les gens sont sortis par milliers à minuit, pour la manifestation d’un soutien massif et inconnu de toutes les factions politiques palestiniennes.

    Ni le Fatah ni aucune autre faction n'a été capable de rassembler ce type de soutien de masse spontané depuis la première Intifada. Il est désormais évident que la légitimité politique ne vient pas des salles où se déroulent les sommet ou des accords de sécurité, mais du canon du fusil lorsqu'il est pointé vers le colonisateur.

    En d'autres termes, les Lions ont stimulé l'imagination des Palestiniens d'une manière que le « leadership » politique n'a pas réussi à faire depuis des décennies. En réalité, il a depuis longtemps cessé d'essayer.

    Pourtant, ce leadership reconnaît que son contrôle est de plus en plus ténu sur les cantons de Cisjordanie qu'il appelle un État, ce qui l'a poussé à participer à une réunion organisée par la Jordanie avec de hauts responsables israéliens à Aqaba le dimanche 27 février. Annoncé comme visant à « mettre fin à l'effusion de sang », selon le Fatah, le sommet d'Aqaba a été organisé dans le but express de calmer la tempête en préparation du côté de la résistance palestinienne.

    « Pogrom » à Naplouse

    Le même jour que le sommet, un Palestinien armé non identifié a mené une attaque contre un véhicule de colons dans la ville palestinienne de Huwwara, au sud de Naplouse. Deux colons ont été tués, et avec eux le Sommet d'Aqaba, qui était en réalité mort-né.

    Les Palestiniens ont considéré l'attaque comme des représailles à l'invasion de Naplouse, tout comme la fusillade de Khairi Alqam à Neve Yaacov avait été considérée comme des représailles au massacre de Jénine il y a plusieurs semaines.

    Selon Reuters, l'un des colons tués à Huwwara faisait partie de l'armée israélienne, et les deux colons seraient originaires de la colonie israélienne illégale de Har Bracha, située à 8 kilomètres du site où ils ont été tués. Har Bracha est l'une des nombreuses colonies israéliennes notoirement violentes de la région de Naplouse, d'où les colons israéliens lancent régulièrement des attaques contre les Palestiniens.

    Et c'est précisément ce que les colons ont fait après la fusillade de dimanche à Huwwara.

    L'émeute des colons a été en général décrite comme un « pogrom », et ce à juste titre. Les gangs de colons enragés se sont déchaînés à Huwwara et dans de nombreuses autres villes de Cisjordanie, brûlant complètement 35 maisons palestiniennes, en endommageant 40 autres et tuant un Palestinien à Zaatara, Sameh Aqtash, âgé de 37 ans.

    Pendant tout ce temps, l'armée israélienne accompagnait les colons, assurant leur sécurité et leur « liberté » de lyncher et de brûler à leur guise. Les forces israéliennes ont également imposé un bouclage de la région de Naplouse, l'agence de presse Wafa signalant des bouclages aux points de contrôle de Huwwara, Awarta, la route d'al-Muraba'a, Za'tara et les entrées de Beita. Lundi 27 février, Wafa a rapporté qu'un colon israélien a tenté d'écraser un groupe de journalistes qui couvraient l'actualité à Huwwara.

    Le ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, qui est désormais en charge de l'administration civile en Cisjordanie, a liké un tweet du chef adjoint du conseil régional de Samarie qui appelait à « effacer » le village de Huwwara, tandis que son ami politique et ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, s'est rendu lundi à l'avant-poste illégal des colons d'Evyatar alors qu'il était en cours d'expulsion, jurant d’« écraser nos ennemis » et déclarant que les colons sont dans un état de guerre qui « ne va pas se terminer en un jour ».

    En cela, Ben-Gvir a raison. La guerre perpétuelle des sionistes contre les Palestiniens est aussi vieille que le sionisme lui-même, tout comme la résistance palestinienne.

    Traduction J.S.

    Source : mondoweiss.net

  • « La situation mondiale est celle d’une nouvelle guerre froide »...

    Un entretien avec Gilbert Achcar, réalisé à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage « The New Cold War: The United States, Russia, and China from Kosovo to Ukraine » (« La Nouvelle Guerre froide : États-Unis, Russie et Chine, du Kosovo à l’Ukraine »), paru le 14 février aux éditions Westbourne Press en Grande-Bretagne, et à paraître le 4 avril chez Haymarket aux USA.

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  • Une laïcité dévoyée et instrumentalisée à l’école...

    Depuis une vingtaine d’années, la laïcité est devenue un prétexte de plus en plus invoqué pour justifier de nombreuses discriminations. La loi de 2004 interdisant le port du foulard à l’école a marqué une étape importante dans le développement d’une islamophobie d’État. Sous Macron, contrairement à ses promesses, cette instrumentalisation de la laïcité n’a cessé de s’accroître.

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  • POING Hebdo : Solidarité avec la résistance ukrainienne !

     

    Assez de la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Solidarité avec la résistance ukrainienne !

    Le Poing Hebdo du NPA avec Christian Varquat, membre de la direction du NPA et membre de la commission internationale du NPA

    "Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures (en particulier énergétiques), malgré les crimes de guerre et présomption de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister."

  • Assez de la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Solidarité avec la résistance ukrainienne !

    Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures (en particulier énergétiques), malgré les crimes de guerre et présomption de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister.

    Pourtant, Poutine s’obstine. Il renvoie à la boucherie des dizaines de milliers de soldats de la Fédération de Russie, souvent des régions pauvres, il prépare ses prochaines offensives, bref il n’est pas question pour lui d’arrêter cette invasion contraire à tout droit international.

    Défendre le droit des peuples contre une agression

    Parmi les mouvements de gauche dans le monde, trop nombreux encore sont ceux qui, tout en réprouvant la politique quotidienne de Poutine, tentent d’excuser cette invasion par des « provocations » de l’OTAN, des États-Unis ou des UkrainienEs eux-mêmes et elles-mêmes. Si sur la longue durée nous connaissons les turpitudes de l’impérialisme dominant et des puissances occidentales alliées, si nous dénonçons leur responsabilité historique dans la concurrence marchande généralisée qui pousse aux guerres, nous savons aussi qu’il ne saurait y avoir d’émancipation sans défense du droit des peuples à résister à l’agression. Il serait injuste et illusoire de croire qu’une paix peut se faire sur le dos des UkrainienEs pour résoudre ce qui serait avant tout un « conflit inter-impérialiste ». Pour les UkrainienEs, il s’agit d’une lutte de libération nationale et démocratique.

    Poutine est entré en guerre dans sa logique d’ancien agent des services de sécurité devenu autocrate impérialiste, qui veut reconstruire l’ancien empire colonial de la Russie en écrasant tous les droits démocratiques qui peuvent menacer son régime prédateur. Il a publiquement annoncé et répété qu’il veut mettre fin à l’Ukraine comme État indépendant.

    Soutien à la résistance ukrainienne armée et non armée

    L’ensemble de la société ukrainienne se lève pour défendre sa liberté, avec le soutien des opposants à l’oppression dans toute la région. La résistance armée et non armée ukrainienne mérite le soutien de la gauche et des anticapitalistes du monde, au-delà de ce qu’on peut penser du gouvernement ukrainien, au-delà des arrière-pensées des pouvoirs occidentaux – à qui Zelensky ne cesse de demander l’aide militaire permettant aux UkrainienEs de repousser les assauts de l’armée de Poutine et d’empêcher sa victoire. Et cela ne nous empêche pas de renforcer notre dénonciation du réarmement global dans le monde, ni des ventes d’armes de Macron faites aux dictatures.

    Avec le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU/ENSU) que nous avons contribué à construire, le NPA est investi sur le terrain de la solidarité par en bas, indépendante de tout gouvernement. Solidarité et liens avec les organisations citoyennes, syndicales, féministes ukrainiennes, mais aussi anti-guerre biélorusses et russes. Pour consolider une perspective anticapitaliste et les liens avec les forces de transformation sociale de l’Est de l’Europe, l’enjeu est de déployer plus largement ces actions de solidarité. C’est dans ce cadre qu’un an après le déclenchement de cette guerre inique, nous appelons à participer aux manifestations unitaires pour le retrait des troupes de Poutine de toute l’Ukraine.

  • 24 février 2022 – 24 février 2023 Poutine poursuit sa guerre pour détruire l’Ukraine !

    Il y a un an, le président russe Vladimir Poutine donnait l’ordre à ses troupes d’envahir l’Ukraine. Malgré la disproportion des forces, malgré des centaines de milliers de morts militaires et civils, malgré la destruction des villes et des infrastructures, en particulier énergétiques, malgré les crimes de guerre et les présomptions de crimes contre l’humanité commis contre lui, le peuple ukrainien continue de résister. Son armée a même infligé des reculs humiliants à l’armée russe.