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  • Loi « sécurité globale » : contre l’autoritarisme en marche, mobilisation générale !

    La loi dite de « sécurité globale », actuellement discutée à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une « procédure accélérée », constitue un pas supplémentaire dans le cours autoritaire de la Macronie. Incapable de gérer la crise sanitaire et ses dramatiques conséquences sociales, le gouvernement entend opérer un tour de vis sécuritaire supplémentaire en s’en prenant une fois de plus violemment à nos droits et aux libertés, dont la liberté de la presse. 

    Police partout, images nulle part

    Symbole de cette volonté de museler toute potentielle contestation sociale, l’article 24 dont l’objectif est d’empêcher la diffusion d’images de policiers en exercice, et donc de violences policières. C’est notamment autour de cet article particulièrement scandaleux que la mobilisation a commencé à s’organiser, contraignant Gérald Darmanin à proposer des amendements, qui sont toutefois très loin de constituer un véritable recul du gouvernement. 

    L’article 24, même modifié, est en effet toujours là, et il est en outre la partie émergée de l’iceberg ultra-sécuritaire et liberticide que représente la loi « sécurité globale ». Cette nouvelle loi sur la sécurité, qui viendrait s’ajouter à la trentaine déjà votées et mises en œuvre depuis 20 ans, a en effet pour objectif, en instrumentalisant lamentablement le contexte des récents assassinats de Nice et de Conflans, de restreindre encore un peu plus les libertés et de donner toujours plus de pouvoir aux forces de répression. 

    TouTEs terroristes, touTs fichéEs 

    Comme l’explique la Quadrature du Net, « l’article 21 autorisera la transmission en temps réel des vidéos enregistrées par les caméras individuelles de chaque brigade de police et de gendarmerie, ouvrant la voie à la vidéosurveillance automatisée et particulièrement à la reconnaissance faciale généralisée ». L’article 22, quant à lui, « autorisera la surveillance de masse de nos rues par drones, ce qui n’augmentera pas la protection de la population mais servira surtout à renforcer des stratégies violentes du maintien de l’ordre, visant notamment à épuiser et dissuader les manifestants d’exercer leur liberté fondamentale d’exprimer leurs opinions politique ».

    Un pouvoir qui assimile les manifestantEs à des terroristes, qui entend se donner les moyens « légaux » de contrôler, de dissuader voire d’empêcher toute expression d’une opposition populaire, c’est un pouvoir qui devient chaque jour de plus en plus autoritaire.

    Amplifier le rapport de forces

    Dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement espérait peut-être faire passer sa loi « sécurité globale » en douce, sans avoir à affronter de mobilisation. Ce n’est pas le cas, et nous pouvons nous en réjouir ! Il s’agit désormais d’amplifier ce rapport de forces, en exigeant le retrait total de la loi « sécurité globale » et en s’opposant, en outre, à toutes les attaques portées contre celles et ceux qui refusent de baisser les yeux face au pouvoir. Le projet de dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) fait ainsi partie de la même politique, dont l’objectif est de faire taire toute critique de leur « ordre républicain ». 

    Au-delà, c’est de l’ensemble de la politique de ce gouvernement qu’il va falloir se débarrasser : le cours autoritaire du pouvoir accompagne en effet sa faillite dans la gestion de la crise sanitaire, qui lui fait redouter des explosions sociales. L’heure est donc à la mobilisation face à un gouvernement qui est prêt à tout, y compris l’écrasement des droits démocratiques élémentaires, pour sauver un système aussi dangereux qu’à bout de souffle. Nos libertés, nos vies… pas leurs profits !

  • Appel à la mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles (communiqué unitaire).

    Nous, organisations politiques, unissons nos forces pour un bouclier sanitaire et social destiné à soutenir les luttes sociales et environnementales dans cette période sombre qui favorise les régressions sociales et les violences, en particulier envers les plus vulnérables. Les luttes contre les violences sexistes et sexuelles sont une priorité.

    La lutte contre les violences physiques est l’urgence, en particulier pendant le confinement où les femmes et les enfants victimes sont enfermés avec leur agresseur. En 2019, 152 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint, souvent alors qu’elles avaient déjà alerté la police de leur situation et avaient été laissées à la merci de leurs assassins. Nous exigeons, comme le font les associations féministes, que le gouvernement mette enfin tous les moyens nécessaires dans l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement et la protection juridique et psychologique, la formation des agents des services publics concernés...

    Protéger l’intégrité physique des femmes et des enfants est l’urgence. Mais les violences faites aux femmes sont aussi d’ordre psychologique, économique ou social : harcèlement sexuel, culture du viol, sexisme, inégalités de salaire, plafond de verre, inégale répartition des tâches domestiques et familiales, difficultés d’accès à la contraception et à l’IVG accentuées par le confinement … Les insultes que subissent actuellement les féministes dans les médias ou les colleuses dans la rue montrent un patriarcat qui sévit en toute impunité.

    Nous sommes convaincus que l’émancipation de toute l’humanité passera par l’émancipation des femmes. Pour l’intérêt de tous, il est temps que les violences contre les femmes cessent, et que les femmes prennent toute leur place dans la société et au pouvoir, et qu’elles bénéficient des politiques les plus émancipatrices existantes dans les pays où elles sont les plus avancées.

    C’est pourquoi nous appelons à participer aux différentes initiatives et mobilisations de rue ces samedi 21 et mercredi 25 novembre dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, pour : Dire stop aux violences sexuelles et sexistes & Dénoncer l’impunité et l’absence de politique conséquente des pouvoirs publics et de ce gouvernement qui en aurait, parait-il, fait sa priorité.

    Ensemble ! - Gauche démocratique et sociale - Génération.s - La France insoumise – Nouveau parti anticapitaliste – Nouvelle donne – Place publique - Pour une écologie populaire et sociale.

  • Soutien au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) face aux attaques de Macron et Darmanin !

    Hier soir, on a appris que le ministère de l’Intérieur venait de notifier, par courrier, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) de son intention d’engager un projet de dissolution. Gérald Darmanin met ainsi ses menaces à exécution et affirme agir « conformément aux instructions du Président de la République et du Premier ministre ». 

    En s’en prenant de la sorte à une organisation dont le rôle est de combattre les violences et discriminations islamophobes, entre autres et notamment par un accompagnement des victimes et par la publication d’un rapport annuel dressant un état des lieux de l’islamophobie en France, le pouvoir franchit un cap supplémentaire dans sa politique autoritaire.

    Alors que le contenu du pré-projet de loi « séparatisme » (rebaptisé « confortant les principes républicains ») vient d’être rendu public, confirmant que le gouvernement poursuit sa fuite en avant autoritaire et islamophobe, la volonté de faire taire le CCIF et, à travers lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux discriminations contre les musulmanEs, est révoltante. 

    Ainsi, le ministre de l’Intérieur qui veut interdire la dénonciation des violences policières veut aussi interdire la dénonciation de l’islamophobie. Chacun devrait comprendre qu'il s'agit des deux faces d'une même politique, dont l’objectif est de faire taire toute critique de leur « ordre républicain », à l’heure où la faillite gouvernementale dans la gestion de la crise sanitaire lui fait redouter des explosions sociales. 

    Le NPA condamne cette attaque contre le CCIF et assure ses animateurEs et ses bénévoles de tout son soutien dans leur indispensable action contre l’islamophobie. C’est l’ensemble du mouvement social et du mouvement ouvrier qui devrait aujourd’hui se dresser contre cette nouvelle mesure autoritaire : il en va de l’avenir du combat antiraciste et, plus globalement, de l’ensemble des luttes de notre camp social.

  • Violences sexistes et sexuelles : ça suffit ! Nice, le 25 novembre 2020...

    25 novembre 2020 à 18h30 place Garibaldi, Nice
    dans le respect des règles sanitaires :
    port du masque et distanciation physique.

    Attestation où on rajoute à la main
    « rassemblement déclaré en Préfecture »,
    et complété par l’article 3 du décret du 16-10-2020 
    (à télécharger ici).).

    Capture.JPG

    Télécharger le flyer complet ici.

     
    Le Collectif droits des femmes 06

    Au 25 novembre 2020, XXIème siècle, les féminicides n’ont diminué ni en France ni dans le monde.
    Des milliers de femmes vivent la terreur des violences masculines jusqu’à la mort, encore plus dans cette période de confinement et subissent chaque jour les coups de leur compagnon ou ex-compagnon.
    Les viols, le harcèlement sexuel, les agissements sexistes, même s’ils sont de plus en plus dénoncés par les femmes qui en sont victimes, restent trop souvent impunis.

    Lire la suite