Nice : Rafah...

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Pour la quatrième année consécutive, se tient la journée nationale contre les violences carcérales. Lancée en 2021 par la maman de Idir Mederess au sein du colletif Nous sommes Idir et du réseau Vérité et justice, cette journée vise à dénoncer les mauvais traitements fréquemment infligés aux détenuEs, allant parfois jusqu’à la mort — Idir est supposé s’être « suicidé » — et à obtenir la justice et la vérité pour les victimes, ainsi que la suppression du mitard. Au cours du rassemblement tenu à Rennes face à la prison des femmes, est avancée également la revendication de la suppression des scandaleuses fouilles à nu.
« Le tribunal juge irrecevables les poursuites, il déclare les accusés innocents ». La sentence du tribunal de Kalamata, acquittant les 9 réfugiés égyptiens en prison depuis presque un an, a rendu furieux Mitsotakis, engagé dans une campagne européenne recherchant les votes de l’extrême droite.
Samedi 25 mai, une intersyndicale de l’éducation incluant la CFDT et l’UNSA ainsi que la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) appelait à des manifestations dans toute la France contre la réforme portée envers et contre tout par Gabriel Attal.
Des manifestations se sont déroulées dans tout le pays, réunissant des dizaines de milliers d’enseignantEs et de parents. Ce n’était pas un déferlement mais bien l’expression de l’enracinement de convictions. D’abord du refus du projet de transformation de l’école publique. Refus du renoncement au projet d’une école conçue comme un socle éducatif commun pour toute la jeunesse. Refus d’une école systématisant le tri social pour sélectionner les futurs cadres et discipliner les futurs exécutants.
C’était également l’expression d’une conscience du rapport de force. Comme Blanquer avant lui, Attal met en jeu son autorité. Il balaie toutes les expertises de terrain qui invalident la capacité à mettre en œuvre son projet. Il veut prouver sa détermination à imposer sa « vision » pour l’école.
Alors que les réunions de préparation de la rentrée se multiplient, tous les problèmes posés par cette réforme se concrétisent. Il est de plus en plus évident que la rentrée de septembre n’aura rien à voir avec les conditions au nom desquelles Attal mettait en avant sa réforme, celles d’une prétendue amélioration des conditions de travail des élèves et de leurs enseignantEs.
Le manque d’enseignantEs en particulier en maths et en français (pas assez de candidats pour les postes mis au concours) provoquera inévitablement une embolie des groupes de niveaux. Les enseignantEs du 1er degré vont être transforméEs en évaluateurs et évaluatrices qui éduquent des compétiteurs maîtrisant les codes et broient les autres.
Autant dire inacceptable, et cette journée du 25 mai ne pouvait qu’appeler à utiliser tous les interstices permettant d’accélérer la faillite de cette loi pour aboutir à son abandon.
Commission Éducation nationale
L’Europe que nous voulons est l’exact contraire de l’UE libérale, autoritaire et xénophobe construite loin des peuples par les États qui la composent ! Notre Europe se veut ouverte, « partageuse », égalitaire, respectueuse de nous touTEs et du vivant. C’est à une transformation révolutionnaire que nous appelons, qui ne pourra passer que par des luttes fortes et unitaires. Dans ces élections européennes, nous mettons en débat quelques-unes des priorités que nous jugeons essentielles.
En acceptant de « débattre » en tête-à-tête avec le RN jeudi dernier, Attal confirme le jeu dangereux auquel se livrent les apprentis sorciers macronistes : se mettre en scène comme prétendu barrage à leur meilleur ennemi, qui reste en tout cas le pire pour notre camp social. Attention danger !
Après huit mois d’un génocide qui se déroule inexorablement sous nos yeux, les événements des derniers jours semblent faire basculer le rapport de forces.
Samedi 25 mai, à l’appel des Soulèvements de la terre, avec une quinzaine d’associations, syndicats et collectifs, plus de 2 000 personnes ont marché de Gennevilliers à L’Île Saint-Denis contre le projet Greendock : entrepôt de logistique géant sur les bords de la Seine.
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