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  • Retraites : Opposant de façade à la réforme, le RN n’a rien à faire dans les cortèges !

    Avec l’ouverture des séances à l’Assemblée nationale, le Rassemblement national (RN) va jouer au premier opposant à la contre-réforme des retraites. À coups de déclarations sur la « loi Macron-Mélenchon » et ses « idiots utiles », les députés du RN ne reculent déjà devant rien pour se faire les porte-voix de la « France qui travaille ».

    Le RN a surtout en tête les présidentielles de 2027 et le profil « social » de sa candidate pour rafler la mise de la colère sociale déçue. Le RN a tout intérêt à l’adoption du projet Macron-Borne. D’ailleurs, il s’y attache : sans offrir de réel contre-projet favorable aux salariéEs, le groupe de Marine Le Pen ne donne aucun outil pour construire une opposition efficace. Cette évidence est de moins en moins ancrée à une échelle de masse. La mobilisation contre les retraites est une occasion déterminante à saisir pour établir la supercherie du discours social du RN et dévoiler son projet délétère.

    Une motion référendaire… pour arrêter la grève

    Pour appuyer son opposition, le RN dégaine la « souveraineté populaire » avec un projet de référendum. Sa motion référendaire choisie par tirage au sort est une aubaine. Le RN retourne un argument de Jean-Luc Mélenchon pour mettre « au défi les autres partis qui se disent d’opposition d’adopter la motion référendaire ». Voulant incarner le sérieux d’un parti de gouvernement, les députéEs du RN dénoncent « l’obstruction pure et simple » de la Nupes qui risquerait de « priver l’Assemblée nationale de sa possibilité de rejeter la réforme des retraites ». Le RN profite d’une défiance à l’égard des institutions, nourrie notamment par l’incompréhension de ces jeux parlementaires faits d’un amoncellement d’amendements dérisoires. La mystification sur le travail parlementaire désarme les salariéEs, lorsque ce travail ne s’accompagne pas d’une construction du rapport de forces sur les lieux de travail et dans la rue. Face à des députéEs qui attendent sagement le débat sur le fond et agitent des pétitions, Élisabeth Borne n’a rien à craindre. En janvier 2020, lors de la mobilisation contre le projet précédent, Marine Le Pen affirmait sur BFM-TV qu’organiser un référendum serait « le meilleur moyen de faire arrêter la grève ».

    Ne rien changer mais toujours avec la préférence nationale

    Être raisonnable est aussi l’un des arguments justifiant la réécriture de son programme présidentiel, il y a un an. Marine Le Pen réservait soudain les 60 ans avec 40 annuités aux carrières longues : « Plus vous avez commencé tôt, plus vous partirez tôt ». Son système progressif revient en réalité à ne rien changer à la situation actuelle pour les salariéEs qui auraient commencé à travailler après 21 ans. Ce revirement ne convainc pas encore le patronat, pour qui Macron fait très bien le taf. Mais le retour à la retraite à 60 ans, mesure populaire, a toujours l’air d’être au programme de Marine Le Pen.

    La question des retraites oblige à poser des perspectives. Pour le RN, elles sont simples : travailler plus tôt et faire des enfants bien français. Travailler plus tôt, pour les uns en « osant l’entrepreneuriat », pour les autres en « adaptant le demandeur d’emploi […] aux demandes qui sont faites par les entreprises » (Marine Le Pen devant le MEDEF en février 2022). Faire des enfants pour s’assurer de futurs cotisants « de souche », grâce à une politique nataliste qui contrerait « l’immigration de peuplement » selon la proposition de loi de Caroline Parmentier en septembre 2022.

    Le modèle social du RN est axé sur « la priorité nationale » pour exclure de la solidarité et du modèle de protection sociale les étrangerEs... qui pourtant travaillent, consomment et cotisent en France, tout en durcissant les conditions d’accès à la nationalité et en supprimant le droit du sol. Mais à force d’exonération des charges patronales, ce modèle de protection serait vidé de sa substance. Son rêve est toujours celui d’une réconciliation entre salariéEs et patrons où toutes les catégories s’organiseraient dans un même syndicat de branche... au prix d’un laminage du mouvement ouvrier. Ainsi Thibaut de La Tocnaye, figure historique du parti, quoique marginale, appelait, fin janvier, à une « France "remise en ordre". (…) Avec une vraie représentativité professionnelle (liberté syndicale et renouveau syndical) ».

    Les députéEs du RN sont capables de descendre dans la rue : la mobilisation des artisans-boulangers ne les a pas fait hésiter une seconde. Si le RN n’a rien à faire dans nos luttes, c’est parce qu’il défend un modèle non seulement incompatible avec notre projet d’émancipation et d’épanouissement de chacunE, mais qui en serait aussi le tombeau.

    Commission nationale Antifasciste

  • L’agriculteur qui a fait condamner Monsanto agressé à son domicile en Charente...

    Paul François est un agriculteur charentais qui, en 2004, a été une victime d’un herbicide extrêmement dangereux. Gravement touché, il décida d’attaquer ceux qui ont produit le fameux herbicide : la multinationale Monsanto.

    Fait incroyable dans ce monde injuste, Paul François, le petit charentais, l’emporte en première instance mais aussi en appel face au géant américain.

    Depuis, il est devenu une figure de la lutte contre l’agriculture productiviste et pour la justice.

    Le 30 janvier 2023, à Bernac près de Ruffec dans le Nord-Charente, Paul François a été agressé à son domicile par 3 hommes cagoulés. Ils l’ont ligoté, étranglé, l’ont menacé avec un couteau et ont tenté de lui faire boire un liquide inconnu. Ils ont tenté de le faire taire, en allant loin, trop loin, c’est-à-dire en le menaçant de mort – voire en essayant de le tuer selon la consistance du liquide. Le message des agresseurs est clair « on en a marre de t’entendre et de te voir à la télé ».

    Cette affaire n’est pas un fait-divers. Paul François est clairement une cible. Celles et ceux qui participent de la politique capitaliste agricole l’ont dans le collimateur : il a fait perdre les gros. Et son exemple pourrait faire tâche d’huile. Il faut donc l’empêcher de nuire à leurs affaires. Comme il faut, dans la même logique, faire taire les anti-bassines, y compris en mettant les moyens de l’état à ce service ignoble.

    Nous voulons que la lumière soit faite sur cette tentative d’assassinat. Nous ne tolérons pas que des miliciens fassent leur loi dans nos campagnes au nom de l’agrobusiness. Notre terre du nord-Charente, bastion de la résistance, historiquement de gauche, a vu une députée FN l’emporter en juin dernier. Cela aussi donne des ailes aux racailles belliqueuses. La liberté d’opinion et d’action est clairement remise en cause. Cela doit cesser.

    Le NPA apporte toute sa solidarité à Paul François.

    NPA Charente

  • Mettre Macron et Borne en échec, préparer le blocage du pays jusqu’au retrait total !

    Mardi, nous étions près de deux millions en grève et en manifestation partout en France dans la joie et la détermination, tandis que s’ouvrait à l’Assemblée le débat sur la réforme des retraites. Soit au moins autant de manifestantEs que le 19 janvier, première journée de cette mobilisation déjà saluée comme historique ! Nous sommes majoritaires et ils ne veulent rien entendre. Pour gagner, nous devons aller vers le blocage du pays, la grève reconductible, touTEs ensemble et en même temps !

    La vraie démocratie est dans la rue

    Illégitime et sous la pression des LR, Borne a dû concéder un élargissement du dispositif « carrières longues » à celles et ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans. La belle affaire ! Les prétendus « bougés » qui ne changent rien au fond de la réforme nous montrent en réalité que le débat parlementaire ne saurait aboutir à une victoire pour notre camp social, c’est-à-dire au retrait total de ce projet de loi.

    C’est sur la rue, la grève et le blocage du pays qu’il faut compter pour obtenir le retrait de cette contre-réforme et viser les 60 ans et les 37,5 annuités. Ce mardi 7 février, les grévistes et les manifestantEs étaient peut-être un peu moins nombreux, mais la colère est intacte et la mobilisation des salariéEs très forte partout en France. Les manifestations du samedi 11 février doivent être à nouveau massives, car dans la rue, ensemble, nous reprenons confiance en notre nombre et plus encore en notre force commune.

    La société doit s’arrêter de tourner : généralisation de la grève !

    Aux bons chiffres des manifestations doit s’ajouter une stratégie pour gagner. Les journées de mobilisation répétées et les grandes manifestations ne suffiront pas. Le bras de fer va durer, et nous ne pouvons pas engager une course de fond sans réel plan de bataille.

    Celui-ci se dessine avec les manifestations du samedi 11 février, une nouvelle journée de grève le jeudi 16 février puis deux jours de grève qui pourraient être consécutifs les mardi 7 et mercredi 8 mars prochains. Cette journée du 8 mars pour les droits des femmes prendrait en particulier cette année tout son sens dans le mouvement contre la réforme des retraites, une réforme dont l’application dégraderait encore un peu plus la situation des femmes. Ainsi, dans de nombreux syndicats et collectifs de travail commence à se discuter que cette semaine-là marque le point de départ d'une grève reconductible début mars, avec les travailleuses comme locomotive de la grève générale !

    La victoire est à notre portée

    D’ici là, il faut faire vivre la mobilisation, avancer des revendications sectorielles en lien avec les retraites, tisser les liens interprofessionnels, organiser des manifestations locales, des actions symboliques, et aussi organiser la solidarité pour que les plus bas salaires puissent tenir dans la grève.

    Pour aider à cela, il est aussi nécessaire que la gauche sociale et politique soit unie : dans de nombreux endroits des réunions publiques unitaires s’organisent pour s’adresser à celles et ceux qui hésitent encore à se mobiliser. Ces cadres unitaires sont aussi des lieux où les projets politiques des différents courants s’expriment.

    Pour le NPA, il s’agit d’assumer que ce gouvernement et ce parlement sont illégitimes. Sans attendre 2027, une alternative politique anticapitaliste, issue de la mobilisation en cours et en rupture avec les politiques pro-capitalistes, est possible.

    Après trois journées de grève et de manifestations puissantes, gagner la seconde manche du combat est à notre portée. Ce n’est qu’un début…

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