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  • Triste nouvelle...

    Lotfi est arrivé en 1987, à 20 ans, à Grenoble avec son amie Fadela pour leur première année à Sciences Po.
    Un couple libre qui s’était formé au lycée Descartes à Rabat, narguant toutes les normes familiales, curieux, joyeux, concerné et insouciant.
    Un duo redoutable : lui brillant et charmeur et elle super dynamique et exigeante.

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  • Macron : toujours tout pour les profits, toujours rien pour nos vies...

    Mardi soir, les annonces de Macron sont tombées : ce samedi 28 novembre, les commerces vont rouvrir... avec la possibilité d’un confinement allégé, voire levé à partir du 15 décembre, mais avec la mise en place dun couvre feu de 21h à 7h du matin. Et toujours aucune mesure contre le chômage, pour les hôpitaux, pour améliorer les conditions de travail et d’études. Il s’agit une fois de plus de décisions autoritaires qui ne peuvent être quen défaveur des classes populaires.

    Rien pour la santé

    Avec 10 000 nouveaux cas et 430 décès par jour en moyenne, l’épidémie est toujours très forte et continue à tuer. Face à cela, le gouvernement n’a présenté aucune mesure pour les hôpitaux et globalement pour le secteur de la santé. Pas dembauche, pas plus de testsalors que, dans cette deuxième vague, les services de réanimation sont pleins à 90 %.

    En réalité, toute lintervention de Macron était destinée à répondre aux demandes des commerces à l’approche des fêtes de fin d’année. Il donne de lair aux petits commerçants, mais s’adresse surtout aux sociétés de la grande distribution. Cela alors que ce dont auraient besoin manifestement les petits commerçants, ce sont des aides immédiates pour faire face à la crise qui les touche déjà.

    Une situation toujours aussi dure pour les salariéEs et les chômeurEs

    Pour les salariéEs, il ny a aucune mesure. On continue à devoir se débrouiller pour travailler dans des conditions dégradées ou en télétravail. Et la modification de la liste des « personnes vulnérables » met en danger des milliers de salariéEs.

    Dans les écoles, les collèges et les lycées, aucune embauche n’a été annoncée malgré les revendications des personnels et des élèves pour diminuer le nombre d’élèves par classe sans diminuer la quantité d’enseignements, cela malgré les nombreuses mobilisations qui ont eu lieu ces dernières semaines. Les universités restent fermées, creusant les inégalités.

    Et, pour les centaines de milliers de personnes qui restent au chômage ou viennent de perdre leur travail  par licenciement, suppression de postes, fin de mission d’intérim ou non renouvellement de CDD  pas un mot. Pourtant il faudrait interdire les licenciements et embaucher massivement dans la fonction publique pour faire face à l’épidémie, partager le temps de travail pour travailler moins  afin de limiter ainsi le risque de propagation du virus — et pour travailler touTEs.

    Reprenons loffensive contre ce gouvernement

    Des mesures sociales pour la grande majorité de la population, ce gouvernement ne veut pas en entendre parler. Le cœur de sa politique, cest la répression. Contrôler, verbaliser, interdire et réprimer des manifestations, chasser les migrantEs… Et si nous sommes bien sages, nous aurons alors le droit de passer les fêtes en famille

    Il faut faire linverse de Macron : faire confiance à celles et ceux den bas pour organiser la solidarité, se protéger, protéger les autres ; embaucher massivement  ; prendre sur les profits des firmes qui sengraissent actuellement : Amazon, Auchan, Carrefour... et bientôt les entreprises pharmaceutiques qui vont tirer des bénéfices juteux de la commercialisation des vaccins.

    Pour aller dans ce sens, les résistances existent, des mobilisations se construisent : actuellement contre la loi « sécurité globale » qui menace nos libertés, contre les violences faites aux femmes qui se sont amplifiées en situation de confinement. Avec en perspectives samedi 5 décembre des manifestations contre le chômage et la précarité, et le vendredi 18 décembre en solidarité avec les sans-papiers. Ces combats, ce sont ceux que nous avons à mener pour lutter contre ce gouvernement incapable de faire face à l’épidémie et qui casse toujours plus nos droits, nos conditions de vie et de travail.

  • Macron déconfine ? Seulement le « Black Friday » !

    C’est dans un contexte sanitaire toujours lourd, avec près de 10 000 nouveaux cas et 458 nouveaux décès en 24 heures, que Macron a parlé. Si son allocution a bien commencé en égrainant quelques chiffres concernant cette situation, c’est pour ne pas dire grand chose sur la question, en particulier concernant l’organisation de notre système hospitalier et ses personnels. Il faudra juste se contenter de l’engagement à un écart maximum de 24h entre le test PCR effectué et son résultat… Et que penser de cette annonce d’isolement contraignant pour les personnes testées positives ? La continuité de la méthode autoritaire de ce pouvoir dont on connaît les pratiques sur d’autres terrains ?

    Les annonces qui ont suivi, présentant un calendrier en trois temps, étaient attendues tant le gouvernement a feuilletonné ces annonces depuis deux ou trois jours. Dans ce cadre, la part belle a été accordée à la réouverture des commerces et services dès ce samedi. Les petits commerces dits « non essentiels » vont être autorisés à rouvrir… permettant aux grandes surfaces d’en faire de même dans tous leurs rayons. De quoi accompagner le report d’une semaine de la grande foire commerciale du « Black Friday » dont on sait que les véritables bénéficiaires sont en réalité les plateformes en ligne et la grande distribution...

    Sur un ton assez infantilisant, posant en père de famille protecteur, Macron nous somme de faire attention dans nos réunions familiales ou amicales, s’invitant jusqu’à nos tables, le tout au nom du « bon sens ». On a trouvé le président bien moins loquace sur la situation sur les lieux de travail et dans les établissements scolaires où circule pourtant le virus.

    Malgré ces nouvelles « libertés » qui nous sont gracieusement accordées, nos vies vont rester pour l’instant largement pressurées, toujours rythmées par des « attestations de déplacement » qui restent obligatoire, donc par les contrôles et les amendes. Et si le confinement est levé mi-décembre, ce sera de toute façon pour être remplacé par un couvre-feu de 21h à 7h du matin ! Notre droit d’aller au travail, pour celles et ceux qui ont un emploi ou étudient, est donc seulement élargi à celui de consommer plus... pour celles et ceux qui en ont les moyens.

    Pour le reste, rien ne devrait changer, en attendant les fêtes de fin d’année où, si nous respectons bien les consignes, une « permission » pourrait nous être accordée. Un confinement plus ou moins « allégé » qui sera de toutes façons maintenu jusqu’à la vaccination massive de la population, vaccination qui pourrait commencer dès cette fin d’année.

    Et si le commerce ou les entreprises n’ont pas été oubliées ce soir, on sera bien à la peine de trouver chez Macron la moindre mesure sociale : ni pour les hôpitaux, ni pour l’emploi et contre les licenciements, ni même pour les petits commerçants endettés...

    « Aujourd'hui nous tenons ensemble, demain nous vaincrons ensemble », conclut sans gêne le président, représentant d’un pouvoir inorganisé incapable de répondre de façon cohérente à la crise sanitaire. Si victoire ensemble il doit y avoir, ce sera bien contre ce gouvernement incompétent.

  • À Paris comme partout, non à la chasse aux migrantEs !

    Hier soir, sur ordre de la préfecture, les forces de police ont violemment démantelé un camp de migrantEs qui s’était installé un peu plus tôt place de la République à Paris. Avec laide de différentes associations de solidarité avec les migrantEs, plusieurs centaines de tentes y avait été installées suite à l’évacuation du camp de porte de Paris à Saint-Denis il y a tout juste une semaine. Sous des tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement, avec un usage intensif de la matraque, des centaines de migrantEs ainsi que différents soutiens et même des éluEs ont été violemment dispersés dans les rues alentour.

    Depuis plusieurs mois, en évacuant successivement plusieurs campements précaires dans Paris et à la périphérie sans rien proposer en termes d’accueil, le pouvoir se livre à une véritable chasse aux migrantEs et réfugiéEs. Une politique particulièrement criminelle dans le contexte de crise sanitaire que nous connaissons actuellement, à laquelle ce gouvernement peut se livrer en comptant sur la passivité des municipalités concernées qui ne proposent aucune solution même durgence pour loger ces centaines de personnes.

    Darmanin fait maintenant mine de sinterroger sur la violence utilisée par la police hier, évoquant des images « choquantes »… Quelle hypocrisie alors que lui et le gouvernement auquel il appartient refusent d’apporter le moindre début de réponse, en dépit des différentes manifestations réussies ces derniers mois à l’initiative de la Marche des solidarités. Leur seule politique est de repousser hors de la capitale les migrantEs, quimporte les risques sanitaires et la très grande précarité à laquelle ils et elles sont livrés… Quelle hypocrisie, en outre, de la part de celui qui veut précisément empêcher de diffuser les images de violences policières !

    Unis contre les politiques racistes, pour laccueil des migrantEs et la défense des libertés de touTEs, la mobilisation va continuer ces prochaines semaines, avec en particulier lacte 4 des sans-papiers et des manifestations dans tout le pays le 18 décembre, mais aussi avec les initiatives contre toutes les lois liberticides visant à museler la solidarité et le combat contre les violences policières telles qu’on les a encore vues hier soir.

  • Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

    Depuis le 9 juillet dernier, Jean-Marc Rouillan est en détention, à domicile, pour « apologie de terrorisme » et pourrait bientôt terminer sa peine en milieu fermé suite à une demande du Parquet antiterroriste. De très nombreuses personnalités considèrent que cette demande relève de l'acharnement et réclament la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu'à la fin de sa peine.

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  • Camp de migrantEs démantelé : « Nous n’avons jamais vu une telle chasse à l’homme »...

    Débutée le mardi 17 novembre 2020, par le démantèlement du camp de migrantEs à Saint-Denis, la chasse à l’homme se poursuit, avec hier soir l’intervention particulièrement violente de la police place de la République à Paris. Installé à la Porte de Paris, au pied du Stade de France, le camp démantelé « accueillait », depuis juillet, 3000 personnes dans des conditions innommables. Retour sur un véritable scandale d’État.

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