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  • Les "Héros" sont fatiguéEs et en colère !

    Les "Héros" sont fatiguéEs et en colère !

    Imposons que la santé et l'hôpital soient réellement des priorités !

    C'était malheureusement prévisible et prévu, la 2ème vague de l'épidémie de COVID est là. Elle déferle aujourd'hui, inexorablement sur un système hospitalier et ses personnels encore plus fragilisés par les mois qu'il vient de vivre.

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  • L’enseignement supérieur et la recherche se mobilisent le 13 octobre...

    Alors que la situation, en cette rentrée, est catastrophique dans les universités, et que les conditions de recherche dans les labos se détériorent, la ministre Frédérique Vidal profite de ce choc pour faire passer son projet de loi de programmation de la recherche (LPR). 

    Tandis que le projet de loi de destruction de la recherche a été voté par l’Assemblée et qu’il doit passer par le Sénat durant la seconde moitié du mois d’octobre, le manque de moyens dans les universités se fait de plus en plus criant à mesure que la crise sanitaire s’accentue. Cela fait en partie disparaitre la LPR des discussions pour laisser plus de place aux discussions sur le « démerdentiel », au vu de l’abandon de Vidal concernant les conditions de travail et d’études.

    Un projet massivement rejeté

    Tout le monde se rend bien compte que le gouvernement – qui n’a rien fait pour nous, enseignantEs et chercheurEs – fait passer en force une loi qui va précariser les collègues et ouvrir la porte à la privatisation. Si, pour le moment la combativité des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) n’est pas encore au rendez-vous, ce projet de loi reste toujours majoritairement rejeté par l’ensemble de la communauté universitaire. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en a rajouté une couche le 22 septembre, dans un avis critiquant le projet du gouvernement1. Mais il apparait que le gouvernement et les députés n’écoutent rien ni personne. Face à ce mépris, les personnels les l’ESR continuent de se mobiliser, comme l’a montré la relative réussite du rassemblement devant l’Assemblée nationale le 21 septembre.

    Défendre le service public

    Le projet de casse du statut de fonctionnaire dans l’ESR est le même que celui prévu dans le reste de la fonction publique, avec l’utilisation de CDD ou de « CDI de projet » pour passer outre les postes de titulaires. Il ne pas faut pas oublier, en outre, qu’il est prévu que la majeure partie du financement de cette loi soit prise sur les économies faites par l’État dans la réforme des retraites. Ce qui nous indique que cette dernière réforme n’est pas encore enterrée… La LPR est un projet de loi qui rappelle à la communauté universitaire qu’elle n’est pas extérieure au reste du monde du travail, particulièrement dans la fonction publique.

    C’est pour toutes ces raisons que l’intersyndicale de l’ESR et le collectif « Facs et labos en luttes » appellent à une journée de mobilisation le mardi 13 octobre. Une journée de mobilisation durant laquelle nous devons lier le combat contre la LPR avec les difficiles conditions de rentrée qui impactent nos collègues, une journée pour défendre notre vision du service public de la recherche et de l’enseignement. Une journée qui en appellera d’autres.

    Valentin Pantin

  • Aux origines de la pandémie du Covid-19 : crise sanitaire, crise écologique...

    Les pandémies ont toujours existé. Elles ne sont donc pas nées avec le capitalisme.

    On sait qu’elles entretiennent un lien étroit avec la dégradation de l’environnement (lien épidémies écologie, Sonia Shah1): toutes les maladies comme le Sida, le zika, la peste porcine, la grippe aviaire, le chikungunya, le SRAS-1 (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002 puis maintenant le SRAS-COV2 ont pour particularité de naître dans des environnements naturels détraqués, agressés, ou dans des élevages industriels.

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  • Amnesty international observe la marche vers un État autoritaire...

    Le rapport d’Amnesty international sur la France paru le 29 septembre est sans appel.

    Il dénonce, chiffres à l’appui, la violente répression policière et judiciaire déchaînée contre les gilets jaunes et de plus en plus souvent contre les journalistes témoins des faits.

    Il dénonce également les traitements inhumains et scandaleux subis par de nombreux réfugiés et migrants ainsi que par leurs soutiens. Et sans surprise la remise en cause de nos libertés.

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  • Retour des néonicotinoïdes : Macron écotartuffe !

    Dans un article publié le 7 octobre dans le Monde1, le journaliste Olivier Faye titre sur la « quête » du président d'une « doctrine et d'une stratégie » concernant l'écologie.
    Il est vrai qu'après avoir fait croire, en vain, aux citoyenEs de la Convention pour le climat que leur voix pourrait avoir une quelconque utilité pour lutter contre l'écocide capitaliste en cours, la réintroduction de ce produit (poison ?) phare du lobby agro-industriel de la multinationale Terreos, voulu par une partie de ses députéEs et de celles et ceux de la droite, ne risque pas de l'aider. 

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  • Amnesty international observe la marche vers un État autoritaire...

    Le rapport d’Amnesty international sur la France paru le 29 septembre est sans appel.
    Il dénonce, chiffres à l’appui, la violente répression policière et judiciaire déchaînée contre les gilets jaunes et de plus en plus souvent contre les journalistes témoins des faits. Il dénonce également les traitements inhumains et scandaleux subis par de nombreux réfugiés et migrants ainsi que par leurs soutiens.
    Et sans surprise la remise en cause de nos libertés...

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  • Contre l’islamophobie d’État : non à la loi «séparatisme» !

    En pleine crise sanitaire et alors que la crise sociale se poursuit et s’approfondit, avec plus de 800 000 emplois déjà supprimés et des menaces qui pèsent contre des centaines de milliers d’autres, Macron et son gouvernement ont décidé de mettre à l’ordre du jour (et à la Une des médias) la « lutte contre le séparatisme ». Une grossière et dangereuse opération de stigmatisation et de diversion.

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  • Le vrai séparatisme est à l’Élysée !

    Marchons le 17 octobre avec les sans-papiers

    Vendredi dernier, le discours de Macron, annoncé comme une présentation de la loi censée lutter contre les « séparatismes » n’a été, sans grande surprise, qu’une longue diatribe raciste…

    Ce gouvernement ne s’embarrasse même plus de dissimuler ses attaques islamophobes derrière un enrobage prétendument laïque concernant toutes les religions, comme cela était le cas jusque-là avec les différentes lois sur le voile. Un palier a été franchi dans la désignation d’un ennemi à la fois intérieur et extérieur à la République, avec une définition fantasmée de la laïcité où l’État définirait les bonnes pratiques des religions et des croyantEs, les musulmanEs n’ayant pas le droit de pratiquer et d’afficher leur religion dans l’espace public, au travail, etc. Selon Macron, l’ennemi est donc « l’islam politique », le « séparatisme islamiste ».. Et Darmanin, ministre en fonction accusé de viol, de préciser que « les catholiques n’ont rien à craindre »…

    Diversion et division

    Macron chasse sur les plates-bandes du Rassemblement national, le second tour de la présidentielle de 2022 déjà en ligne de mire… Mais le but est également de détourner notre regard de la situation sanitaire, économique et sociale dans laquelle nous continuons de nous enfoncer : la diversion et la division pour nous faire oublier sa politique criminelle et inconséquente. Dans ce moment qui met en lumière les conséquences dramatiques de la destruction des services publics, les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail le tout au profit des dividendes des capitalistes, les responsables de la situation seraient selon Macron… les femmes voilées ! Parler de l’Islam pour oublier les dizaines de milliards de cadeaux offerts aux entreprises et les centaines de milliers de licenciements…

    C’est qui les « séparatistes » ?

    Le vrai « séparatisme », il est à rechercher du côté des puissants, de la bourgeoisie et de son gouvernement. Eux qui excluent les femmes voilées de tous les aspects de la société, leur interdisant même de donner des recettes de cuisine sur internet ! Eux qui pourtant excluent aussi les jeunes filles qui ne seraient pas assez habillées dans les collèges et lycées ! Leur « séparatisme », c’est la destruction méthodique des services publics utiles à la majorité, en premier lieu par l’accès restreint à la santé pour les habitantEs des quartiers populaires durant cette période d’épidémie.

    Refusons l’instrumentalisation des questions féministes et antiracistes. Luttons contre toutes ces politiques, refusons toutes leurs lois, en particulier cette islamophobie d’État qui fait le lit des violences racistes et sexistes et de l’extrême droite.

    On marche vers l’Élysée !

    La vague de mobilisation internationale sans précédent portée par la jeunesse contre les brutalités policières et le racisme mais également contre les violences sexistes, nous montre le chemin. Ces luttes sont celles de notre camp, de notre classe. Contre leur « séparatisme » social, nous devons lutter ensemble : pour l’emploi avec l’interdiction des licenciements et des suppressions de poste, pour des services publics gratuits et accessibles à touTEs, contre la précarité de nos vies, pour l’égalité !

    Les sans-papiers sont au premier rang de celles et ceux qui subissent divisions et attaques, ayant pourtant été bien souvent en « première ligne » durant le confinement. Ils et elles ont également été parmi les premierEs à se mobiliser à nouveau pour leurs droits en mai et juin dernier. Il est essentiel d’être le plus nombreux possible à marcher et manifester à leur côté, dès aujourd’hui dans de nombreuses villes et régions, et le samedi 17 octobre à Paris en direction des vrais « séparatistes », ceux de l’Élysée.