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  • 1er mai : anticapitalistes et internationalistes !

    Le 1er Mai est une journée de lutte internationaliste et de revendications des travailleurs/ses. Rarement on a autant eu de raisons d’y participer : guerres en Palestine et en Ukraine, crise globale du système capitaliste, attaques contre les libertés, et recul des droits sociaux.

    Contre la guerre et tous les impérialismes

    La guerre impérialiste menée par la Russie en Ukraine, ainsi que le génocide à Gaza mené par Israël, sont les conséquences des besoins des grandes puissances. Celles-ci cherchent à contrôler des régions du globe, quitte à envoyer à la mort des dizaines de milliers de personnes. Dans le monde entier, le rejet de la guerre menée par Israël se développe, notamment avec l’immense mobilisation dans les universités des États-Unis, qui s’étend à d’autres pays.

    Ce 1er Mai, partout dans le monde, disons non aux occupations et revendiquons le retrait des troupes impérialistes : soutien à la résistance ukrainienne et troupes russes hors d’Ukraine, soutien à la résistance palestinienne, cessez-le-feu et droit au retour pour tou·tes les Palestinien·es, mais aussi droits démocratiques pour le peuple kurde et retrait des troupes française d’Afrique.

    Pour nos droits sociaux et démocratiques

    La crise économique fait rage, notamment avec une inflation qui nous rend chaque mois un peu plus pauvres. Les luttes sur les salaires dans les entreprises, les mobilisations paysannes dans le monde (comme précédemment le mouvement des Gilets jaunes, la lutte contre la réforme des retraites ou dans l’éducation) ont montré une même préoccupation : les classes populaires refusent les reculs sociaux que veulent nous imposer les capitalistes pour préserver leurs profits. 

    Ceux-ci n’hésitent pas à s’attaquer à la démocratie et aux libertés publiques pour briser les résistances, que ce soit en utilisant leurs institutions (comme le 49.3) ou par des mesures autoritaires (interdiction de manifestations ou de réunions, menaces judiciaires…).

    Nous défendons une augmentation générale des salaires, et leur indexation sur les prix. Nous voulons la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), la reconstruction des services publics, la réquisition des banques au service de la majorité.

    Écosocialisme ou barbarie

    Entre le réchauffement climatique et ses conséquences comme les épidémies, la crise écologique montre les dangers qui nous guettent. La montée de l’extrême droite menace aussi nos libertés et l’ensemble de nos droits sociaux, et elle est aux portes du pouvoir dans de nombreux pays, y compris la France.      

    Face à ces dangers, nous devons affirmer notre solidarité avec les peuples du monde entier, la liberté de circulation et d’installation pour tou·tes les migrant·es, l’égalité pour toutes et tous, quelle que soit son origine, sa religion, son genre, sa sexualité. Nous avons aussi besoin de mesures concrètes contre le réchauffement climatique : réquisitionner les entreprises de l’énergie et des transports et mettre en place une planification écologique.

    Que ce soit face à la guerre, pour nos droits sociaux, l’égalité ou l’écologie, toutes ces mesures sont incompatibles avec le capitalisme et les besoins des classes dominantes du monde entier. C’est pour cela que nous voulons organiser notre camp social, le prolétariat, le monde du travail, pour en finir avec ce système, mettre en place une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions. Ce combat révolutionnaire, nous voulons le mener dans l’unité avec toutes celles et tous ceux qui veulent agir, dès maintenant, pour changer le monde. Le 1er Mai dans la rue, et après la lutte continue !

  • Pour la liberté d’opinion et contre la censure ! (appel)...

    Un large ensemble d'organisations politiques, syndicales et associatives, intellectuels et personnalités de la société civile, protestent contre la vague de répression et d’entrave à la liberté d’expression. « Nous appelons collectivement à un sursaut populaire en nous rassemblant nombreuses et nombreux ce mardi 30 avril à 8h30 Porte de Clichy pour soutenir Mathilde Panot et Rima Hassan avant leur convocation et le mercredi 1er mai toutes et tous dans la rue ! ».

    Publié par Mediapart (vendredi 26 avril 2024)

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  • Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques (tribune)...

    Publiée par Mediapart (jeudi 25 avril 2024)

    Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».

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  • Face à la transphobie, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

    Sans surprise, après la parution du rapport bidon d’Eustache-Brinio sur la « transidentification des mineurs » (sic), le groupe LR du Sénat a déposé une proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre » qui sera inscrite à l’ordre du jour de leur prochaine niche parlementaire le 28 mai 2024.

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  • Révolution des Œillets : Les masses en mouvement contre le colonialisme et le fascisme...

    Qui pouvait imaginer au printemps 1974 qu’une dictature née d’un coup d’État militaire en 1926 tomberait en seulement quelques heures, quasiment sans morts ni coups de feu1 ?
    Le 25 avril 1974, le régime fondé par Salazar s’effondre pourtant, ouvrant une brèche dans laquelle va s’engouffrer le peuple portugais au cours des 19 mois suivants.
    Retour sur la révolution des Œillets, par Ugo Palheta.

    • 1. Quatre personnes sont tuées le 25 avril lors de l’assaut populaire du siège de la police politique honnie.
  • Belgique : La Gauche anticapitaliste présente une liste aux européennes avec Philippe Poutou...

    La Gauche anticapitaliste, section belge de la IVe Internationale, porte sa propre liste pour les élections européennes du 9 juin prochain. Après un parcours semé d’embûches et une campagne de récolte de signatures non sans peine, les camarades belges se relancent donc sur le terrain électoral, pour la première fois depuis dix ans, sous le sigle « Anticapitalistes ». 

    L’année 2024 est particulièrement importante sur le plan électoral car les Belges iront aux urnes pour tous les niveaux de pouvoir (européen, fédéral, régional en juin, et communal en octobre). Outre les partis francophones du gouvernement sortant (PS – sociaux-démocrates, Écolo – écologistes, MR – libéraux) et les « centristes » Les Engagés, la Gauche anticapitaliste concurrence le PTB (Parti du travail de Belgique) sur le terrain des européennes, tout en lui apportant un soutien critique pour les autres élections. Les divergences entre nos deux organisations existent sur différentes thématiques, notamment sur la décroissance, la régularisation des personnes sans papiers et surtout sur les questions internationales, en particulier sur le soutien au peuple ukrainien dans sa résistance face à l’invasion russe. Le choix des européennes repose notamment sur cette articulation avec la montée du PTB, en plus de comporter l’avantage de pouvoir mobiliser l’ensemble de l’organisation dans une campagne pour une seule et même liste dans toute la Belgique francophone.

    Philippe Poutou candidat

    Ce niveau de pouvoir permet également de mettre en avant des valeurs internationalistes, dans le programme mais aussi sur la liste, qui compte parmi ses candidatEs Philippe Poutou, trois fois candidat aux présidentielles en France, renforçant ainsi les liens qu’entretient la Gauche anticapitaliste avec le NPA. À ses côtés, des militantEs actifs sur différents terrains, notamment dans les mouvements climat, syndical, féministe, LGBTI et antifasciste. Portée par Denis Verstraeten, professeur de mathématique en quartier populaire et militant du mouvement climat, et Charlotte Thomas, déléguée syndicale et travailleuse chez Delhaize (magasin de la grande distribution ayant connu un grand mouvement de grève 2023 à la suite de sa politique de franchisation), la liste a pour objectif de porter la voix des luttes, des oppriméEs et des exploitéEs dans l’espace politique et médiatique. La collaboration belgo-française et la présence de Philippe Poutou constituent à ce titre un avantage non négligeable pour la visibilité.

    L’urgence d’un monde nouveau

    Les candidatEs de la liste Anticapitalistes sont bien déterminéEs à apporter des débouchés politiques à leurs combats et à les faire converger pour frapper ensemble contre le système capitaliste. De la réduction drastique du temps de travail à la solidarité avec les peuples en luttes à travers le monde, en passant par la socialisation de l’énergie, des banques et des assurances, le désarmement et le définancement de la police et un investissement massif dans la lutte contre les violences de genre, le programme de la Gauche anticapitaliste défend avec conviction l’alternative écososcialiste, féministe, antiraciste et internationaliste.

    Laure Horlait, candidate et porte-parole de la Gauche anticapitaliste

  • Combattre ensemble l’offensive autoritaire !

    Sous la pression de l’extrême-droite annoncée à près de 40 % lors des prochaines élections, le gouvernement Attal renforce le cours autoritaire de l’État tous azimuts. Mais au-delà des jeux politiciens, la bourgeoisie française veut mettre au pas la population pour augmenter ses profits à l’intérieur et faire la guerre à l’extérieur.

    Criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine

    Le pouvoir se livre à une véritable chasse aux sorcières digne du maccarthysme, faisant de la France l’un des pays au monde où la solidarité avec la Palestine est la plus réprimée. Le secrétaire de la CGT du Nord vient de prendre un an de prison avec sursis. Rima Hassan, candidate aux européennes, et Mathilde Panot, députée et présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, sont convoquées par la police pour « apologie du terrorisme », tout comme d’autres militantEs, comme le militant de RP Anasse Kazib ou en novembre dernier le directeur de publication du NPA. Des réunions publiques de Jean-Luc Mélenchon ont aussi été interdites. Fidèle allié de l’État d’Israël, le gouvernement français veut faire taire toute forme de solidarité avec la résistance du peuple palestinien.

    L’antiterrorisme contre les mobilisations environnementales

    Face aux mobilisations environnementales qui se développent, le gouvernement a également fait le choix de la répression. Une centaine de militantEs avait mené une action symbolique en décembre dernier « contre Lafarge et le monde du béton ». À la suite de cela, 17 militantEs, dont deux membres du NPA, ont été placés en garde à vue sous le régime de l’anti-terrorisme et 9 passeront en procès.

    Dans le Tarn, la police harcèle depuis des mois les personnes qui s’opposent à l’A69. Dimanche dernier, 5000 manifestantEs se sont réunis à Toulouse, malgré les pressions de la mairie qui a menacé les organisations signataires de leur faire payer toute dégradation du mobilier urbain.

    La pression s’accentue

    Le gouvernement veut mettre la pression : contre la jeunesse et les mineurs, décrits comme gangrénés par la violence ; contre les habitantEs de Mayotte ou de la Guadeloupe, victimes de politiques néocoloniales et racistes ; contre les précaires qui sont expulsés de leurs lieux d’habitation ; contre les syndicalistes qui menaceraient les JO ; contre les migrantEs victimes des politiques racistes renforcées par la loi Darmanin…

    Cette montée de l’autoritarisme et des politiques liberticides a pour but de faire taire toute forme de contestation, dans une situation où le gouvernement et le patronat veulent nous presser toujours plus : réforme de l’assurance chômage, austérité dans les services publics, stagnation des salaires… Il faut également préparer la population aux possibles guerres, avec la course aux armements et la montée du militarisme, ce qui nécessite une population disciplinée et une jeunesse embrigadée.

    Unité et résistances sociales : une nécessité

    Dans cette situation, nous avons besoin de reprendre l’offensive. L’an dernier, nous nous sommes mobilisés par millions, dans l’unité, contre la réforme des retraites. Au plus fort du mouvement, il était beaucoup plus dur pour le camp d’en face de mener ses politiques liberticides et racistes. C’est ce chemin là que nous devons retrouver pour inverser le rapport de force et sortir de la mécanique infernale dans laquelle nous nous trouvons.

    L’ensemble de la gauche sociale et politique doit d’abord se retrouver pour résister ensemble à la criminalisation et pour défendre les libertés publiques. Elle pourrait ainsi redonner confiance au monde du travail et à la jeunesse dans leurs propres forces pour en finir avec ce système.