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Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak...

Le 12 juin, la chambre d’instruction de la cour d’appel a ordonné la libération de Christian Tein, président du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), et des trois responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) : Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Erwan Waetheane, tous sous contrôle judiciaire. Elle a confirmé la remise en liberté de Steeve Üne mais ils ont pour obligation de fixer leur résidence sur le territoire métropolitain, de ne pas se rendre en Kanaky – Nouvelle-Calédonie et de ne pas communiquer avec l’ensemble des misEs en examen.

Ces obligations sont scandaleuses et font l’objet d’une atteinte grave aux libertés. Dans la veine du colonialisme qui la caractérise, la France use encore de la répression face à une population qui ne réclame que son indépendance.

Le NPA-l’Anticapitaliste se réjouit de la décision de libération, qui prouve une fois de plus que les accusations étaient sans autre fondement que la volonté politique des ministres français qui avaient ordonné les arrestations, la déportation et fait appel, à travers le Parquet, de l’ordonnance des juges d’instruction… et elle signe donc une défaite pour Macron et son gouvernement colonial et répressif.

Le NPA-l’Anticapitaliste souhaite de bonnes retrouvailles aux militants Kanak avec leurs proches qui pour beaucoup ont dû déménager à 167 000 km de chez eux pour les soutenir.

Nous nous félicitons que Christian Tein, président du FLNKS, puisse dès lors participer aux discussions promises par Emmanuel Macron sur l’avenir de la Kanaky – Nouvelle-Calédonie, si toutefois ces discussions ont bien lieu puisque, initialement annoncées pour la mi-juin, elles sont désormais décalées au début juillet.

L’État français doit revenir sur le coup de force qu’il a tenté pour bloquer le processus de décolonisation. Le soulèvement du peuple de Kanaky lui a imposé un recul. Il s’agit de désormais de :

• renouer les fils de la discussion sur les voies de l’indépendance ;

• mettre en place des mesures d’urgence pour prévenir la catastrophe sociale qui s’est ouverte au Pays avec la flambée du chômage, l’endettement du gouvernement et des collectivités, la reconstruction des infrastructures détruites du fait des provocations politiques de l’État français ;

• organiser le retour des détenuEs kanak déportéEs en France et leur permettre de reprendre le cours de leur vie et de leurs engagements.

Il doit finir le temps des colonies !

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