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  • Après le suicide de Christine Renon, le déni de l’institution...

    Après une semaine d’un silence assourdissant autour du suicide de Christine Renon, l’Éducation Nationale a donc décidé de changer de stratégie de communication.
    Jeudi 3 octobre, en effet, le recteur de l’académie de Créteil, Daniel Auverlot, envoyait un courrier à touTEs les enseignantEs, pendant que le ministre Blanquer se fendait d’une brève vidéo face caméra, cravate noire de circonstance.
    Pour, disaient-ils, s’associer à l’émotion et au chagrin.

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  • Extinction, rébellion, actions...

    « Le gouvernement, les élus et les entreprises doivent reconnaître les menaces inédites pesant aujourd’hui sur l’ensemble de la biosphère, humains compris.
    Ils doivent assumer ouvertement leur part de responsabilité dans la destruction des écosystèmes, le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, et reconnaître l’incompatibilité profonde entre le mode de développement économique actuel basé sur la croissance et la recherche du profit, et les limites de notre planète. » 

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  • Les États-Unis donnent leur accord à une offensive turque dans le nord de la Syrie...

    Mardi 1er octobre, Erdogan a annoncé vouloir lancer sa troisième opération sur le sol syrien depuis 2016.
    L’objectif est annoncé : détruire la zone d’autonomie créée par les kurdes qu’Erdogan ne peut voir que comme une menace pour son pouvoir et son projet nationaliste pour la Turquie.

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  • Immigration : construisons les solidarités antiracistes...

    Un an après la loi « asile-immigration », les débats à l’Assemblée nationale puis au Sénat ainsi que les récentes déclarations de Macron annoncent de nouvelles attaques racistes et antisociales.

    Attaques contre l’AME et le regroupement familial

    L’Aide médicale d’État, la seule couverture médicale qui protège les étrangerEs en attente de régularisation, est à nouveau sur la sellette. L’argument avancé est son coût, alors qu’elle ne représente que 0,5 % des dépenses de l’assurance maladie. Éloigner les personnes les plus précaires des soins met leur santé en danger et entraînera encore plus de de complications, des pathologies plus avancées…

    Le ministère de l’Intérieur envisage de durcir les conditions déjà drastiques qui régissent l’immigration familiale : actuellement il faut justifier de conditions de logement et de revenus que beaucoup de Français « nationaux » n’ont même pas !

    Le droit d’asile encore mis à mal

    Les 123 000 demandes d’asile en 2018 ne représentent que 0,18 % de l’ensemble de la population. De plus, la France est un des pays européens où la possibilité d’obtenir l’asile est la plus faible, avec 67 % de rejet des demandes, au 25e rang en termes d’octroi du statut.

    Castaner veut encore diminuer les réponses positives pour les originaires des pays jugés « sûrs », traquer davantage les personnes qui demandent l’asile sur le territoire français et pour lesquelles un autre pays est responsable de leur demande (les « dublinéEs »), et supprimer les quelques petites protections qui restent. Ainsi, il veut réduire les capacités des Centres d’accueil qui logent les demandeurEs d’asile le temps du traitement de leur demande. Il s’agit aussi de réduire l’allocation de demandeur d’asile (6,80 euros par jour), disponible uniquement avec une carte de paiement utilisable seulement dans certains magasins.

    Enfin, le gouvernement entend augmenter le nombre d’expulsions, se félicitant qu’elles aient augmenté de 10 % en 2018 et que les mesures d’éloignement aient progressé de 30 %.

    Ne pas se laisser diviser

    Se faisant prétendument le défenseur des quartiers populaires, Macron a déversé récemment un flot d’insanités racistes. Pour faire diversion aux problèmes sociaux qui s’accumulent, à son impopularité grandissante, il reprend la propagande pourrie du Rassemblement national (ex-Front national), faisant des migrantEs les responsables des maux de la société. Chacun sait que l’électorat sensible à ces sirènes préfère pourtant l’original à la copie.

    Ces discours, qui tentent de détourner les colères des classes populaires contre les migrantEs, sont un véritable poison. Les immigréEs sont partie intégrante des plus défavoriséEs, s’attaquer aux plus pauvres ne saurait améliorer le sort d’autres pauvres ! Cette offensive idéologique doit être combattue frontalement. Les luttes en soutien aux migrantEs, les actes de solidarité, le mouvement de grève des travailleurEs sans-papiers en région parisienne, montrent la voie à suivre.

    Face au racisme et aux tentatives de division, la meilleure réponse reste la construction des luttes, des solidarités, pour la dignité, contre les discriminations, pour l’égalité des droits. L’immigration, qui n’est pas la première préoccupation des classes populaires, ne doit pas faire oublier les vrais problèmes - les injustices sociales, la lutte contre le réchauffement climatique, la réforme des retraites… - ni les vrais responsables, les capitalistes et les gouvernements qui les appuient. Autant de batailles pour le monde du travail et de la jeunesse, que l’on soit FrançaisEs ou étrangerEs, avec ou sans papiers !

  • Automobile : vers une nouvelle crise...

    La production d’automobiles dans le monde va baisser en 2019, cette baisse s’accentuant en 2020.
    Cela interrompt une hausse continue depuis la grande crise de 2008-2009.
    Pour les principaux constructeurs et équipementiers automobiles mondiaux, dix ans de profits restaurés puis en augmentation viennent de s’arrêter, alors que les dangers des émissions des motorisations essence et diesel sont de plus en plus dénoncés, entraînant la perspective possible d’une interdiction des moteurs thermiques d’ici à une génération.

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  • Financement de la Sécu : Comme si les Gilets jaunes n’avaient pas existé...

    Voilà bientôt un an que les Gilets jaunes manifestent, des mois que les retraitéEs descendent régulièrement dans la rue, que les services d'urgences sont en grève, tandis que les appels et les mobilisations pour exiger des moyens supplémentaires pour l'hôpital public, les EHPAD, la santé, se multiplient. Mais pour le gouvernement, une seule réponse : l’austérité.

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