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  • Le candidat « non-Trump » l’a emporté aux États-Unis...

    Les deux tiers des personnes qui ont voté pour que Joe Biden soit le prochain président l’ont fait parce qu’elles voulaient battre Trump.
    Ce qui a surpris les journalistes au lendemain des élections du 3 novembre, c’est à quel point le risque d’une victoire présidentielle de Trump n’a pas aidé les candidats du Parti démocrate qui se présentaient au Sénat, à la Chambre des représentants ou même aux législatures des différents États.

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  • Et revoilà la réforme des retraites !

    Deux des réformes auxquelles tient le plus Emmanuel Macron sont actuellement en rade du fait de la crise : l’assurance chômage et les retraites.
    À un moment où le chômage s’envole, il est en effet difficile de vendre des réformes supposées inciter à prendre un travail (pour l’assurance chômage) ou à l’exercer plus longtemps (pour les retraites).
    Ceci alors que les entreprises licencient et utilisent toutes les possibilités de suppression d’emplois.

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  • État d’urgence, confinement autoritaire, sanctions… Imposons d’autres solutions !

    À l’hôpital, le cauchemar recommence.
    Après la « première » vague en mars-avril, la deuxième, cet automne, frappe, et elle frappe fort.
    À nouveau les services sont pleins.
    Il faut à nouveau pousser les murs pour accueillir les patientEs « Covid » et les soigner, en essayant de ne pas sacrifier les autres malades. Cette fois toutes les régions sont touchées.
    Et le gouvernement pense « profits ».

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  • Les intégristes cathos mettent Castex à genoux...

    À coups de quelques dizaines, au mieux quelques centaines (record 600 à Versailles), les intégristes cathos ont réuni leurs ouailles ce week-end pour réclamer la réouverture des églises et la célébration des messes. Les grenouilles de bénitier agenouillées sur les parvis et les soutanes noires des prêtres intégristes ont fait la une des médias. Pourtant Darmanin avait menacé en interdisant le rassemblement de dimanche devant une église parisienne : « Je ne souhaite pas envoyer les policiers et les gendarmes verbaliser des croyants devant une église, évidemment. Mais s’il s’agit d’un acte répété et qui est manifestement contraire aux lois de la République, je le ferai ». Mais on n’a pas beaucoup entendu parler d’amendes, les policiers devaient être occupés ailleurs. Les intégristes cathos anti-avortement, homophobes et tenants des thèses identitaires, ça ne se verbalise pas comme des hospitalierEs manifestant contre la fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu !

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  • À l'air libre, Olivier Besancenot : «On ne peut pas attendre 2022 pour imposer une alternative»...

    Deux ans après la toute première manifestation des gilets jaunes, retour à Commercy dans la Meuse avec plusieurs d’entre eux.

    Que reste-t-il de ce mouvement, spontané et foisonnant ?

    Quelles perspectives a-t-il ouvertes dans cette période troublée ?

    On en parle avec nos invités :
    Olivier Besancenot, postier, membre du Nouveau Parti anticapitaliste, et Vincent Jarousseau, photographe, qui travaille depuis des années sur la France populaire, la France qu’on ne voit pas.
    Et puis détour à Vienne, en Autriche, où la statue d’un ancien maire antisémite alimente la polémique.
    La déboulonner ou la recontextualiser ?
    Nous sommes en duplex avec le journaliste Vianey Lorin.

  • Contre les violences de genre, riposte anticapitaliste et féministe !

    Pour les femmes, cette année a été particulièrement éprouvante. Avec le confinement, les violences physiques et psychologiques dans le cadre familial ont explosé, violences auxquelles se sont ajoutées des conditions de travail dramatiques pour une grande partie des professions « en première ligne » ultra féminisées (infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières…). Et les conséquences sociales et économiques de cette crise sanitaire, avec un million de personnes pauvres supplémentaires, vont être particulièrement dramatiques pour les femmes.

    Stoppons les violences sexistes et sexuelles

    Le confinement favorise les violences : « enfermées dedans », des femmes, comme des personnes LGBTI, se sont retrouvées victimes de violences physiques, sexuelles, psychiques, économiques... Le numéro d’urgence du gouvernement a vite montré ses limites, alors que 220 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales et qu’une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son (ex)conjoint.

    Le chiffre des agressions est sous-estimé car de nombreuses femmes se taisent par peur des représailles, et lorsqu’elles décident de porter plainte, elles ne sont souvent pas prises au sérieux. Ainsi, près de la moitié des victimes de féminicides avaient déjà au moins une fois contacté la police. Concernant les viols et tentatives de viol, seul 1 % donne lieu à une condamnation. L’impunité est presque totale en matière de violences sexistes et sexuelles. Cette ambiance nauséabonde touche tous les étages de notre société : Darmanin, poursuivi pour viol, a pourtant été nommé ministre de l’Intérieur, et Polanski, reconnu coupable de viol pédophile aux USA, a reçu il y a quelques mois le César du meilleur réalisateur !

    Notre corps nous appartient

    Au travail, 32 % des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel. C’est énorme, et pourtant aucune mesure n’est prise pour obliger les entreprises à agir. Là aussi, ces violences s’intègrent à un système plus global de domination qui permet la surexploitation : infirmières, aides à domicile, enseignantes... Toutes ces fonctions essentielles, comme on l’a encore vu pendant la crise sanitaire, reposeraient sur les qualités prétendument « naturelles » des femmes, ce qui légitime leur dévalorisation. Ajouté au travail domestique gratuit réalisé dans le cadre de la famille, cela permet des économies gigantesques sur le dos des femmes.

    Par ailleurs, on demande aux lycéennes de bien vouloir « se rhabiller » car leurs tenues « déconcentreraient » les garçons... On veut ainsi leur signifier que leur corps ne leur appartient pas mais qu’il est un objet politique. De plus, dans un contexte global d’islamophobie, on polémique autour du burkini ou du voile. Nos corps sont toujours pointés du doigt pour excuser les comportements sexistes et violents des hommes légitimés par une culture du viol largement répandue.

    Tant qu’il le faudra !

    Nous devons refuser de vivre dans un monde où les violences faites aux femmes seraient normales. Il faut investir des moyens, par milliards, à hauteur des besoins des associations intervenant sur cette question, au plus près des victimes.

    En Amérique Latine, le mouvement contre les féminicides a pris une ampleur politique qui lui permet de contester globalement la société dans laquelle nous vivons. Il montre à quel point les questions féministes portent en elles une dimension subversive : en finir avec les violences et la domination des hommes sur les femmes n’est pas possible dans le cadre du capitalisme, car celui-ci s’en nourrit pour perdurer. S’attaquer aux racines des oppressions nécessite de remettre globalement en question le système.

    Pour mettre fin à l’oppression des femmes, il faut construire un mouvement fort, combatif, de rue, solidaire des femmes du monde entier : un mouvement qui lutte pour nos droits et pour en gagner de nouveaux, qui participe de la lutte des classes et au renversement de l’ordre établi !

  • Réflexions sur la candidature de J.-L. Mélenchon par Philippe Poutou...

    ’est clair que ça va causer de plus en plus élection présidentielle, c’est dans moins de 18 mois. 

    Et du côté du « peuple de gauche », du côté des forces militantes plus ou moins désorganisées, ça va en causer aussi de plus en plus. Car plus le mouvement social est faible, plus on est fragilisé, plus on s’enfonce dans une sorte de fatalisme, alors il ne nous resterait que l’espoir (souvent peu raisonné) dans le résultat des urnes.

    Et c’est le cas actuellement, d’autant plus en pleine crise sanitaire, en plein confinement (même partiel) qui de fait nous enlève des moyens de discussion et d’organisation.

    Du coup Mélenchon semble vouloir s’engouffrer dans cette brèche. Il se déclare en premier, devançant tous les autres à gauche, comme pour forcer le destin et surtout forcer l’idée que c’est lui la solution, lui seul qui peut battre un Macron ou une Le Pen. C’est vrai, il est aujourd’hui le seul qui semble en avoir les moyens.

    Alors il est candidat et, indépendamment de son ambition personnelle, de sa méthode si peu collective et si peu démocratique, beaucoup à gauche, parmi les militant.es, pensent qu’il faut aller à fond derrière lui.

    Mais on peut quand même discuter, se poser des questions, contester cette nouvelle formule du « sauveur ». On a trop donné dans cette illusion d’une gauche qui arrive au pouvoir et qui règle les problèmes. On a trop d’expérience dans une gauche qui prend le pouvoir pour ne jamais rien changer, reniant programmes et engagements.

    Et pour le coup, avec J.-L. Mélenchon, nous n’avons aucune garantie, aucune preuve que cela se passerait différemment si jamais il gagnait. Qu’est-ce qui dit qu’il rendrait des comptes à ses électeurs, à la population alors qu’aujourd’hui il n’en rend pas à son propre mouvement, à ses propres militant.es ? En quoi la victoire serait-elle demain si collective, celle d’un camp social, d’une perspective de rupture avec le capitalisme ou même avec le libéralisme sauvage alors qu’aujourd’hui, cette candidature n’est même pas partagée, même pas proposée ni discutée au sein des organisations militantes à gauche, qu’elles soient politiques, associatives, syndicales ni plus généralement dans le mouvement social, parmi les milieux en lutte, en résistance.

    D’ailleurs, à écouter JLM et ses plus proches amis, il semblerait qu’ils s’adressent plus à leur « droite », à un PS laminé, à ses satellites dispersés et à des Verts divisés. Il ne regarde pas sur sa gauche, considérant certainement qu’il n’a pas ou plus vraiment de concurrence, avec une Lutte ouvrière enfermée dans son sectarisme ou un NPA paralysé dans une crise interne tenace. 

    Mélenchon veut-il être le candidat de la gauche, le seul ? Prenant la place du PS ou du PC ? Mais pour faire quoi de différent ? Le programme actuel ne peut pas être plus une garantie que le programme « commun » des années 1970, pas forcément moins radical d’ailleurs.

    Tout ça pour dire, que la candidature de Mélenchon peut plaire, peut rassurer, on le comprend pour plein de raison. Mais qu’elle ne répond pas à tout et qu’elle ne peut pas être la solution à notre problème actuel. Il reste qu’on a besoin d’une candidature qui porte une perspective de luttes sociales, une perspective anticapitaliste, qui fasse le lien entre élections, institutions et rapport de forces, luttes des classes, mouvements sociaux. On a besoin d’occuper non pas un espace gentiment de gauche qui joue le jeu de la république mais d’une gauche radicale, révoltée, clairement opposée à un système injuste et brutal, à l’arrogance des possédants, au cynisme du pouvoir actuel.

    Reste que l’élection présidentielle peut être le prolongement de nos résistances actuelles, de toutes nos luttes, elle peut aider à formuler un plan de rupture ou un programme d’urgence sociale, écologique et démocratique, à renforcer la perspective de combat contre le capitalisme en aidant à organiser les batailles dès maintenant, au quotidien, permettant de ne pas déconnecter élections et luttes sociales, prise du pouvoir et résistances collectives.

    Philippe Poutou

  • L’Anticapitaliste, l'émission n° 13 du 11 novembre 2020, Cathy Billard, enseignante en Seine-Saint-Denis...

    Cathy Billard, enseignante en Seine-Saint-Denis répond à l'Anticapitaliste.

    - Quelle est la situation dans les établissements scolaires ?

    - Quelles revendications concrètes pour assurer des bonnes conditions d’études en sécurité tout en évitant un reconfinement qui est manifestement désastreux, au moins pour les élèves ?